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Nicolas Ouellet: L’animateur qui voulait danser

Autoportrait d’un gars en constante quĂȘte de sens qui croit en notre intelligence

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On dirait qu’il sait tout. Il aborde avec pertinence et justesse la musique dans son balado UNION, l’actualitĂ© dans le magazine culturel Esprit critique et les dĂ©fis de sa gĂ©nĂ©ration dans l’émission radiophonique La route des 20, qu’il anime sur ICI PremiĂšre. Comme si ce n’était pas suffisant, il gĂšre Ă©galement la carriĂšre de Philippe Brach, l’un des auteurs-compositeurs-interprĂštes les plus prometteurs (et excentriques) de la scĂšne quĂ©bĂ©coise.

Animateur et autres tĂąches connexes / 30 ans / Verseau

Ma mission, c’est
 De rendre mes parents fiers et de ne pas ĂȘtre une coquille vide.

Je suis particuliĂšrement fier de
 Chaque projet que j’ai créé avec pas d’argent, beaucoup de volontĂ© et qui carbure Ă  l’amitiĂ©, que ce soit la sĂ©rie d’entrevues Moins 25, conçue il y a cinq ans, ou plus rĂ©cemment UNION, le podcast de nouvelle musique que je produis avec mon ami Alex Dionne.

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Pour l’annĂ©e Ă  venir, je veux
 CrĂ©er des liens toujours plus Ă©troits entre le substantiel et le lĂ©ger, entre le contenu et le contenant, entre la tĂȘte et le cƓur. Parler de musique, beaucoup. Et toujours donner du contexte. À mon avis, il faut autant Ă©viter de prendre les gens pour des niaiseux que d’avoir peur de les infantiliser, d’oĂč l’idĂ©e de mettre l’accent sur le contexte pour que tout le monde parte sur un mĂȘme pied d’égalitĂ© devant un contenu. Je suis de plus en plus prĂ©occupĂ© par le dĂ©sir d’acheminer les choses qui me passionnent au plus grand nombre de personnes.

Pour y arriver, j’ai besoin
 D’un peu de laisser-aller et de temps.

Ce sera bĂ©nĂ©fique pour
 CrĂ©er du contenu inclusif afin de parler au plus vaste public possible, sans a priori sur ce qui devrait plaire Ă  qui. Je pense que c’est important de ne pas exclure le contenu du divertissement. Et vice versa. On a souvent tendance Ă  mettre les projets et les gens qui les portent dans des cases hermĂ©tiques, de sĂ©parer ceux qui parlent au « vrai monde » de ceux qui en appellent aux intellectuels et de croire que ces deux publics sont deux entitĂ©s diffĂ©rentes qui peuvent difficilement se rejoindre. [NDLR : Nicolas animera cet automne OD+ en direct, l’extension quotidienne d’Occupation double, sur les ondes de V. Une position qui se veut rĂ©solument divertissante et qui sera tenue par un animateur reconnu pour son intelligence beaucoup plus que pour ses blagues. Le dĂ©but de quelque chose de nouveau
]

GĂ©rer Philippe Brach, ça veut dire
 Travailler avec un ami et avoir le privilĂšge d’assister un des hommes les plus crĂ©atifs de sa gĂ©nĂ©ration. HonnĂȘtement, l’important avec Phil, c’est de dĂ©crocher le tĂ©lĂ©phone quand il appelle, d’ĂȘtre Ă  l’écoute de ce qu’il a Ă  dire et parfois de rationaliser (ou Ă  tout le moins d’organiser son imagination pour transformer ses idĂ©es en projets). Cela dit, contrairement Ă  ce que les gens peuvent croire, Phil est une personne diablement organisĂ©e et hyper consciente des (vastes) limites de son terrain de jeu. Je ne vois pas de rĂ©el dĂ©fi dans le fait de travailler avec lui, si ce n’est de maintenir l’équilibre entre « avoir le plus de recul possible sur ce qu’il a proposé » et « éviter Ă  tout prix de regarder ses propositions Ă  travers un prisme conventionnel ».

Les médias québécois
 Manquent de diversité, mais proposent une créativité hors-norme en matiÚre de contenus.

J’aime croire que
 Les beaux jours sont à venir.

Dans le meilleur des mondes
 Je saurais danser

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