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Ça brassait pis pas à peu près samedi soir au Théâtre Corona Virgin Mobile dans le cadre de IWS UNFNSANCTIONED, grosse carte de lutte extrême avec des athlètes prêts à se démolir le corps. La foule était d’ailleurs invitée à amener ses propres armes en guise d’offrande aux lutteurs. Retour conséquent.
Autoproclamée “Canada’s most extreme pro wrestling promotion”, la International Wrestling Syndicate (IWS) amorce son gala d’envergure bien doucement avec les deux lutteurs au chest mous de la Latino Connection.
Après une entrée remarquée sur du Daddy Yankee, les deux comparses exécutent 3-4 mouvements, mais s’essoufflent rapidement.
Admirez-en un d’entre eux pendant ce moment de répit bien mérité.
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Bien reposés, les deux lutteurs latinos s’inspirent de la fougue du reggaeton pour effectuer des prouesses acrobatiques contre leurs adversaires.
Top 3 :
Après s’être relevés avec brio de leur débarque dans la zone VIP d’en arrière, les génies de la Latino Connection remportent la victoire.
Sur un air de gros cock rock sale, le lutteur montréalais eXeSs arrive ensuite dans le ring avec son pinch en collier des années 90 pour y affronter le maître boxeur Black Dynamite, soutenu par sa gang de tripeux de funk tout droits sortis du Apollo Theater.
Rapidement, ça dégénère, et l’un des protagonistes sort de sa poche un sac de crack – qui, à en juger par l’odeur douceâtre suffocante, est, en fait, rempli de poudre de bébés. Les lueurs blanches inondent le ring.
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Résultat de l’épisode crack : Black Dynamite devient carrément fou et câlisse une volée dans l’temps d’le dire à eXeSs, qui, en plus, se fait twister les nipples par les alliés du boxeur. La face pleine de poudre, Dynamite devient tout simplement hors de lui.
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Complètement drogué et incontrôlable, il en vient même à battre l’arbitre et, même, toute son équipe. “Relax… Come with the family”, lui dit tranquillement son comparse, comme pour tenter de le ramener sur le droit chemin.
Ça fonctionne, et Black Dynamite quitte le ring après avoir donné un gros hug à tout le monde. “Crack is a hell of a drug”, comme on dit.
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Quatre gang de lutteurs se disputent ensuite : les rockeurs sales de Heavy Metal Chaos, les douche aux mèches rouges Volkano, les fuck all aux leggings stretchés mauves de Generation et, surtout, les Québécois pure laine de Saint-Eustache, judicieusement regroupés sous la bannière du Tabarnak de Team.
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Arborant des chemises de bucheron, des grosses barbes pis des tatous de fleur de lys, les lutteurs du QUÉBEC!!!!!! scandent des “Tabarnak” à l’unisson. La foule embarque dans le cri rassembleur, alors que le drapeau se fait virer d’un bord pis de l’autre pendant de longues minutes au son d’Émeute dans la prison de Pag.
Moment épique.
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L’intensité est à son comble assez rapidement. Le bucheron a l’air pas mal sonné depuis qu’il a raté son saut du troisième câble.
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Le rasé énervé de la gang s’en mêle et sacre un coup de pelle dans face à quelqu’un.
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On sait pas trop comment tout ça a commencé, mais à un moment donné, ça a viré de même.
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Le Tabarnak de Team vole la vedette et s’apprête à remporter le combat. Un moment de jouissance s’impose.
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Grosse célébration bien méritée pour les boys de Saint-Eustache. À grands coups de pelles, de drapeau et de Pag.
Si on avait gagné le référendum, ça aurait probablement ressemblé à ça.
Après un entracte bien mérité pour tout le monde, un combat discutable s’amorce. “Hey les guys, vous faites quoi??? On dirait un vin et fromages!”, envoie avec un profond découragement un spectateur ennuyé.
Au terme de toute cette platitude fromagée, l’Irlandais Shayne Hawke repart avec les honneurs. Après nous avoir confié au micro que, durant la même semaine, deux membres de sa famille sont morts et qu’en plus, il a développé une tumeur cancéreuse, le lutteur roux se fait brutaliser par quatre gars nowhere peinturés dans face. “You suck!!!”, scande la foule, offusquée.
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Au tour du IWS Championship pour l’obtention de la ceinture, maintenant. Le lutteur américain Jessie Neal se pointe avec son style insultant. “You’re sittin’ in the back cause you’re ugly and fat”, envoie-t-il à une spectatrice de la zone VIP.
Hué de part et d’autre, ce grand républicain se fait tabasser par ses adversaires : Bailey (de la troupe locale Salvation) et un mutant masqué ténébreux originaire – dit-on – de Sleepy Hollow.
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Un regard perçant.
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Bailey dépose sa jambe gentiment sur le cou du mystérieux homme des ténèbres.
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Finalement, c’est Bailey et son chest douillet qui remporte. Le trouvez-vous beau ?
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Escorté par l’un des seuls arbitres à ne pas s’être fait péter la face pendant la soirée, Jessie Neal s’en retourne aux States.
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Passons maintenant aux choses sérieuses : le fameux Fans Bring The Weapons Match.
Ça commence fort avec ce génie, qui a concocté une étoile de néons.
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Conscients du danger que représente ce match – un spectateur a notamment apporté un énorme bâton piqué par plein de fourchettes – les organisateurs ont prévu le coup en distribuant aux spectateurs VIP des masques et des lunettes de protection.
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Ce grand génie n’aura peut-être plus la même face dans quelques minutes. Profitez-en.
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D’une élégance irréprochable.
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Le génie ci-dessus se nomme Sexxxy Eddy et, avec l’aide de son comparse Crazy Fuckin’ Danny, il affronte la redoutable bande de Salvation. Rapidement, tout s’envenime, et les néons commencent à exploser un peu partout.
Pour donner un break à tout le monde, certains lutteurs se servent d’objets un peu moins dommageables pour s’entretabasser.
Une planche de carton :
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Un concombre :
D’autres choisissent plutôt d’aller se battre de la mezzanine. Une façon comme une autre de pogner une commotion.
Un gros qui ressemble à Action Bronson donne un combat relevé à Sexxxy Eddy, qui semble manger une volée solide.
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Décrissé après avoir reçu de la poudre de néons dans le speedo, le lutteur suave tente de reprendre ses esprits du mieux qu’il peut, ce qui veut dire pas grand-chose.
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Revigoré, il se dirige vers un cap de roue.
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Eddy orchestre, finalement, la victoire de sa coalition en se servant de la tant attendue étoile de néons.
Un coup de maître!
Heureux comme un chien ensanglanté, il se cale deux Bleue Dry sur le stage.
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Le visage d’un champion.
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Prochain rendez-vous : le tout aussi louable Praise The Violence au Théâtre Plaza et son combat dans les barbelés.
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