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Mobilisation contre la violence conjugale: «Pas une de plus»

La marche en images.

Par
Sarah-Florence Benjamin
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Depuis le début de la pandémie, on a enregistré 13 féminicides au Québec liés à la violence conjugale, dont 8 dans les 8 dernières semaines. « Pas une de plus », c’est le message que veulent faire passer les organismes derrière les marches et les rassemblements organisés à travers la province pour dénoncer la violence conjugale. Voici ce que les participant.e.s de la marche citoyenne de Montréal du 2 avril avaient à dire.

«Il faut agir à la cause, il faut défaire la culture patriarcale qui pousse des hommes à être jaloux, contrôlants et violents. Parlez-en autour de vous, parce que c’est par la population que ça va passer.»

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«Parlez à vos parents, à votre chum, à votre blonde, à vos enfants. Il faut que ça cesse.»

– Elizabeth Jean, féministe, travailleuse en maison d’hébergement et impliquée dans l’asso féministe de son université.

«Depuis le début de la pandémie, on doit rester à la maison. La maison, c’est l’endroit le plus dangereux pour les femmes.

Rendue au 7e féminicide, j’ai contactée une amie pour savoir ce que je pouvais faire pour aider. Elle m’a parlé de la manif, alors j’ai rassemblé tout mon monde pour qu’on y aille ensemble.

On se soutient dans nos valeurs et on fait une différence.»

– Nathalie Chartrand, venue avec toute sa famille.

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«On a toutes été dans des relations toxiques, on connaît toutes quelqu’un qui a été victime de violence conjugale.»

«Ça fait tellement longtemps que les femmes sont victimes de violence qu’on pense que c’est normal. C’est fou qu’on ait besoin de sortir pour demander qu’on arrête de nous tuer!»

«On veut un futur meilleur, plus d’égalité pour les générations futures.»

«L’aide aux femmes saute toujours en premier quand vient le temps de couper dans les services publics.»

– Khady Ndao, Daphnée Laurier-Montpetit, Marianne-Sarah Saulnier

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«Derrière ces 8 femmes assassinées, il y en a des milliers qui vivent dans la peur.»

«C’est un problème de société et on va le régler ensemble. C’est assez.»

– Ingrid Falaise, comédienne, autrice, conférencière.

«Nous, les organisations qui luttent contre la violence conjugale, avons besoin de vous. Vous êtes les plus grand.e.s allié.e.s des victimes, leurs ami.e.s, leur famille, leurs collègues.»

«Soyez à l’écoute, offrez votre soutien, suggérez des ressources, mais surtout, gardez le contact. N’hésitez jamais à demander de l’aide.»

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– Chantal Arseneault, présidente du regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.

«Les violences contre les femmes sont systémiques. Elles s’inscrivent dans la même logique que l’accès inégal au logement, au travail décent et à la sécurité économique.

Il faut agir pour l’égalité de toutes les femmes.»

– Alexandra Pierre, présidente de la Ligue des droits et libertés

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