Mes premiers pas « d’adulte » dans le tourisme

URBANIA et les Portes Ouvertes sur le tourisme s’unissent pour vous inviter, les 4 et 5 octobre, à découvrir la variété d’emplois offerts au Québec dans ce domaine.

J’ai commencé à travailler jeune, à 15 ans. Certain.e.s diraient que c’était un peu précoce, mais pour moi, c’était surtout signe d’indépendance et de liberté. Mon premier emploi, sans surprise, était dans le domaine du tourisme, et j’ai vite été séduit par le mode de vie qu’il m’offrait.

Pour tout vous raconter, j’ai grandi en Montérégie, non loin d’un lieu emblématique du Québec que je connaissais par cœur (« Cet été au parc… »). Quand j’étais jeune, mes parents m’y emmenaient au moins une fois par année. Alors, quand l’occasion de décrocher un emploi là-bas s’est présentée, j’étais plus qu’enthousiaste.

Chaque jour apportait son lot de défis, loin de ma routine habituelle, ce qui m’a constamment stimulé pendant mes années de service. Travailler en plein air, interagir avec les visiteur.euse.s et évoluer dans un cadre aussi inspirant faisait de mon quotidien une suite d’aventures. C’est indéniablement ce qui m’a maintenu en poste pendant plus de six ans : une expérience qui a eu une profonde influence sur l’adulte que je suis devenu.

Maintenant que je suis retraité du milieu touristique, je repense souvent à ces années avec une certaine nostalgie, et à toutes ces expériences qui m’ont transformé de bien des façons! Voici quelques-uns des apprentissages que j’y ai faits.

Enfant, j’étais le genre de personne qu’on qualifierait d’extrêmement gênée (du genre qui a de la misère à commander ses hot-dogs à la cantine du coin). Mon premier emploi m’a rapidement obligé à sortir de ma zone de confort, et c’est là que j’ai vraiment commencé à m’épanouir.

Travailler dans le domaine touristique implique d’être en contact avec le public et de travailler en équipe. Aborder des inconnus, gérer des situations délicates et même parler en public étaient pour moi d’énormes défis, ainsi que des parties intégrantes de mes journées. Ces interactions m’ont permis d’accroître ma confiance en moi et de gagner en assurance, éclipsant la gêne de ma personnalité.

Il faut croire que le polo et les shorts cargo que je portais chaque jour me donnaient un petit coup de pouce en matière de courage. C’était peut-être aussi une manière de me réinventer et de surmonter les limites qui m’avaient freiné pendant des années.

Les jobs en tourisme s’ancrent souvent dans le divertissement, la détente ou le plaisir. Travailler dans ce domaine m’a permis de goûter, moi aussi, à ce style de vie – tout en gagnant un salaire! Le meilleur des deux mondes, quoi.

Et à chaque fin de saison s’installait une douce nostalgie marquant la fin d’une période spéciale et laissant derrière elle une multitude de souvenirs. Heureusement, je pouvais toujours recommencer l’année suivante pour écrire un nouveau chapitre.

Il paraît que surmonter des défis en équipe, ça rapproche! C’est sûrement pour ça que l’un des éléments les plus marquants de mes années dans le tourisme sont les relations que j’y ai nouées. Certaines de mes amitiés les plus précieuses, qui durent encore aujourd’hui, se sont tissées lors de mon premier emploi. L’esprit de camaraderie dans l’industrie touristique est vraiment unique.

Et, franchement, ces personnes ajoutaient une touche de fun à mes quarts de travail.

Être entouré de gens en vacances (et de leur bonne humeur!), c’est contagieux. Il y a quelque chose de spécial à voir les visages des visiteur.euse.s s’illuminer, que ce soit en découvrant une attraction ou simplement en profitant de leur journée. Ces sourires ont un impact bien plus grand qu’on pourrait le croire : ils rendent chaque jour plus agréable.

Offrir un sourire et voir son effet sur quelqu’un, c’est gratifiant. Cela explique sans doute pourquoi la dernière leçon que mon premier emploi m’a apprise, c’est que le bonheur, c’est quelque chose de très simple. Parfois, un sourire suffit pour changer le cours d’une journée. Ces moments de partage et de joie, qui faisaient partie de mon quotidien, ont laissé une empreinte durable sur ma vision du travail et des relations humaines.

Je le redis : mes années en tourisme ont façonné l’adulte que je suis aujourd’hui et m’ont permis de saisir des occasions que je n’aurais jamais pu imaginer! Chaque saison était une nouvelle aventure, un chapitre de vie qui m’a permis de me dépasser, de tisser des liens durables et de découvrir le plaisir dans les choses les plus simples. Mes emplois dans ce domaine ont été bien plus que des emplois saisonniers : c’étaient des lieux où j’ai pu me découvrir et m’affirmer.

Aujourd’hui, quand je repense à ces moments, je réalise à quel point ces expériences ont été déterminantes. Si je pouvais revivre ces années, je le ferais sans hésiter. C’est pourquoi je recommande à tous et à toutes de tenter leur chance en tourisme. C’est d’ailleurs dans mes plans d’y retourner un jour, peut-être comme retraité (c’est encore dans quelques années, alors on s’en reparlera rendus là).

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Si l’idée de vivre des expériences enrichissantes, de rencontrer des gens formidables et de créer des souvenirs impérissables vous intéresse, allez faire un tour aux Portes Ouvertes sur le tourisme les 4 et 5 octobre. C’est l’occasion parfaite pour découvrir un domaine qui pourrait changer votre vie.

Pour la saison hivernale, plusieurs jobs vous attendent : envie de préparer des chocolats chauds réconfortants pour les visiteur.trice.s ou d’entretenir des pentes de ski ou des patinoires extérieures?