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Ça y est. La première «tempête» de l’année. Yé. C’est les blogueurs qui vont être contents.
Ils vont enfin pouvoir sortir leurs plus belles métaphores hivernales, comme : «Un grand manteau blanc recouvre Montréal» ou «Ma vitre est un jardin de givre».
Ils vont pouvoir nous raconter leurs souvenirs de jeunesse… Quand ils priaient devant la radio en espérant que l’animateur annonce que leur école était fermée à cause de la tempête. Quand ils faisaient des anges dans la neige en sortant la langue pour manger des flocons. Quand maman leur préparait de petits biscuits au pain d’épice en écoutant un vieux disque de Franck Sinatra.
bon
bonne
bon
bon
bonnes
C’est drôle, mais quand la première «tempête» de l’année arrive, j’ai beau me forcer, mais je n’arrive pas à avoir de belles images qui me viennent en tête.
Pas de pantoufles, pas de luges en bois, pas de sapins avec des boules. Rien, niet, nada.
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Moi, quand je regarde par la fenêtre une journée comme aujourd’hui, je pense plutôt à toutes les fois où je vais me geler le visage en marchant dehors. Me geler la petite bande de visage qui est toujours laissée à découvert par la tuque et le foulard? Tsé, la bande?
Je pense à toutes les fois où je vais devoir me lever à f***** 6h pour changer mon char de bord à cause du déneigement et au bruit pas le fun de mon scrapper en déneigeant mon auto.
Je pense à ma nouvelle paire de bottes qui m’a coûté un paiement de loyer et qui va probablement être scrap à cause du calcium d’ici deux mois.
Je pense à ma carte de crédit et plus particulièrement à ma chère conseillère financière, Jocelyne, qui va sûrement verser une larme de désespoir en voyant le solde. Au film le Sapin a des boules que je vais probablement écouter en me faisant des papercut avec le papier d’emballage, puis aux rangées de films vides au club vidéo parce que tout le monde a décidé de se faire une soirée cocooning.
Au Grinch.
Call me cynical… I’ll call you blogueur.