Marianne St-Gelais et le tennis : Une histoire d’amour… ou presque!

Bonjour,

Je suis Marianne St-Gelais, patineuse de vitesse courte piste sur l’équipe canadienne. Certaines personnes me reconnaitront peut-être des Jeux olympiques de Vancouver et de Sotchi : j’y ai notamment récolté trois médailles d’argent. Et plus récemment, j’ai remporté mon premier titre de championne du monde, au 1 500m.

D’ailleurs, tout a commencé avec ma mère! Le sport, l’activité physique et les saines habitudes de vie ont toujours été très importants pour elle. Quand j’étais jeune, il m’est donc arrivé d’échanger quelques balles de tennis avec mes sœurs et mon frère, tout autant que de jouer au soccer ou de faire quelques longueurs dans le lac St-Jean. C’est seulement en grandissant que j’ai fini par tomber en amour avec le tennis, mais je ne peux pas dire que mes habiletés ont suivi…

Me tenant la plupart du temps à l’aréna, ma première vraie expérience avec le tennis s’est avérée être avec une redoutable adversaire, Aleksandra Wozniak (21^e mondiale sur le circuit WTA en 2009 et cinq fois championne canadienne, rien de moins!), quelque temps après mon retour des Jeux olympiques de Vancouver.

Mon attachée de presse avait organisé une activité promotionnelle avec plusieurs athlètes et c’est Aleksandra qui menait la séance. J’étais super impressionnée! Mais, de là à dire que j’ai fait quelques échanges avec elle… disons que j’ai TENTÉ de retourner ses balles, et le tout n’a pas tout à fait été fructueux.

Suite à cette session d’éveil au tennis (et au constat de mon incroyable manque de talent), j’ai décidé de suivre des cours. Sévrine Tamborero, coach et directrice haute performance chez Tennis Canada, m’a gentiment prise sous son aile. Malgré toutes mes bonnes intentions (et l’expertise de Sévrine), l’expérience ne s’est pas révélée bien, bien plus heureuse… J’ai dû me rendre à l’évidence : le tennis n’est pas pour moi.

Pensant avoir officiellement abdiqué et ayant le cœur gros parce que j’adore le tennis, Charles Hamelin (mon amoureux, mon inspiration quotidienne et toute une machine athlétique en lui-même) et moi avons de nouveau été invités à participer à un match de tennis promotionnel à l’occasion de la Coupe Rogers. Disons qu’à ses côtés, j’avais fière allure : le pauvre n’arrivait pratiquement pas à mettre la balle dans sa raquette!

C’est seulement l’année dernière, encore une fois lors de la Coupe Rogers, que j’ai réussi à frapper quelques balles avec nulle autre qu’Émily Bégin. (Sévrine, tes conseils ont porté fruit!!)

Au final, j’ai compris (et accepté) que je ne deviendrais pas spécialiste de sitôt. Ceci dit, le tennis reste un sport qui me fascine et ce, sans parler des athlètes qui le pratiquent. Comparativement au patinage de vitesse, les matchs sont très longs et, d’une manière très différente de la nôtre, les joueurs doivent faire preuve d’une énorme force mentale. Je les respecte beaucoup (vous pouvez lire entre les lignes : je les admire énormément!).

En ce qui me concerne, ce n’est que partie remise. (Et, vous comprendrez que, malgré tout, ma mère reste très fière de moi, si ce n’est que pour avoir fait de la place, beaucoup de place, à l’activité physique dans ma vie.)

N.B. : Malgré tout, j’ai toujours foi de faire honneur à la sainte raquette un jour…

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Faute de pouvoir frapper quelques balles avec Aleksandra Wozniak tout comme Marianne St-Gelais, la Coupe Rogers vous permet de côtoyer et voir les plus grandes stars du tennis féminin en direct du Stade Uniprix de Montréal du 22 au 31 juillet 2016.