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Ma courtière est (presque) ma BFF
URBANIA et la FCIQ s’unissent pour vous prouver qu’un courtier, ça offre bien plus que des conseils en immobilier!
Elle connaît mes goûts presque mieux que moi, elle me ramène sur terre et m’aide à établir mes priorités. Avec elle je suis transparente, parfois trop. Je la considère comme une alliée, je dirais « amie », mais elle avoue être bien mauvaise dans ce domaine. Passion-travail, pas le temps pour le reste (ça fait quand même mon affaire, puisqu’elle travaille parfois pour moi).
Une rencontre presque pré-destinée
Janvier 2016. J’organise un souper dans mon condo de la rue St-Denis, à Montréal. On va être une dizaine, je planifie tout depuis une semaine. J’ai hâte!! Ce mois-là, le maire de mon quartier a changé des rues en sens uniques et a supprimé les parcomètres. Joie. Mes amis m’appellent un à un pour me débooker, faute de stationnement. Oui les transports en commun. Mais des fois non, pour toutes sortes de raisons ne nous appartenant pas. À ce moment précis, je décide de vendre. J’appelle Bindu, courtière référée par un ami. « Une machine ». Moi, la fille qui a grandi dans l’immobilier familial géré sur la table de la cuisine est méfiante. Bindu débarque et fait l’évaluation de mon condo. J’ai l’intention de vendre par moi-même, je m’attends à me faire envoyer balader solide. « OK, mais laisse-moi trouver ton prochain achat ». C’est là que j’ai su que je m’engageais dans une relation à long terme.
La courtière qui pense comme une BFF
La vente de mon condo se passe durement, mon acheteur me niaise pendant des semaines. Deuxième occasion pour ma courtière de m’envoyer promener. Jamais je n’ose la questionner, mais elle s’intéresse à mon dossier et me donne de précieux conseils et contacts. Pendant ce temps, elle s’applique à trouver mon futur nid. Je m’attends à ce que les visites s’éternisent. Deux jours que ça a pris! Dix visites par jour, merci bonsoir. Étant à ma troisième hypothèque en huit ans, ma liste de « j’aime/j’aime pas » fait un kilomètre.
Je m’attends à ce que les visites s’éternisent. Deux jours que ça a pris! Dix visites par jour, merci bonsoir.
Elle m’amène visiter des condos hors de prix, juste pour me montrer que je ne serais pas plus heureuse dans tout ce luxe si mes critères ne sont pas comblés. Outre les classiques : gym, balcon, terrasse, plafonds hauts, walk-in, espace de rangement et stationnement, je veux DES FENÊTRES! Me réveiller dans les nuages en voyant le ciel. Et bien sûr, tout ça à 100 pas d’une station de la ligne verte, et des frais de condos qui n’exigeraient pas la vente de mes ovaires.
On visite LA place. J’ai ma face de « say yes to the dress ». Bindu a une face de « cette robe est dégueulasse ». « Mel, il n’y a pas de balcon. Tu vas le regretter. » « Oui, mais je vais m’habituer, non? » « Non. Et je ne serai pas celle qui te laissera faire cette erreur. Si tu l’achètes, c’est sans moi. » Entre nous c’est comme ça : zéro bullshit, zéro broderie, pas de temps à perdre. On parle et pense pareil et c’est pourquoi on fait un si bon match.
Trouver «the one»
Mon cœur gros et moi, on poursuit les visites. On entre dans un immeuble historique nouvellement converti en condos. Le courtier vendeur suggère de visiter des appartements au 11e étage. « Non. On veut voir le 15e étage ». Le courtier explique que le 15e est sold out. « Je sais qu’il reste au moins un invendu. Vous l’avez retiré du marché pour vendre vos unités aux étages inférieurs, mais on est ici pour visiter le 15e. » Qui va céder? Le vendeur! « Laissez-moi voir ce que je peux faire ».
C’est ainsi que le 1501 est devenu mien. En ouvrant la porte, Bindu me chuchote « OMG Mel! », avec sa face de « say yes to the dress ».
C’est ainsi que le 1501 est devenu mien. En ouvrant la porte, Bindu me chuchote « OMG Mel! », avec sa face de « say yes to the dress ». La tête dans le ciel, la lumière m’éclabousse le visage : salut mon rêve, enchantée, moi c’est Mel. On va être bien ensemble.
Aujourd’hui j’habite dans une van pour quelques mois. Devinez grâce à qui je loue mon beau petit-rêve-meublé? J’aurais pu le vendre quand on m’a fait une offre, mais Bindu a dit : « Je vais m’arranger pour que tu puisses le garder et qu’il se paie tout seul ». Pis quand Bindu parle, je l’écoute!
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