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Le Québec est partout chez nos voisins américains

On partage beaucoup avec les Américains. Parmi nos meilleures exportations : Laurent Duvernay-Tardif, Denis Villeneuve et les sandwichs beurre de pinottes et confitures.

Par
Valérie Duhaime
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Le Québec n’a pas attendu les moves de hanches de Céline Dion et le nez de clown de Guy Laliberté pour s’immiscer dans le quotidien des Américains. Ces trois produits sont une preuve de notre conquête à petite échelle de l’imaginaire américain :

1. Le soutien-gorge ampliforme Wonderbra Cette petite merveille d’architecture de poitrail a été inventée par une Montréalaise, Louise Poirier, en 1961. Comme, à l’époque, la mode était davantage aux petites poitrines à la Twiggy, la brassière «push-up» n’a pas tout de suite été vendue aux États-Unis. En 1994, lorsque les Américains ont finalement découvert la bonne nouvelle, le sous-vêtement a fait fureur: un exemplaire était vendu toutes les 15 secondes.   2. Le sandwich beurre de pinottes et confiture Du sucre et des protéines entre deux tranches de pain. Le classique sandwich est l’un des plats iconiques de la culture américaine! Pourtant, il n’existerait pas sans le Québécois Marcellus Gilmore Edson, à qui l’on attribue l’invention du beurre d’arachides.   3. Trivial pursuit On le connaît ici sous le nom de Quelques arpents de pièges, ou encore le-jeu-de-société-qu’on-ne-sort-que-lors-de-la-première-rencontre-avec-nos-nouveaux beaux-parents. Axé sur des questions de culture générale, il a été inventé par les journalistes montréalais Chris Haney et Scott Abbott en 1979 et il a rapidement pris d’assaut les foyers nord-américains, puis mondiaux. Plus de 100 millions d’exemplaires ont été vendus depuis sa mise en marché à l’international, en 1983.  ***
1. Le soutien-gorge ampliforme Wonderbra Cette petite merveille d’architecture de poitrail a été inventée par une Montréalaise, Louise Poirier, en 1961. Comme, à l’époque, la mode était davantage aux petites poitrines à la Twiggy, la brassière «push-up» n’a pas tout de suite été vendue aux États-Unis. En 1994, lorsque les Américains ont finalement découvert la bonne nouvelle, le sous-vêtement a fait fureur: un exemplaire était vendu toutes les 15 secondes. 2. Le sandwich beurre de pinottes et confiture Du sucre et des protéines entre deux tranches de pain. Le classique sandwich est l’un des plats iconiques de la culture américaine! Pourtant, il n’existerait pas sans le Québécois Marcellus Gilmore Edson, à qui l’on attribue l’invention du beurre d’arachides. 3. Trivial pursuit On le connaît ici sous le nom de Quelques arpents de pièges, ou encore le-jeu-de-société-qu’on-ne-sort-que-lors-de-la-première-rencontre-avec-nos-nouveaux beaux-parents. Axé sur des questions de culture générale, il a été inventé par les journalistes montréalais Chris Haney et Scott Abbott en 1979 et il a rapidement pris d’assaut les foyers nord-américains, puis mondiaux. Plus de 100 millions d’exemplaires ont été vendus depuis sa mise en marché à l’international, en 1983. ***
Avant Matthew, il y avait Martin Depuis quelques années, les cinéastes québécois sont en demande aux quatre coins de la planète Hollywood.   On a exporté Denis Villeneuve, qui a fait faire tellement de simagrées extraterrestres à Amy Adams qu’il s’est faufilé parmi les meilleurs cinéastes de 2016. Quant à Philippe Falardeau, il s’est mis «BFF» avec Rocky pour son film Chuck, lequel relate l’histoire du boxeur qui a inspiré Sylvester Stallone. C’est aussi grâce à un cinéaste québécois, Jean-Marc Vallée, que Matthew McConaughey est enfin sorti de son pickup pour entrer dans la cour des acteurs crédibles. Mais bien avant tout ça, il y avait Martin Drainville. Son interprétation d’un quidam poussé sous les feux de la rampe dans Louis 19, le roi des ondes était tellement délicieuse qu’un producteur américain a décidé d’acheter les droits du film pour en faire, quelques années plus tard, une version 100% étatsunienne — appelée EDtv. Et qui y jouait le personnage principal? Matthew McConaughey. Toute est dans toute.  ***
Avant Matthew, il y avait Martin Depuis quelques années, les cinéastes québécois sont en demande aux quatre coins de la planète Hollywood. On a exporté Denis Villeneuve, qui a fait faire tellement de simagrées extraterrestres à Amy Adams qu’il s’est faufilé parmi les meilleurs cinéastes de 2016. Quant à Philippe Falardeau, il s’est mis «BFF» avec Rocky pour son film Chuck, lequel relate l’histoire du boxeur qui a inspiré Sylvester Stallone. C’est aussi grâce à un cinéaste québécois, Jean-Marc Vallée, que Matthew McConaughey est enfin sorti de son pickup pour entrer dans la cour des acteurs crédibles. Mais bien avant tout ça, il y avait Martin Drainville. Son interprétation d’un quidam poussé sous les feux de la rampe dans Louis 19, le roi des ondes était tellement délicieuse qu’un producteur américain a décidé d’acheter les droits du film pour en faire, quelques années plus tard, une version 100% étatsunienne — appelée EDtv. Et qui y jouait le personnage principal? Matthew McConaughey. Toute est dans toute. ***
Le Québec, 51e état? En début d’année, un parti politique souhaitant l’annexion du Québec aux États-Unis est revenu d’entre les morts: le Parti 51.   Fondé en 1989, il avait alors présenté des candidats dans 11 circonscriptions provinciales majoritairement anglophones. C’était un peu le contrepoids au mouvement souverainiste: un parti pour ceux qui souhaitaient que le Québec se détache du Canada en vue de rejoindre la Constitution américaine, qui respecte davantage les particularités régionales des États membres.  Jack Daniel’s, Budweiser, pas l’temps d’niaiser.  Sauf que ça n’a pas été un succès retentissant, le Parti récoltant une moyenne d’à peine plus de 1% des votes dans chaque circonscription. Faute de membres, le parti s’est dissous en 1991. Mais voilà que le Parti 51 est de retour. Il n’a pour l’instant qu’un probable candidat en vue des prochaines élections provinciales: son chef, Hans Mercier. Cet avocat de la Beauce croit néanmoins qu’il pourrait mettre en marche l’annexion du Québec dès 2019 s’il forme le gouvernement lors des élections de 2018. Jack Daniel’s, Budweiser, pas l’temps d’niaiser.    ***
Le Québec, 51e état? En début d’année, un parti politique souhaitant l’annexion du Québec aux États-Unis est revenu d’entre les morts: le Parti 51. Fondé en 1989, il avait alors présenté des candidats dans 11 circonscriptions provinciales majoritairement anglophones. C’était un peu le contrepoids au mouvement souverainiste: un parti pour ceux qui souhaitaient que le Québec se détache du Canada en vue de rejoindre la Constitution américaine, qui respecte davantage les particularités régionales des États membres. Jack Daniel’s, Budweiser, pas l’temps d’niaiser. Sauf que ça n’a pas été un succès retentissant, le Parti récoltant une moyenne d’à peine plus de 1% des votes dans chaque circonscription. Faute de membres, le parti s’est dissous en 1991. Mais voilà que le Parti 51 est de retour. Il n’a pour l’instant qu’un probable candidat en vue des prochaines élections provinciales: son chef, Hans Mercier. Cet avocat de la Beauce croit néanmoins qu’il pourrait mettre en marche l’annexion du Québec dès 2019 s’il forme le gouvernement lors des élections de 2018. Jack Daniel’s, Budweiser, pas l’temps d’niaiser. ***
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Laurent le conquérant

En termes de Québécois qui a mis les États-Unis dans sa petite poche d’en arrière, Laurent Duvernay-Tardif score pas mal haut.

Le joueur de ligne offensive est devenu, l’hiver dernier, le Canadien le mieux payé de l’histoire de la NFL (la Ligue nationale de football… Tsé, le Super Bowl, pis toute…) en signant un contrat de cinq ans d’une valeur de 41 millions de dollars (US, en plus) avec les Chiefs de Kansas City, soit l’équipe qui l’a repêché en 2014.

Non seulement ça fait de lui le quatrième garde le mieux payé de la ligue, mais ça nous conforte dans notre choix de l’avoir présenté dans l’édition 2016 de notre magazine URBANIA spécial Extraordinaire, lequel recensait les 50 Québécois qui allaient créer l’extraordinaire au cours de cette année-là.

On l’a lu partout dans les médias: non seulement il joue au football en ciboulette, mais en plus, Laurent est étudiant en médecine, fin cuisinier, collectionneur d’œuvres d’art et gentleman extrême.

Le genre de gars dont on se réjouit du succès.

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En bonus: Pour découvrir notre rencontre avec Laurent Duvernay-Tardif, c’est par ICI!

Pour lire le magazine précédent, sur le bal des finissants, c’est par ICI!