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5 projets qui pimpent la banlieue

La banlieue vous fait de l'oeil, jeunes professionnels branchés!

Par
Camille Dauphinais-Pelletier
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Vous pensez encore que les couronnes sont des lieux sans ambition où la principale occupation est d’être le premier du quartier à tondre la pelouse le samedi matin? Voici cinq preuves que vous vous trompez.

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Le fameux nouveau centre-ville de Longueuil    On a bien ri, il y a quelques mois, quand certains ont demandé si le projet de nouveau centre-ville de Longueuil en ferait «le Brooklyn du Grand Montréal». La comparaison nous paraît, disons, ambitieuse, mais il faut admettre que les abords de la station de métro — où l’on trouve aujourd’hui quelques immeubles et beaucoup de stationnements — s’apprêtent à vivre une transformation extrême. À quatre stations de Berri-UQAM, ça ne fait plus très très «banlieue». «Brooklongueuil» comptera en effet une place pour tenir des festivals, un centre culturel, un parc sur la rive du fleuve, un nouveau quartier de tours d’habitation et même une nouvelle station de métro! Si on peut habiter dans un tel endroit à prix raisonnable, à quatre stations de Berri-UQAM, c’est vrai que ça ne fait plus très très «banlieue»…  ***
Le fameux nouveau centre-ville de Longueuil On a bien ri, il y a quelques mois, quand certains ont demandé si le projet de nouveau centre-ville de Longueuil en ferait «le Brooklyn du Grand Montréal». La comparaison nous paraît, disons, ambitieuse, mais il faut admettre que les abords de la station de métro — où l’on trouve aujourd’hui quelques immeubles et beaucoup de stationnements — s’apprêtent à vivre une transformation extrême. À quatre stations de Berri-UQAM, ça ne fait plus très très «banlieue». «Brooklongueuil» comptera en effet une place pour tenir des festivals, un centre culturel, un parc sur la rive du fleuve, un nouveau quartier de tours d’habitation et même une nouvelle station de métro! Si on peut habiter dans un tel endroit à prix raisonnable, à quatre stations de Berri-UQAM, c’est vrai que ça ne fait plus très très «banlieue»… ***
Pianos et bouffe de rue à Saint-Bruno-de-Montarville   Pour donner envie aux citoyens d’investir leur centre-ville, on n’a pas toujours besoin d’un plan d’urbanisme: des fois, un vieux piano et de la gouache, ça peut faire l’affaire. Saint-Bruno-de-Montarville a bien compris qu’importer des modes urbaines en banlieue, c’est pas nécessairement compliqué: en plus d’être embarquée dans la vague des pianos publics, la municipalité accueille des camions de cuisine de rue et des vélos en libre-service. On s’y sent presque comme dans Villeray!
Pianos et bouffe de rue à Saint-Bruno-de-Montarville Pour donner envie aux citoyens d’investir leur centre-ville, on n’a pas toujours besoin d’un plan d’urbanisme: des fois, un vieux piano et de la gouache, ça peut faire l’affaire. Saint-Bruno-de-Montarville a bien compris qu’importer des modes urbaines en banlieue, c’est pas nécessairement compliqué: en plus d’être embarquée dans la vague des pianos publics, la municipalité accueille des camions de cuisine de rue et des vélos en libre-service. On s’y sent presque comme dans Villeray!
Bienvenue à Vaudreuil-Dorion   Les Vaudreuillois-Dorionnais (oui, c’est leur nom) n’ont pas peur de ça, «aller à la rencontre de l’autre». Environ la moitié de la population de Vaudreuil-Dorion est issue de l’immigration — c’est 10 fois plus qu’il y a 20 ans. Pour créer un sentiment de communauté, la Ville a créé «Je suis», un programme d’activités d’échange maintenant primé partout dans le monde. On ne parle pas d’un souper spaghetti par année pour se donner bonne conscience, là: du tricot en «gang», une soirée jeux de société, un grand défilé artistique… Les activités se comptent par dizaines chaque année.
Bienvenue à Vaudreuil-Dorion Les Vaudreuillois-Dorionnais (oui, c’est leur nom) n’ont pas peur de ça, «aller à la rencontre de l’autre». Environ la moitié de la population de Vaudreuil-Dorion est issue de l’immigration — c’est 10 fois plus qu’il y a 20 ans. Pour créer un sentiment de communauté, la Ville a créé «Je suis», un programme d’activités d’échange maintenant primé partout dans le monde. On ne parle pas d’un souper spaghetti par année pour se donner bonne conscience, là: du tricot en «gang», une soirée jeux de société, un grand défilé artistique… Les activités se comptent par dizaines chaque année.
Le rattrapage de Laval Laval a trois stations de métro (ce qui est trois de plus que le branché Mile-End, à Montréal), et elle commence enfin à en profiter. «Pendant des années, il n’y avait aucune vision d’ensemble à Laval. Avec le maire Marc Demers, la ville se restructure. Si Longueuil devient notre Brooklyn, Laval doit être au moins notre New Jersey. Il y a une amplification autour des stations de métro, et le centre-ville se déplace indirectement autour de la Place Bell, qui va ouvrir dans quelques mois. C’est un leadership qu’on n’a pas vu depuis plus de deux décennies», observe le chroniqueur en développement urbain Marc-André Carignan. Avis à Laval: si Longueuil devient notre Brooklyn, tu dois être au moins notre New Jersey. Au moins.
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L’agora citoyenne de Châteauguay

Chaque ville doit avoir sa place de rassemblement ; ce lieu où se tiennent les manifestations, les expositions publiques et l’épluchette en blanc des Chevaliers de Colomb (genre). Châteauguay a justement fait construire sur le site de son ancien aréna une agora citoyenne en 2013. La population peut maintenant s’y rassembler l’été et aller y patiner l’hiver. Il y a même des attroupements de jeunes qui ont dérangé un peu la population : ça commence à ressembler à une ville !

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