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« L’île de l’amour » : analyse des 3 grands drames de la semaine

De la grande tragédie dominicaine.

Par
Lucie Piqueur
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En quatre jours à Las Terrenas, on a vu énormément de larmes, deux couples ont été évincés et trois nouveaux insulaires ont fait leur entrée dans la villa. Bref, on n’a pas intérêt à cligner des yeux si on veut continuer à suivre cette saga amoureuse en costumes de bain.

Voici les principaux drames qui ont retenu notre attention, cette semaine.

Bianka, la reine de cœur

Bianka de la saison 3 a beaucoup de points communs avec Bianca de la saison 2. Les garçons leur courent tous après et elles attendent les offrandes de cafés glacés et de bouquets de fleurs pour faire leur choix. Puis elles changent d’idée. Puis elles chignent un peu parce que c’est difficile d’être mélangées. Que voulez-vous, il n’y a pas d’Île de l’amour sans une bonne Bianca quelque part.

Mais là où Bianka avec un K a vraiment laissé sortir la drama queen en elle, c’est quand Tristan, le nouvel insulaire qui semble être le frère jumeau de Cedric mais tatoué de l’autre bord, est arrivé. Madame voudrait bien apprendre à connaître son nouveau prétendant, mais pour ne pas trop mal paraître, elle aimerait que son chum actuel ait quelque chose à se reprocher. Elle a donc dit à ses copines qu’elle allait le rendre jaloux exprès pour voir. Et maintenant que Cedric est jaloux, Bianka peut faire la baboune et aller ricaner tranquillement avec Tristan.

Félicitations, c’est machiavélique.

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Raphaël et Destiny ou essayer d’allumer un feu sous la pluie

Raphaël et Destiny essaient de s’aimer depuis le début, mais on dirait une équipe de Survivor sans pierre à feu. Ils ont beau essayer tristement par tous les moyens : pas la moindre étincelle. Destiny est étrangement introvertie pour une téléréalité de party et on commence à découvrir à quel point Raphaël est hypersensible.

D’ailleurs, comme Bianka, ce dernier aussi avait besoin d’une excuse pour aller voir ailleurs, car il a suffi que Destiny lui dise qu’elle préfère rester dans le jeu plutôt que de s’éliminer elle-même et Raphaël a instantané perdu tout intérêt pour elle, dégoûté par tant d’égoïsme (pourtant, c’était totalement logique et compréhensible). Heureusement pour le chevalier blanc à mulet, il a tapé dans l’oeil de la nouvelle insulaire, Skye. Dès leur première conversation, on voit déjà plus de potentiel entre eux.

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Le drame, c’est qu’il a choisi de partir en voyage avec la dernière arrivée plutôt qu’avec sa « blonde » Destiny, qui l’a vraiment mal pris. Comme quoi, même quand la communication et tous les signes sont là, les cœurs peuvent quand même voler en éclats.

Les cotes d’écoute

Apparemment, les cotes d’écoute volent aussi bas que les couteaux, à L’île de l’amour. Même si c’est sans compter le trafic web, qui doit quand même pas mal sauver la mise, on peut se demander si la nouvelle saison intéresse autant le public que la précédente.

Est-ce à cause du casting un peu étrange de cette année qui essaie de matcher une gang de mean girls avec des garçons mous de la moustache? Est-ce à cause du franglais trop présent et qui agace Hugo Dumas?

Selon moi, même si les histoires d’amour et les chicanes sont toujours aussi croustillantes, le problème vient en partie de la narration qui ne remet plus du tout les candidat.e.s à leur place. Quand on a un concept aussi démesurément vain, on a besoin d’un peu d’autodérision dans la balance, ce dont je suis certaine que Geneviève Schmidt est capable. Ça prendrait une narration plus baveuse, à la Un Souper presque parfait, pour que le public québécois retrouve en plus grand nombre le plaisir d’écouter cette téléréalité régressive de fin de soirée et de rigoler un peu avant le dodo.

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