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Les pires désagréments en avion

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Ah, le voyage! Quel plaisir de la vie que de découvrir de nouveaux coins de la planète pendant quelques jours, parfois même quelques semaines (au yâble les RÉER!).

Pour se rendre à ces merveilleuses destinations, l’avion demeure le moyen de transport le plus populaire et le plus sécuritaire (#Titanic #neverforget). Quoiqu’il soit généralement très agréable de voyager en avion, il reste que certains éléments peuvent rendre l’expérience un peu moins plaisante. (Oui, je sais que je me plains le ventre plein.)

Voici donc un top des pires désagréments vécus lors d’un vol :

1- Les gens nu-pieds

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Ok. Je comprends que tu veux être au summum du confort pendant ton vol de 2 heures, mais ça te donne quand même pas le droit d’agir comme si t’étais tout seul dans ton sous-sol de chalet, les rideaux fermés.

Moi aussi, j’aimerais ça être en nu-pieds 24 heures sur 24, mais il y a des endroits où c’est pas tant approprié, comme dans un avion par exemple (à la banque, c’est assez ordinaire aussi).

Ah oui, pis se décrotter les ongles avec la fourchette en plastique du diner, j’suis pas mal sûr que ça enlève une partie de ton âme.

2- La puissance de succion de la toilette

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En flushant la toilette d’un avion, j’ai toujours peur de me faire aspirer dans la cuve. Par réflexe, je baisse toujours le couvercle pour éviter que l’effet de succion ne m’arrache mon chandail de sur le corps.

Bon, c’est vrai que c’est pas mal exagéré, mais au moins, je risque pas d’avoir le cul coincé dans la toilette pendant tout un vol comme cette madame qui a flushé alors qu’elle était toujours assise sur la bol. (C’est sûrement une légende urbaine, mais j’en fais quand même des cauchemars.)

3- La mappe jamais à l’échelle

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Quand tu fais un voyage Montréal-Toronto, que tu souhaites avoir un bref estimé de la distance qu’il reste à faire et que l’avion cache tout le trajet parce qu’il est de la grosseur du Québec.

De l’information pertinente.

4- Les ballonnements

Quel véritable plaisir que se sentir gonflé pendant toute la durée d’un vol! Qui n’a jamais rêvé d’avoir l’impression que 8 ballons de fête étaient pognés dans ses intestins? Surtout que l’avion est l’endroit tout désigné pour avoir des gaz quand 9 personnes sont assises dans 10 pieds carrés.

Et si tu retiens tout cet air à l’intérieur de toi pendant plusieurs heures avant de sortir de l’avion, la rumeur veut que t’aies mal au ventre. Je vous confirme que c’est pas une rumeur.

5- Les bébés qui braillent

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Je n’ai rien contre les bébés. Même que je veux d’ailleurs en fabriquer un sous peu. Sauf qu’il faut avouer qu’il y a difficilement un son plus agressant qu’un bébé qui pleure de toutes ses forces. Surtout non-stop durant un vol Montréal-Paris.

(Pour les parents offusqués, merci de télécharger la sonnerie suivante sur votre cellulaire.)

6- La mauvaise gestion des sièges

Je m’adresse ici aux personnes qui abaissent leur dossier de siège comme si leur vie en dépendait. CALMEZ-VOUS. Prendre une seconde au lieu de cinq pour rabattre votre siège ne contribuera pas à trouver un traitement contre le cancer.

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Si vous avez un torticolis et êtes incapable de regarder ce que votre voisin arrière fait, allez-y doucement et tout va bien se passer. Ça lui laissera le temps de gérer son cabaret au lieu de recevoir son iPad suivi de sa soupe aux tomates sur les cuisses.

La direction vous remercie.

7- Les applaudissements (et la honte qui vient avec)

“Bravo au pilote! Il a réussi à faire son travail adéquatement. Applaudissons-le pour le féliciter.”

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Si vous applaudissez lorsque l’avion touche le sol, j’espère que vous le faites aussi quand votre comptable vous remet votre rapport d’impôt complété. Oui, je comprends que le pilote, contrairement à votre comptable, tient votre vie entre ses mains, mais ça reste tout de même une tâche assez commune dans son métier. C’est comme faire un changement de pneus pour un mécanicien.

Pour faire changement, applaudissez le chauffeur de la STM une fois rendu à destination. Il s’en souviendra pour le reste de sa vie.

8- Le capitaine qui fait son one-man show

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Je te félicite d’avoir une excellente job ainsi que les capacités nécessaires pour faire voler une machine en métal de plusieurs tonnes dans les airs, mais je te demanderais de t’en tenir au strict minimum quand tu t’adresses aux passagers. On a payé pour que tu nous amènes du point A au point B. Pas pour assister à ton spectacle (à moins que tu sois le commandant Piché).

Aussi, juste pour que tu saches, quand on entend l’interphone s’allumer, ça provoque un petit stress. Parce qu’habituellement, quand le capitaine fait une annonce, c’est rarement des bonnes nouvelles; c’est soit pour nous avertir qu’une secousse de turbulences s’en vient ou qu’un problème quelconque est survenu. J’ai jamais entendu parler d’un vol où le capitaine avait annoncé que tous les passagers avaient gagné une participation à La Poule aux œufs d’or.

Autre truc qui énerve les passagers : ça coupe le film. T’essayeras de te remettre dans le mood pour regarder Endorphine après 6 interruptions.

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9- Le sommeil

Le sommeil, comme dans “pas-de-sommeil”. Heureusement, je fais partie des chanceux qui n’ont pas trop de difficulté à dormir dans un avion. Bon, je vous avoue que je me suis jamais réveillé en étant satisfait de la qualité de ma sieste, principalement parce que j’entrouvre les yeux au moindre son étrange et/ou que je me réveille avec le cou cassé. (Je refuse toujours de trainer un beigne gonflable dans mes valises. Ça heurte mes valeurs.)

Ah oui, et ceux qui ont des lits en première classe, oui, c’est de la haine que vous voyez dans mes yeux quand je croise votre regard pendant l’embarquement.

Sur ce, bon vol à tous!

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Et n’oubliez pas d’applaudir votre chauffeur d’autobus en rentrant chez vous.

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