Les meilleurs achats de produits faits de matières recyclées ou recyclables

URBANIA et Cascades Fluff & Tuff^® s’unissent pour rappeler l’importance du recyclage et vous présenter des produits bons pour l’environnement.

Ce n’est pas super glorieux, mais c’est en regardant l’émission Un souper presque parfait que j’ai compris que le recyclage avait fait son bout de chemin dans la tête des Québécois.es. C’était pendant la légendaire série d’épisodes avec Julien Bernatchez. Quelqu’un (pas Julien) a tout bonnement dit à table : « Ben oui je recycle! Depuis deux ans! » S’est ensuivi un silence et un très gros frette ou, comme on appelle ça dans le milieu, un bon moment de télévision.

C’était magnifique de voir que personne à part ce monsieur n’acceptait que quelqu’un ait COMMENCÉ à recycler en 2014. On connaît le recyclage. Il fait partie de nos vies. Et on sait que les Québécois.es font un grand effort citoyen pour mettre les bonnes choses dans le bon bac. Bravo les Québs!

C’est une très bonne chose, car (moment à la fois éducatif, inquiétant et prometteur de l’article) le Québec vit une crise de gestion des déchets. En effet, une grosse partie de l’industrie du recyclage a longtemps reposé sur le fait qu’on vendait notre matière recyclable à d’autres pays. Principalement à la Chine, qui, depuis plus ou moins cinq ans, a commencé à nous refuser beaucoup de notre recyclage. C’est triste, parce que de 2009 à 2019, les Québécois.es ont aussi diminué leur production de déchets domestiques de 39 %.

La solution à ce problème est pourtant simple : créer une industrie locale de produits fabriqués à partir de matières recyclables ou recyclées. Il faut que les entreprises fassent des produits recyclés ou recyclables et que les bonnes gensses du Québec achètent lesdits produits.

Et j’ai une bonne nouvelle : c’est déjà en train d’arriver! Voici donc un palmarès de quelques types de produits que tu peux recycler, ou qui sont fabriqués avec des matières recyclables, histoire de faire avancer les choses et que la planète soit un peu moins en feu.

Le recyclage du textile est vraiment un bon geste ecofriendly, et voici quelques comportements à adopter au lieu de mettre ses vieux vêtements dans un bac (peu importe sa couleur).

On peut aller porter les vêtements dont on ne veut plus dans les friperies. Le Chaînon, Renaissance, Village des valeurs, alouette : le choix ne manque pas, et en plus d’habiller quelqu’un pour pas cher, chaque vêtement qu’on donne risque moins de se ramasser dans les sites d’enfouissement.

Je recommande aussi de réparer les vêtements. C’est très valorisant de savoir coudre, et ça meuble facilement 15 minutes de conversation avec une tante que tu ne vois pas souvent. Et même si ce n’est pas toujours parfait, il existe des situations dans lesquelles des pantalons mal recousus font tout à fait l’affaire… Pendant un confinement, par exemple.

En passant, il y a aussi des centres de dépôt qui recyclent les tissus. Voici quelques adresses.

Saviez-vous que c’est possible d’acheter des vêtements recyclés ET neufs? En effet, les entreprises offrent de plus en plus de vêtements en fibres recyclées. Parmi mes préférées, Oraki, une entreprise canadienne, fait de mauzusses de belles tuques avec des fibres textiles véganes recyclées.

Quand vient le temps de s’hydrater ou de faire le petit party, la règle est assez simple. Tu peux boire dans pas mal tout sauf du plastique. Car étant donné qu’ils se recyclent presque à l’infini, le verre et l’aluminium sont pas mal plus simples à recycler que le plastique!

D’ailleurs, le taux de retour des bouteilles de verre brunes (la bière) est de 94 % au Québec. Encore bravo à nous!

Cela dit, si tu mets une bouteille de bière au recyclage, il est environ 100 % sûr qu’elle ne sera pas recyclée. Bouuuhhh!

Le fait de consigner ses bouteilles est l’une des formes de recyclage les plus efficaces. Une bouteille de bière peut être recyclée jusqu’à 15 fois avant d’être à nouveau transformée en autre chose. C’est comme de la magie, mais intéressante. De plus, si tu es un.e Montréalais.e qui n’a pas le courage d’aller porter ses bouteilles vides au dépanneur, tu n’as qu’à les laisser devant chez toi. Quelqu’un dans le besoin va fort probablement les ramasser et récolter l’argent de la consigne. La morale de cette histoire : dans le doute, soyez smattes.

Un projet pilote a d’ailleurs été mis sur pied avec la SAQ afin que les bouteilles de vin soient enfin consignées. Il a été lancé en juillet 2021 et vise à augmenter le taux de recyclage des bouteilles en verre en faisant un meilleur tri de départ.

Sur une note plus pratico-pratique, consigner ses bouteilles évite que de la vitre cassée se ramasse sur les convoyeurs de triage des usines de recyclage. C’est compliqué et dangereux pour le personnel de trier des bouts de verre tranchants. Ce serait gentil de leur éviter ça, parce que oui, c’est la job de quelqu’un de trier nos déchets. J’en profite pour passer un message de ma source anonyme trieuse de matières recyclables : non… des couches pour bébés… utilisées… ça ne va pas dans le recyclage… Seigneur.

Si vous voulez combiner efficacité et écologie, essayez d’avoir de meilleures habitudes d’achat des produits qu’on se procure très souvent, comme les essuie-tout et le papier hygiénique.

Un bon exemple d’entreprise bien de chez nous à encourager à ce chapitre serait Cascades, grâce entre autres à sa gamme Cascades Fluff & Tuff^® Enviro. Cascades est écoresponsable depuis bien avant que ça soit à la mode d’en parler. Tous les bénéfices pour l’environnement de cette gamme sont facilement observables :

– C’est une gamme de produits qu’on utilise au quotidien et dont l’approvisionnement de fibres est certifié. Par exemple, la gamme Enviro est faite à 100 % de fibres recyclées.

– La gamme Enviro, comme l’ensemble des produits Cascades Fluff & Tuff^®, est offerte dans un emballage fait à 100 % de matières recyclées. N’oubliez d’ailleurs pas de mettre le mandrin dans le bac de recyclage! (Le mandrin, c’est le rouleau de carton dans le centre. Tu vois? On a appris quelque chose.)

– Si on la compare à la moyenne de l’industrie nord-américaine des pâtes et papiers en 2020, Cascades sauve 31 millions d’arbres de l’abattage et économise l’équivalent de 7 heures de chute Niagara en eau par année en choisissant la fibre recyclée pour ses produits.

– Finalement, c’est local. C’est ton voisin qui fabrique des essuie-tout et ton papier hygiénique! Ce qui implique qu’en plus d’être fait à 100 % de fibres recyclées, ton papier n’a pas eu à prendre l’avion pour se rendre à toi. Ce qui est aussi vraiment pas pire pour la planète.

En conclusion, je le rappelle, on est en crise de gestion des déchets et tous.tes les expert.e.s s’entendent pour dire que la solution réside dans la localisation de notre recyclage. On a besoin d’un mode de consommation circulaire plutôt que linéaire, un mode où on achète québécois, on recycle québécois et on (r)achète québécois.

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Cascades est une entreprise bien de chez nous qui offre des produits dont les emballages sont faits à 100 % de matières recyclées. Apprenez-en plus sur les engagements de Cascades envers l’environnement ici.