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Entrepreneuriat

Les entrepreneurs de talent

Présenté par
Banque Nationale

URBANIA et la Banque Nationale s’unissent pour vous présenter trois artisans extraordinaires qui réalisent leur rêve en vivant de leur art.

Travailler de ses mains, créer quelque chose à partir d’une passion : l’artisanat est fascinant et magnifique. Et qui n’aimerait pas se vanter d’avoir du succès en vivant de sa passion? Ça semble utopique, mais c’est possible, si on n’oublie pas que l’art, ça demande énormément de travail EN PLUS d’un talent naturel.

Et vivre de son art, c’est encore une autre affaire. Parce qu’avoir la capacité de créer du beau, ça ne veut pas dire être capable de le vendre, ce qui dépend plutôt de son profil d’entrepreneur. Et nous savons tous et toutes que pour vivre dans cette société, eh bien il faut gagner de l’argent! Nous avons donc rencontré trois personnes qui ont su allier art et entrepreneuriat pour aujourd’hui vivre leur rêve. Et devinez quoi? Elles ont accepté de partager leurs secrets avec nous. Bienvenue dans leur monde!

Le métier de coiffeur.euse

Les coiffeuses et coiffeurs, indispensables, exercent un métier connu dont la dimension artistique a pour chacun une importance plus ou moins grande. Dans tous les cas, c’est un métier qui offre plusieurs avenues entrepreneuriales intéressantes. Outre la spécialité choisie, on peut être employé.e, travailleur.euse indépendant.e, ou ouvrir son propre salon, comme l’a fait MJ.

La petite histoire de MJ

Coiffeuse de formation, MJ est aujourd’hui reconnue pour ses talents de coloriste, son salon nouvelle vague vraiment branché et sa personnalité aussi colorée que les cheveux de ses client.e.s!

« Tu ne viens pas chez Apart Studio si tu as besoin de te faire couper les cheveux : tu viens chez Appart si tu as un désir de te faire couper les cheveux. Pour moi, la nuance est importante », explique MJ en parlant de son salon de coiffure, qui a vu le jour il y a deux ans. Cette vision de son métier, une vision plus artistique, cette native de la Rive-Sud l’a depuis le jour où, adolescente, elle a découvert la coiffure lors d’un défilé de mode. Jusque-là, elle n’avait jamais imaginé que se faire couper les cheveux pouvait être autre chose qu’une nécessité!

Le secret de sa réussite

« J’ai toujours eu de la difficulté à évoluer dans un environnement où je n’avais pas le contrôle à 100 % », et c’est de là que c’est parti, explique-t-elle. Lorsque le salon où elle travaillait a décidé qu’il voulait désormais des employés plutôt que des travailleurs indépendants, elle est partie. N’ayant jamais eu de formation en entrepreneuriat, MJ s’est lancée dans la création d’un salon tête première, sans aucun plan ni aucune stratégie. Alors comment a-t-elle réussi à créer ce salon où les réservations se font des mois à l’avance et où toutes les personnalités québécoises vont se faire coiffer?

Réussir sans stratégie, très peu d’entrepreneurs y arrivent. Pour MJ, ça a été beaucoup d’essai-erreur et de travail acharné : « Je travaille vraiment beaucoup, tous les jours, et je suis vraiment passionnée par ce que je fais. Toutes mes actions sont drivées par mon métier », explique la jeune coloriste, qui a appris à tout voir comme une occasion à saisir. Même lorsqu’elle voyage, elle essaie de rencontrer les coiffeur.euse.s du coin. On parlait de talent et de travail acharné tantôt? Ajoutez-y beaucoup de détermination.

Pour découvrir les créations de son salon: cliquez ici

Le métier de joaillier.ère

Depuis toujours, les humains utilisent des bijoux comme ornements corporels. Le métier de joaillier.ère est donc très vieux, et très précieux (wink). Mais si tous les enfants ont une phase de fabrication de bijoux, le réel métier de joaillier.ère est délicat et complexe, en plus de demander un bon côté entrepreneurial, car il faut bien les vendre, ces bijoux!

La petite histoire de Gabriel

Artiste dans l’âme depuis toujours, Gabriel s’est retrouvé joaillier un peu par hasard. Pendant des études en arts visuels fructueuses en explorations au Cégep de Saint-Laurent, il s’est retrouvé dans un cours de taille de pierres précieuses. Ça a été le coup de foudre. Il est maintenant copropriétaire de l’entreprise Amour de soi avec sa copine. Leur objectif avec leur art? Aller à l’encontre de la tendance actuelle du marché, inondé de bijoux jetables. Ils créent donc des bijoux en argent ou en or massif, uniques ou en série limitée, à des prix abordables. Pour Gabriel, démarrer son entreprise dans la joaillerie a été l’occasion de combler à la fois son côté entrepreneur et son côté créatif. « C’étaient deux côtés de moi-même que j’aimais beaucoup », explique-t-il. Mais ces temps-ci, il remarque que le côté gestion de l’entreprise prend de plus en plus de place dans sa vie, l’empêchant de réaliser tous les projets créatifs qui lui tiennent à cœur. Est-ce que l’art et l’entrepreneuriat sont toujours compatibles ou est-ce que l’un doit nécessairement prendre le dessus sur l’autre?

Le secret de sa réussite

« Si tu veux vivre de ton art, il faut que tu sois capable de vendre tes œuvres », affirme Gabriel. Voilà une des grandes leçons que son entourage lui a apprises. « Si tu veux vivre de ta passion, il faut vendre ton art, tu n’as pas le choix. Si tu es un ou une artiste visuel.le, tu dois appeler les galeries; si tu fais des bijoux, il faut que tu entres en contact avec les bijouteries. » Gabriel travaille présentement sur un bon nombre de projets personnels en parallèle à la gestion de son entreprise, histoire de retrouver l’équilibre entre création et entrepreneuriat.

Pour découvrir les créations d’Amour de soi: cliquez ici

Le métier de parfumeur.euse

« C’est vraiment un drôle de métier. » Ce sont les mots d’Aldo, parfumeur depuis de nombreuses années. Exercer ce métier, selon lui, c’est se retrouver du jour au lendemain plongé dans un monde où toutes fragrances sont importantes – même celles qui sont dites inodores. Et vivre au rythme de son nez, c’est tout un autre rythme de vie!

La petite histoire d’Aldo

Aldo a commencé sa carrière d’artiste avec la photo. Sa gang d’amis et lui déambulaient dans les rues, certains créant de l’art visuel, lui capturant le tout avec son objectif. En 2015, un ami lui propose de créer un laboratoire. Et pas de n’importe quel type : un laboratoire de parfumerie. Ce qu’on ne vous a pas dit, c’est que le père d’Aldo était chimiste. On peut dire que ça a aidé. C’est ainsi qu’est née l’entreprise Les Vides Anges. Mais la photo n’a pas quitté l’esprit du parfumeur, même qu’elle l’inspire au quotidien : « Il y en a qui créent un parfum en voyant une peinture. Pour d’autres, c’est comme écrire une histoire. Moi, lorsque je crée un parfum, je le vois en photo. Je vois les couleurs, les petites touches spéciales. » Et c’est ce qu’il cherche à recréer en parfumerie : la réalité. « Dans beaucoup de produits de beauté, tout est axé sur la perfection. Nous, on veut intégrer des notes imparfaites, on veut que nos produits soient réalistes, nuancés. »

Le secret de sa réussite

Cette vision du monde l’a guidé dans toute sa carrière entrepreneuriale. Ce qu’il préfère? Faire des erreurs! « Quand tu travailles pour toi-même, tu fais tout. Tu vis avec tous les bonheurs et les misères. Les erreurs, c’est la plus belle chose qu’on a lorsqu’on crée pour soi-même », explique l’entrepreneur. Pour lui, réussir, c’est faire les choses différemment, c’est créer quelque chose que personne d’autre n’a encore fait. Et cette différence, c’est dans les erreurs qu’elle se trouve : « J’aime ça quand je fais une gaffe, car c’est à partir de là que je crée quelque chose de nouveau. »

Pour découvrir les créations des Vides Anges: cliquez ici

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Les histoires de MJ, de Gabriel et d’Aldo vous ont donné envie de vous lancer en affaires, vous aussi? Tout commence par de bons conseils et un accompagnement adapté à la réalité de votre entreprise. Pour vos questions, Banque Nationale est là.