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Je ne sais pas s’il y aura un #2 et encore moins un #3 à cette nouvelle série que je viens de créer parce que j’ai la vilaine tendance à partir des séries d’articles sur mon blog personnel, mais à oublier de les entretenir…De toute façon, juste watch moi!
Le but de cette nouvelle série sera de rendre hommage à ces objets, appareils et/ou technologies qui n’ont pas réussi à passer au travers l’épreuve du temps. Que ce soit le Pepsi Crystal, UBI (le supposé successeur du Vidéoway, qui s’est fait littéralement upstager par les Internets) ou encore le Sega 32X, tous ont comme point commun de ne plus exister et de me faire sourire lorsque je pense à eux. J’irais même jusqu’à dire que je suis presque fasciné par ce genre de choses. “Presque”, parce que dans le fond, je m’en fous un peu et que je n’ai pas le temps d’approndir ma passion. Comme tant de choses que j’effleure, mais que je ne pénètre pas. En tout cas…
On commence en grand avec un “incitatif à la consommation” du genre des Points du Club Z, des dollars Canadian Tire ou des autres Air Miles, le créateur d’un gros buzz qui a duré au moins deux semaines en 1990: le Club Multi-Points.
Télécino!:
Faque comme vous le voyez, cet objet était extrêmement fresh et absolument voué à la désuétude. Parce que mon père travaillait à la Banque Nationale, on avait été ciblés comme famille-test, et on avait été parmi les premiers à pouvoir accumuler des points. Moi, j’étais maniaque. Il y avait deux manières de ramasser des points. Méthode numéro un: pitonner manuellement sur la genre de calculatrice un code qu’on vous remettait à l’achat de certains produits dans certains établissement. Ça, c’était la méthode poche. Méthode numéro deux: regarder éternellement TVA (ou plutôt Télé-Métropole dans le temps…) et attendre qu’un symbole Multi-Points apparaisse dans le coin supérieur droit de l’écran. Là, quand ça arrivait, tu te garrochais sur ta pitonneuse et tu allais littéralement la coller dans la vitre de la tévé. Un rectangle blanc se mettait à flasher dans le coin et ça, c’était un code que la machine comprenait grâce à des capteurs. Si tu avais bien fait ta job d’attardé mental, ta petite machine te congratulait d’avoir 10 points de plus. Et des mois plus tard, à 12 ans, tu pouvais enfin t’acheter la cafetière dont tu rêvais.
En fait, ce système de récompense est mort à peu près six mois plus tard, et on a jamais profité de nos points accumulés. J’aurais aimé être au meeting où le président de la patente a dit: “OK, fuck off, on tire su’a plogue, ça pogne pas notre esti de bébelle.”
Repose en paix, calculette du Club Multi-Points, tu étais un peu comme Michael Jackson: tu as donné bien du fun à un ti-cul de douze ans…