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Les commerces les plus design de Montréal

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Commerce Design Montréal, c’est une initiative de la Ville de Montréal qui a sélectionné des commerces d’un peu partout en ville pour l’excellence de leur design. En dix jours, URBANIA présente les vingt lauréats de 2015.

Mylène B

Situé au 5259 Saint-Laurent, au coin de Maguire, la petite boutique de Mylène Bélair offre à ses clients une vue sur l’atelier de création. Dans un décor moderne et minimaliste, il est possible d’admirer les œuvres de la designer québécoise, ainsi que quelques collections de bijoux. Le commerce est à l’image des vêtements, épuré et raffiné. On accède à l’atelier qui se trouve à l’arrière du magasin par de petits escaliers qui mènent à une mezzanine à peine camouflée par un mur blanc. Les moulures au plafond sont d’origine et repeintes en blanc. Le fibrociment est l’élément clé de la décoration et permettent de modifier le décor selon les collections. Le mur de briques et les lampes accrochées par des câbles en métal qui diffusent une lumières feutrées viennent appuyer le côté industriel. C’est à naturehumaine architecture et design que l’on doit cette innovation.

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photos: Adrien Williams

Guillaume

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Tous les clients de la boulangerie artisanale Guillaume sont invités à observer les boulangers dans leur travail. La boutique est conçue de façon à ce que l’artisan et l’acheteur soient en contact. Déménagés depuis un an au 5132 Saint-Laurent, Valériane Lamirande-Gauvin et Guillaume Vaillant ne voulaient pas perdre le contact avec le client qu’il était possible d’avoir dans leur précédent local qui était beaucoup plus petit. Tout le commerce est donc à aire ouverte, dans un décor de type industriel, du aux machines de métal et au four qui trône en plein centre. L’image contraste avec le design habituel des boulangeries plus classiques. La grande baie vitrée invite la lumière à y entrer et de grandes bandes jaunes attirent l’œil des passants. Un ingénieux jeu de panier de métal est installé comme présentoir et est gardé par une clôture noire. La conception est une réalisation de Laurent Mc Comber.

Photos: Steve Monpetit

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Le Furco

Bar Furco

Situé dans une petite rue du centre-ville à l’abri des regards, au 425 rue Mayor, le Furco sert boissons et bouffe dans un ancien entrepôt de la Canadian Fur Company. Zébulon en a conservé la carcasse et la plupart des murs, des colonnes et des plafonds ont été dégarnis, donnant une impression de vieille usine abandonnée. Le plafond très haut et le système de ventilation visible ajoutent à cette impression. Le côté plus brut tranche avec la sophistication du luminaire qui serpente la salle au complet, en passant par la cuisine à aire ouverte, pour finir sa course devant une immense fontaine qui sert de lavabo. Certaines lampes sont plus traditionnelles tandis que d’autres mélangent bois, verre et métal pour un alliage plus complexe. Les éléments du menu sont transcrits sur des feuilles, puis épinglés après une sorte de roulette industrielle devant la cuisine. Une myriade d’éléments contribue à rappeler le passé de l’établissement.

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Photos: Amielle Clouâtre

Hof Kelsten

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La boulangerie de Jeffrey Finkelstein aux allures épurées et brutes siège au 4524 Saint-Laurent. La façade qui donne sur la rue est tout en verre, créant un lien direct avec les passants et permettant à la lumière de pénétrer le commerce. On retrouve peu de fioritures, le plafond est en ciment inégal et le comptoir est en bois laissant apercevoir les tuyaux couleur rouille qui soutiennent la structure. Il en va de même pour les murs de bois tachetés de plâtre. Le nom en néon vert fluo qui trône au-dessus du comptoir abonde dans le même sens. Fait intéressant, derrière les présentoirs, une vitre permet de jeter un coup d’oeil sur la cuisine, donnant une autre perspective. Une grande table au centre rend le lieu plus convivial, invitant les clients à partager l’espace. Encore un travail impécable signé Zébulon Perron.

Photos: Amielle Clouâtre

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Le Manitoba

Situé au 271 Saint-Zotique Ouest, le Manitoba présente un design à l’image de sa cuisine. Elisabeth Cardin et Simon Cantin proposent un décor industriel et urbain, mais aussi inspiré de la forêt. Un pari incertain réussi avec brio. Ainsi, une partie du plafond est fait de troncs de cèdres sans écorce, à peine travaillés qui laissent passer la lumière et certaines lampes sont en peaux imprimées d’images représentant du gibier. Le contraste avec le reste de la salle est frappant. Le fond du commerce est peint en noir, le mur servant d’ardoise. Les plafonds sont très hauts et quelques électroménagers datant des années 50 sont disséminés çà et là. Une immense porte de garage en verre s’ouvre sur une cour intérieure qui laisse entrer le soleil en fin d’après-midi. Le bar est fait d’assemblage de poutres et un fini vernis vient compléter le tout. Un alliage réussi d’urbanité et de nature, offert par La Firme.

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Photos: Ulysse Lemerise / Photos design par Adrien Sorin

Pizzeria N 900

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Nichée dans l’enceinte du théâtre Outremont, la Pizzeria N 900 est toute petite et faite en long. Mélanie Mailhiot propose une ambiance italienne à souhait dans un décor somme toute, assez sombre, sans exagération. Sur la terrasse à l’européenne, on se croirait à Naples. Une bicyclette peinte en jaune avec une jolie boîte de bois annonce l’emplacement du restaurant. Un cellier de verre trône au-dessus du bar et des baristas affairés. Les luminaires sont très graphiques, tout comme le plancher et le mur est constitué de céramiques blanches éclatantes. Une lumière chaude se dégage de l’établissement. Quelques tabourets jouxtent la vitrine, tandis que des banquettes couvrent l’arrière. Un travail élégant et réussi signé BlazysGérard.

Photos: Jean Longpré

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Impasto

Le restaurant, situé au coeur de la Petite Italie au 48 Dante allie tradition et modernité dans un décor élégant, mais sobre. Stefano Faita ne renie pas la mère Patrie comme en témoignent les nombreux éléments qui rappellent l’Italie. C’est le cas des bouteilles de San Pellegrino posées sur des étagères le haut d’un mur, des multiples produits italiens disposés bien à la vue, du marbre et de la céramique. C’est un vestibule en verre qui accueille les visiteurs dès leur entrée. À leur droite, un grand miroir permet de diffuser plus de lumière. De petites tables de marbre parsèment l’établissement, assorties de robustes chaises de bois. La cuisine à aire ouverte, gardée par un bar en petites céramiques blanches, donne l’impression aux clients qu’ils sont presque dans la cuisine, puisqu’il leur est possible de manger face aux cuisiniers. Une oeuvre classique et dynamique signée Zébulon Perron.

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Photos: Amielle Clouâtre

Le Rosemont

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Renaissant des cendres de l’ancien Pub Rosemont, l’établissement de la famille Lévesque offre maintenant une atmosphère à l’opposé de celle qui y régnait depuis presque 30 ans. La terrasse, bordée d’un jaune vif attire les passants et les invite à découvrir le décor élégant et chaleureux créé par Zébulon Perron. Plusieurs des banquettes et des bancs sont en cuir blanc et sont tous modelés sur mesure. Le plafond est un élément central, il est couvert de petites lattes de bois et surmonté de luminaires impressionnants de couleur cuivre qui rejettent une couleur orangée et chaude. Une céramique bleu-gris forme la base du bar et vient éclairer l’établissement, tout comme les nombreux miroirs qui tapissent les murs et qui agrandissent la perception de l’espace. Une adresse élégante et chaleureuse.

Photos: Amielle Clouâtre

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Le Balconier

La façade du 1589 Mont-Royal Est annonce déjà le souci du propriétaire Réjean Laprise pour le design graphique. L’enseigne se plie et invite les passants à venir voir plus loin. L’aménagement de la boutique de mobilier d’extérieur donne l’impression d’être dans une ruelle verte. D’un côté, on retrouve des simulations de petits balcons et de cours dissimulés entre de larges panneaux de bois foncé. L’éclairage est vif et les luminaires intégrés au plafond font presque la totalité de la surface, donnant un éclairage naturel à l’établissement. Le vert lime du mur s’agence avec le gris-bleu de la céramique du sol. Le dessus du comptoir est constitué de planches de chêne récupérées.

Une réalisation signée Lafontaine Langford architectes.

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Photos: Réjean Laprise / Marie-Eve Rompré

Cahier d’Exercices

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La boutique située au 369 Saint-Paul Ouest impressionne par la force de son design et son minimalisme. Les murs de brique et de pierre peints de noir, traversés de bois et de métal plongent le client dans une atmosphère industrielle qui appartient au passé de l’établissement. Dès l’entrée, un drôle de jeux de réflexion avec le plafond donne l’impression que le local est deux fois plus haut. Une lumière éclatante provient du fond de la salle, du mur de miroir blanc qui prolonge l’espace. Des colonnes d’origine rouge vermillon contrastent avec les couleurs plutôt neutres du reste de l’endroit et ponctuent la découverte des lieux. Les cabines d’essayage sont dissimulées dans le mur étagère qui présente les produits luxueux offerts par Laura Gurantiano. On accède même à un foyer moderne qui chauffe l’espace l’hiver. C’est à Saucier + Perrotte Architectes que l’on doit cet impressionnant aménagement.

Photos: Marc Cramer

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Mesón

Le restaurant, situé au 345 rue Villeray attire le regard très vite, grâce à l’immense vitrine qui couvre la superficie sud du bâtiment et qui s’ouvre en été. On aperçoit rapidement la cuisine à aire ouverte, tout au fond. Cette dernière est recouverte de céramique à motifs bleue et blanche qui évoque l’Espagne. Le bar trône en plein centre de l’établissement tenu par Victor Afonso, Sebastien Muniz, Pedro Oliveira et la chef Marie-Fleur Saint-Pierre. Les verres à vin sont accrochés à un imposant porte-verre en métal noir. On observe une touche industrielle grâce aux luminaires d’usine et au béton. De petites tables rondes disséminées partout s’agencent avec des banquettes. Le mur en bois contre-plaqué ajoute une touche de convivialité à l’ensemble qui se veut déjà chaleureux de par sa configuration. C’est Surface3 qui a su insuffler cette chaleur à l’établissement.

Photos: Surface3

Kyozon

Le restaurant japonais a pignon au 1458 rue Crescent au cœur de commerces et restaurants animés. Ne donnant pas dans la demi-mesure, c’est la hauteur des lieux qui attire l’attention en entrant. Il est installé dans un bâtiment historique. De larges poutres de métal avec ses joints visibles ponctuent l’espace. Le bar est central et illuminé par un grand puits de lumière situé en haut de la mezzanine. Un jeu de cordes et d’imposantes lampes industrielles donnent presque l’impression d’être dans un port. Plusieurs éléments japonais parsèment le parcours, dont les barils de saké qui surplombent la cuisine, créant un contraste entre tradition et modernité. Les tuyaux apparents et les murs de briques ajoutent au sentiment brut qui règne dans le restaurant festif créé par Andres Escobar et associés.

Photos: Nick Shapiro

Mimi la Nuit

Niché au coeur du vieux port, au 22 rue Saint-Paul Est, l’établissement, à la fois bar et restaurant a trouvé refuge dans un vieux bâtiment en murs de pierres peints en noir. Le matériau est aussi présent à l’intérieur rappelant le passé du local tout comme le plafond dont on distingue les poutres ancestrales en bois. Une touche de finesse beaucoup plus moderne vient s’ajouter au décor par les luminaires de cuivre, de nombreuses parois de verre et du marbre. L’établissement baigne dans une lumière orangée qui lui confère une ambiance feutrée. La Firme signe cette réalisation qui a su créer une tension entre « le brut et l’actuel ». Le commerce d’Edward Zaki et de Jeff Stinco est divisé en trois temps, l’avant étant plus un bar et l’arrière, un restaurant plus illuminé et en haut, une salle pour les groupes.

Photos: Randall Brodeur

Galerie LeRoyer

On ne distingue pas d’emblée ce qui diffère la galerie LeRoyer d’une autre. Il suffit pourtant de pousser la porte du 2170, rue de la Montagne, pour comprendre le travail qui y a été réalisé. Les murs sont blancs, pour laisser toute la place aux oeuvres exposées. Les lumières mettent l’accent sur ces dernières, comme pour leur laisser tout l’espace nécessaire et diffusent une lumière agréable. Au centre, un escalier massif, fait de béton à la base et de verre jusqu’au sommet, ouvre la voie vers le deuxième étage. Un verre aux teintes bleutées le garde, seule touche de couleur dans tout l’établissement à l’exception faite des tableaux. Offrant une décoration simple et épurée, la Galerie de Brian Brisson est étonnement chaleureuse, grâce à la conception de Gupta architecture.

Photos: Stéphane Brügger

Au Pain Doré

On retrouve la boulangerie au 5214, chemin de la Côte-des-Neiges. La petite façade trompe l’oeil, puisque le commerce est bâti en profondeur. Le plafond accentue en accentue la longueur avec un agencement aléatoire de lattes de bois qui laisse passer les lumières et qui crée du dynamisme dans l’espace. Tout au fond, une petite salle à manger dans une salle vitrée qui invite la lumière à entrer et les clients à s’asseoir un moment. Les couleurs grises, blanches et noires détonnent avec les traditionnelles boulangerie aux couleurs chaudes et des comptoirs en bois sont installés un peu partout. Du tout résulte une boutique contemporaine, loin des Pain Doré habituels. On doit ces transformation à Naturehumaine.

Photos: Adrien Williams

Simons

Bien visible du stationnement des Galeries D’Anjou, le magasin en impose de par sa taille et sa décoration extérieure, faite de petits points blancs et verts qui s’illuminent la nuit venue. Les deux étages sont à aire ouverte, mais bien structurés, permettant aux visiteurs de se sentir libre de flâner sans perdre la tête. L’entrée est décorée d’immenses lanternes situées au-dessus d’une structure de lattes de bois peintes en blanc. La section jeunesse est plus dynamique et colorée, tandis que la section pour femmes est beaucoup plus sobre et classique. Décoration intéressante à l’étage, on retrouve des têtes de cerfs fait de métal accrochés au mur. Lemay Michaud a réussi le pari de créer un espace chaleureux dans un centre commercial et cela relève de l’exploit.

Photos: Marc Cramer

Privé par David D’Amours

Le salon de coiffure niché dans un édifice historique au 360 Notre-Dame Ouest porte très bien son nom. La séparation de l’espace, tel que la cloison autoportante en métal blanc qui sépare le passage des chaises où travaillent les coiffeurs, crée une intimité particulière pour le client. Accueillis tout d’abord par un bureau élégant devant un mur de pierre, les visiteurs sont ensuite dirigés vers la salle d’attente aux allures de lounge qui invite à prendre son temps. La lumière s’adapte à chaque section du commerce. Elle est plus tamisée et chaude dans les lieux d’attente et plus franche dans les stations de travail. Bien qu’il soit situé dans un demi-sous-sol, de grandes fenêtres permettent à la lumière naturelle de pénétrer le salon, lui donnant de l’éclat. Un raffinement moderne qui s’agence bien avec le style rustique des murs de pierre. Le salon est une réalisation signée Blazys Gérard.

Photos: Adrien Williams

Ramacieri Soligo

Étonnamment grand, le commerce des Ramacieri surprend par l’organisation maître qui y règne. Situé au 815 avenue Querbes, le lieu semi-industriel, met en scène des produits qui deviennent eux-mêmes décoration. La céramique et le marbre sont exposés de façon presque artistique, comme des oeuvres d’art, donnant envie aux visiteurs de s’attarder plus longtemps. Les postes de travail des conseillers sont accessibles et aménagés à aire ouverte, sans cloison, comme s’ils ne faisaient qu’un avec le décor. Les teintes de gris, de noir et de bleu tamisent et réchauffent l’espace pourtant lumineux. Les zones de services sont clairement identifiées et facilitent le parcours. Un projet sophistiqué créé par Alain Carle architecte.

Photos: Adrien Williams

Bar Big in Japan

Impossible de suspecter l’existence de l’établissement d’André Nguyen si on ne sait pas déjà qu’il y est. Une porte de couleur rouille ornée de petits signes japonais et du mot « bar » au 4175 boulevard Saint-Laurent fait office d’entrée. Rien ne laisse présager la chaleur qu’on y retrouve à l’intérieur. Un bar de type labyrinthe permet aux serveurs d’aller et venir sans difficulté et rend l’endroit à la fois pratique et convivial. Il est divisé de façon à créer une intimité tout en laissant l’espace bien aéré. Une multitude de bougies éclairent doucement le bar, tandis que des bouteilles pendent du plafond. Si les clients ne terminent pas les bouteilles qu’ils ont achetées, les serveurs les accrochent en les encourageant à revenir les terminer une autre fois. Une élégance feutrée y règne grâce aux drapés enveloppants. Le bois est à l’honneur et vient compléter le tableau réalisé par Cabinet Braun-Braën.

Photos: Bureau du design, Ville de Mtl

Cuisines Steam

Le commerce de Brigitte Boulanger et Jean Côté fait face au parc Jarry, au 7865 boulevard Saint-Laurent et on peut l’apercevoir à travers la grande fenêtre avant. La découverte du local nouvellement aménagé, se fait en deux temps. En entrant, on fait face à un mur noir avec en son centre un four intégré et de chaque côté, un espace pour accéder à l’arrière du magasin. La salle de montre présente quatre simulations de cuisines. Deux d’entres-elles sont délimitées par des structures de métal noir et de verre. Le mur de briques vient ajouter à l’ensemble classique. Le côté nord est parsemé de fenêtres qui permettent un éclairage naturel agréable. Les murs peints en noir et le côté épuré donnent l’occasion au client de se concentrer sur les articles en vente. Les deux propriétaires ont su créer un endroit sobre, classique et élégant, à l’image de leurs produits.

Photos: Cuisines Steam

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