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Les bons bons légumes de Fardoche

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Le 17 octobre dernier, l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) a dévoilé son rapport sur l’état de l’agriculture urbaine à Montréal. Conclusion : l’homo erectus urbain aime jardiner!
coast to coast
Alors, quossé ça donne une consultation publique sur l’agriculture urbaine? D’un côté, le rapport souligne la place importante, mais sous-estimée qu’occupe l’agriculture chez les Montréalais. En plus des 75 jardins collectifs qui s’étendent d’Ahuntsic à Pointe-Saint-Charles, il y aurait déjà 8 500 jardins familiaux dans la ville, comparativement à moins de 5 000 pour Vancouver. Les quartiers de la ville sont de plus en plus l’hôte d’activités « agricoles » : les ruelles vertes, les marchés publics et les paniers de fruits et légumes provenant directement de la ferme sont maintenant monnaie courante. Et il semblerait que cultiver ses légumes urbains, c’est bon pour la santé, le porte-feuille, l’environnement et que ça favorise l’intégration sociale. C’est vrai qu’il est facile de se faire des nouveaux amis, les mains dans la terre, au jardin communautaire ou même, qui sait, tomber sous le charme d’une jeune hippie au pouce vert.
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Le rapport souligne également les nombreuses initiatives qui sont mises en place par les institutions montréalaises. Les édifices qui utilisent leur toit pour cultiver des tomates en bacs ou même produire leur propre miel se multiplient. On n’a qu’à penser aux ruches qui trônent sur les toits du Palais des congrès ou de l’hôtel Fairmount, aux serres de l’entreprise Lufa qui veulent conquérir les toits des édifices montréalais et sans oublier les incontournables jardins de nos universités.
Toutefois, il y a encore quelques obstacles à franchir pour qu’encore plus de citoyens puissent profiter du jardinage en ville. Au premier rang vient le manque d’espace au sol. Bon, de notre côté, le problème #1 est de loin l’abus de pouvoir gastronomique des #%/”$!& d’écureuils qui ont mangé toutes (TOUTES!) nos aubergines cet été, mais c’est vrai que le sol, c’est plutôt essentiel. C’est pour ça que l’OCPM recommande de prioriser la mise en place de jardins collectifs sur les terrains vacants, de favoriser l’utilisation de bacs de jardinage et même d’inciter, voire obliger, les promoteurs immobiliers à consolider et développer l’agriculture urbaine. Il faut aussi préserver les terres agricoles en périphérie et améliorer la santé des sols. On parle même de créer une instance municipale formelle responsable de coordonner les initiatives en agriculture, un genre de super héros de la betterave et du romarin. On dirait que le téléphone rouge sonne chez les Justiciers urbains!
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Laissons-nous sur les paroles d’un vieux sage et profitons de cet instant de nostalgie…
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