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Legault ne se fait pas donner le «go» en matière d’immigration

Aussi, Mario Pelchat pleurniche (dans la pluie).

Par
Pier-Luc Ouellet
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Y’a des semaines VRAIMENT mouvementées… et y’a des semaines plus tranquilles.

Quand un des dossiers les plus chauds de la semaine c’est qu’Hubert Lenoir a mis son trophée dans sa bouche, tu te dis qu’on vit dans une société quand même paisible après tout (ou que les médias s’intéressent à des drôles d’affaires).

En tout cas, toujours est-il qu’aujourd’hui, c’est un résumé de l’actualité relax. Fait que prenez-vous une petite tisane, partez du Zamfir, pis lisez ça ben calmement dans vos pantoufles.

Mario Pelchat bougonne

Je sais que c’est quétaine, mais j’ai un attachement particulier à Mario Pelchat. Ma mère faisait jouer son album sans arrêt à la maison pour calmer notre petit chiot qui pleurait la nuit (mais pas dans la pluie), mon père a dû écouter Je ne t’aime plus pendant 340 heures consécutives quand mes parents se sont divorcés, et c’est sûr que sa version de Noël à Jérusalem se retrouve dans toutes mes playlists de Noël.

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Mais je ne pense pas que Mario Pelchat m’aime autant en retour. Il est allé à la radio pour dire des méchancetés de tous les artistes que j’aime.

En gros, il a fait un «Imma let you finish», mais pour les gens qui écoutent la Poule Gala Country.

En gros, il trouve que l’ADISQ ne récompense pas les artistes qui sont vraiment populaires, comme Guylaine Tanguay et lui-même, mais les artistes aimés par la critique comme Klô Pelgag. Il trouve que c’est Guylaine qui aurait dû gagner le trophée, parce que les salles de Pelgag seraient vides (c’est faux, par ailleurs).

En gros, il a fait un «Imma let you finish», mais pour les gens qui écoutent la Poule Gala Country.

Klô Pelgag, quant à elle, a répondu de fort jolies façon en félicitant les autres nommées dans sa catégorie, en soulignant le travail des musiciens, pis tant qu’à y être, en soulignant le travail des gens qui ne gagnent jamais de trophées anyway, comme les enseignants.

Comme quoi, Mario Pelchat peut ben chier sur le manque de classe de la nouvelle génération, mais il s’avère que la chanteuse à moustache a pas mal plus de classe que lui.

Mario, je ne t’aime plus.

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François Legault n’ira pas à la conférence sur le climat… comme tout le monde

Comme beaucoup de gens, la situation environnementale me préoccupe énormément, et l’apparent désintérêt de notre nouveau premier ministre pour la question, encore davantage.

Alors, comme beaucoup de gens, quand j’ai lu le titre «Climat: François Legault n’ira pas à la COP24», je l’ai partagé sur mes réseaux sociaux, avec des mots pas très gentils.

Le COP24, ça ne sera pas exactement comme le COP21. Il ne s’agit pas ici d’établir de nouveaux objectifs, mais plutôt de discuter de moyens et de politiques.

Maiiiiiis, la vraie histoire est plus compliquée que ça. Le COP24, ça ne sera pas exactement comme le COP21. Il ne s’agit pas ici d’établir de nouveaux objectifs, mais plutôt de discuter de moyens et de politiques. Notamment, la Pologne, qui accueille la conférence, veut faire l’étalage de son programme de captation de CO2 par les forêts.

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Ça fait que les chefs d’État n’iront pas directement. Ils vont surtout dépêcher leurs ministres de l’environnement, comme le fera le gouvernement caquiste.

Je ne dis pas que c’est une bonne nouvelle. François Legault aurait pu faire un statement, pis décider d’y aller, pour prouver sa bonne foi en matière d’environnement.

Mais bon, c’est pas grave. On peut compter sur MarieChantal Chassé pour aller être confuse en Pologne.

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Legault ENCORE pris avec la question de l’immigration

Vous vous rappelez pendant les élections quand soudainement les journalistes se sont mis à poser plein de questions techniques à François Legault sur son projet de limiter l’immigration, pis il s’est retrouvé avec le pied dans bouche plus souvent qu’un contorsionniste qui se met du nutella sur les pieds?

Ben le nouveau premier ministre a pas fini d’avoir des maux de tête avec ce dossier-là.

Fait que si on veut moins d’immigrants, le seul moyen à notre disposition, c’est d’accueillir moins d’immigrants prêts à travailler.

Depuis qu’il est en poste, il maintient que cette promesse est l’une de ses priorités (la honte des voilées over la fonte des glaciers). Mais cette semaine, le fédéral lui a répété de se calmer les nerfs avec ça.

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Le ministre fédéral de l’immigration, Ahmed Hussen, a spécifié que le Québec n’avait pas le pouvoir de choisir le nombre d’immigrants qu’il reçoit.

On peut choisir combien d’immigrants économiques on reçoit, c’est-à-dire les immigrants acceptés pour leur capacité à contribuer à l’économie, mais pour ce qui est des réfugiés, on n’a pas notre mot à dire.

Et le gouvernement fédéral, lui, a décidé d’accueillir plus d’immigrants, pour atteindre 350 000 par année d’ici 3 ans.

Fait que si on veut moins d’immigrants, le seul moyen à notre disposition, c’est d’accueillir moins d’immigrants prêts à travailler.

De quoi faire tripper les employeurs en pénurie de main-d’oeuvre.