Le sans alcool : du goût sans modération

URBANIA et la SAQ s’unissent pour aller au bout de l’histoire de la montée en popularité des produits sans alcool.

Même si le temps des Fêtes n’a pas été synonyme de partys cette année, ça ne veut pas dire que l’on n’a pas profité des derniers jours de décembre pour déguster quelques petites douceurs et gourmandises traditionnelles.

Nous voici maintenant en janvier, la tête pleine de bonnes intentions pour entamer la nouvelle année, qui rime inévitablement avec « résolutions ». Faire plus de sport, manger moins de viande, dépenser moins, devenir zéro déchet : les idées ne manquent pas pour s’efforcer de trouver un rythme de vie des plus équilibrés. Et si c’est en février que plusieurs s’inscrivent au Défi 28 jours sans alcool, janvier aussi s’accorde avec sobriété.

Que ce soit pour un défi ou pour des raisons personnelles, réduire sa consommation d’alcool pendant un certain temps a des bienfaits sur la santé physique et psychologique (sans compter la santé financière). Relever un tel défi peut aussi permettre de dresser un portrait réaliste de sa consommation habituelle, et de l’ajuster au besoin.

Le Défi 28 jours sans alcool, pour ne nommer que cette initiative, enregistre une hausse constante chaque année et comptait l’an dernier plus de 10 000 participants. Signe que, de plus en plus, la sobriété gagne en popularité.

Outre lors de cet événement populaire, nombreuses sont les personnes qui adoptent les produits sans alcool dans diverses occasions du quotidien. Que ce soit pour garder la forme lors d’un week-end en plein air ou pour demeurer alerte lors d’une importante soirée de jeux de société sur Zoom, le sans alcool a la cote.

La popularité du mouvement est en partie générationnelle. Les millénariaux sont plus nombreux que leurs aînés à vouloir boire moins. Et la génération Z semble, du moins pour le moment, vouloir suivre leurs traces.

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette tendance. Énumérons d’abord certaines évidences. Les millénariaux et la génération Z ont un pouvoir d’achat moindre que celui de leurs aînés, et ils ont aussi accès au cannabis légalisé, ce qui peut expliquer un transfert d’une substance à l’autre.

Mis à part le fait qu’on leur a martelé toute leur vie que « la modération a bien meilleur goût », les millénariaux se tournent vers des produits sans alcool aussi parce que c’est un mode de vie qui leur plaît. Non seulement ces produits sont-ils (maintenant) goûteux, ils permettent de s’en craquer une (ou six) en jouant au hockey, sans que la motricité fine soit affectée. Bonus : on se réveille top shape le lendemain matin!

Il est aussi fort possible qu’ils fassent preuve de prudence. Sensibilisés dès leur jeune âge, ils ont plus de réserves face à la « boisson ». Et étant donné l’omniprésence des téléphones cellulaires, les écarts de conduite des jeunes générations peuvent les suivre longtemps. De bonnes raisons d’adopter le sans alcool.

Surfant sur cette tendance, l’industrie du sans alcool s’est diversifiée, et de nombreux produits ont fait leur apparition récemment sur les tablettes de la SAQ. Ils ne sont plus destinés seulement aux femmes enceintes ou aux gens en rémission et visent au contraire un marché de plus en plus large.

« Les astres se sont alignés », résume Jonathan Robin, de la Distillerie Noroi. Celui qui avait lancé un gin sans alcool en essai à la SAQ l’an dernier a vite compris que ce type de produit était en forte demande.

« Il n’y avait rien vraiment dans les prêts-à-boire sans alcool. Maintenant, on a beaucoup plus de choix », dit-il.

La Distillerie propose actuellement en SAQ deux prêts-à-boire sans alcool, soit un gin-tonic, le Brise-glace, et un spritz, le Veneziano. La Distillerie lance également deux nouveaux produits sans alcool. L’Esprit-des-Caraïbes est un rhum sans alcool aux saveurs de mélasse et d’épices, et l’Esprit-de-London est un gin sans alcool aux goûts de baie de genièvre, coriandre, angélique, fleur de sureau, gingembre, orange, citronnelle et citron. Ces nouveaux produits s’éloignent de la canette prête à boire et proposent plutôt un format de 750 ml, signe d’une tendance qui s’enracine. Ce n’est plus un produit d’exception, mais un réel choix de consommation.

Pour fabriquer un spiritueux sans alcool tout en conservant les saveurs, les distillateurs utilisent la distillation à froid à l’aide d’un alambic en verre et un condensateur à l’azote liquide qui conserve une température de -196 °C. Le tout assisté par ordinateur. Il est aussi possible de distiller à chaud, mais la distillation à froid permet de garder des saveurs plus subtiles, ce qui donne un produit savoureux qui satisfait les palais les plus difficiles.

Ce raffinement des techniques et la popularité grandissante des produits sans alcool permettent de mettre au point une plus grande variété de produits.

Avec les bonnes résolutions de janvier, parions que plusieurs troqueront leur bière pour quelque chose de plus léger. Et qui dit qu’ils ne poursuivront pas le défi par la suite?

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Que ce soit les spiritueux, les vins, les cidres ou les bières qui vous attirent, il y en a pour tous les goûts! Découvrez dès maintenant l’offre des produits sans alcool disponibles en SAQ.