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«Ah, mais le Mont-Radar, c’est un microclimat. C’est pour ça qu’il y a une tempête», «Bicolline? ô belle dame, c’est un microclimat. C’est pour ça qu’il fait un froid de canard.», «À Valcourt, y’a un microclimat. C’est pour ça qu’il n’y a pas de neige encore pour faire de la motoneige.», «Attention dans le Parc des Laurentides, c’t’un microclimat là-là.»…
Depuis le début du voyage, on a dû entendre le mot «microclimat» environ 92 fois. Chaque fois qu’on jase de conditions climatiques avec quelqu’un, il glisse le mot «microclimat» dans la conversation. Comme si le Québec au grand complet était un microclimat.
J’ai en ai parlé au téléphone avec mon bon ami Hubert Reeves ce matin. Il m’a conseillé de mettre de la crème solaire demain avant de traverser le parc des Laurentides, histoire d’éviter un coup de soleil. Mieux vaut ne pas prendre de chance.