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Le printemps à l’envers

Par
Pascal Henrard
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Il y a un an, et un peu moins… Rappelez-vous… Les prémisses d’un printemps hâtif, des étudiants en ébullition, Line Beauchamp en mode écoute, un gouvernement autoritaire en perte de contrôle, une police sur les charbons ardents, le maire de Montréal dépassé par les événements, des bouffées de chaleur avant l’heure, des leaders étudiants inspirés, une équipe de hockey en perdition, des fans sur le bord de la dépression… Et aujourd’hui?

Aujourd’hui, on est à la veille du sommet tant réclamé sur l’enseignement supérieur.

Plus personne, en tout cas pas moi, ne comprend les véritables enjeux supérieurs de l’enseignement.

Line Beauchamp est en mode faire pitié dans les magazines à potins.

Jean Charest n’est plus là. Et on ne s’en porte pas plus mal.

On ne se demande même pas ce que devient l’ex-ministre Courchesne.

L’agent Trudeau, mieux connue sous le matricule 728, après avoir pété au moins un plomb ou deux et violenté plusieurs quidams, après avoir passé quelques semaines de congé forcé mais payé, se fait arrêter par ses collègues non pas pour « avoir pété au moins un plomb ou deux et violenté plusieurs quidams », mais on ne va pas bouder notre plaisir.

Les étudiants étudient.

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Les associations étudiantes étudient leurs dossiers pour le sommet sus-nommé.

L’ASSÉ étudie une façon de se faire remarquer et n’a pas encore trouvé mieux que le boycott, à ne pas confondre avec la grève, quoique…

Le nouveau ministre de l’éducation supérieure étudie en accéléré le manuel du parfait politicien.

Il y a plein de neige. Et ça donne envie d’aller skier.

GND, mieux connu sous le nom de Gabriel Nadeau-Dubois, fait désormais des clowneries dans des émissions de radio.

Le maire de Montréal n’est plus maire de Montréal.

Et le Canadien est en tête de la conférence de l’Est.

C’est vraiment le printemps à l’envers.