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Le plus trash des anniversaires : L’album homonyme de System of a Down a 20 ans!

Retour sur un album violent en ti-pépère.

Par
Mathieu Aubre
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Cette semaine, c’est le 20e anniversaire du premier album homonyme de l’incontournable tête d’affiche du métal arménien, mais américain, System of a Down. N’ayant que 23 ans, j’ai bien évidemment été mis en charge par l’équipe d’URBANIA Musique de faire un topo sur cet opus que j’aurai découvert pas mal sur le tard dans ma vie.

Paru le 30 juin 1998, le premier album de la formation a marqué le pas, mais sans vraiment connaître un immense succès dès sa parution. Bien reçu à l’époque, System of a Down n’accèdera toutefois qu’à la notoriété qu’on lui connaît que lentement, mais surement, surtout suite à la parution de Toxicity, grand classique du groupe, en 2001. Boostées par la nouvelle gloire de la bande de Serj Tankian, les ventes lui permettront alors d’être certifié platine, quelques mois après sa certification en or obtenue en 2000.

L’album pose des balises pour la suite : le groupe fait dans le gros criage, mais reste articulé et politisé, et intègre autant les codes du heavy métal que des influences progressives et hardcore.

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L’album pose des balises pour la suite : le groupe fait dans le gros criage, mais reste articulé et politisé, et intègre autant les codes du heavy métal que des influences progressives et hardcore. En gros : ça brasse sur un moyen temps, sans toutefois être stupide. On est loin du Black Album de leurs confrères Metallica, de qui ils feront d’ailleurs la première partie à quelques reprises. Même la pochette est un statement politique, alors qu’elle provient d’une affiche antifasciste de la Seconde Guerre mondiale de l’artiste allemand John Heartfield.

System of a Down donnera également lieu à l’un des plus gros succès du groupe, niveau single, avec la présence de la chanson Sugar dans ses rangs. Produite par nul autre que Rick Rubin, la chanson marquera les esprits par son utilisation du growl et son clip fort réussi. Soulignons aussi l’effort du groupe pour parler de kombucha en 1998, soit bien avant que les hipsters s’en emparent. Ça beau être une boisson traditionnelle dans les pays du bloc soviétique, je trouve pas ça plus buvable aujourd’hui, plusieurs centaines d’années après son invention.

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20 ans après sa parution, System of a Down n’est donc peut-être pas le meilleur ou le plus mémorable opus du groupe du même nom, mais il aura toutefois permis de préparer le terrain pour l’ouragan trash qui suivra. Il figure d’ailleurs depuis dans l’ouvrage de référence Les 1001 albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie du critique Robert Dimery, paru aux éditions Universe en 2006, en plus d’avoir été cité dans nombre de listes de parutions marquantes dans diverses publications musicales.

Pour finir, j’ai interrogé Facebook, afin de connaître l’opinion du vrai monde sur cet album. Ma question? System of a Down, c’est une bonne soundtrack pour…

Faire une fondue au fromage avec des torches à souder. — Kevin Bissonnette

Manger plein de bonbons pour avoir un rush de Sugar. — Julien Roche

Tuer des araignées avec une sandale. — Alex Gingras

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Se brosser les dents et adopter de saines habitudes de vies. — Comte Jérémy Guertin

Boire 6 Four Loko d’une shot. — Guillaume Veilleux

Toiletter des chiots. — Alexis Gaudet

La première danse d’un couple nouvellement marié. — Pierre D’Astous

Et finalement, ma préférée de la batch : Boire du cutex – Marielle Normandin-Pageau