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Le Nokia 3310 va-t-il ressusciter?

Par
Fabien Kerneis
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Alors qu’aujourd’hui, l’heure est à la puissance et à la taille de l’écran en matière de cellulaire, Nokia préfère tout prendre à l’envers. Selon de nombreuses rumeurs, la marque finlandaise préparerait une nouvelle commercialisation de son mythique téléphone, le 3310! Et lui au moins, y’a pas de risque qu’il explose!

C’est le journaliste Evan Bass, du site VentureBeat, qui a lancé cette info il y a 2 jours. Si la toile s’affole si vite, c’est qu’Evan Bass est habitué de ce genre de scoop. Selon le journaliste, Nokia présentera plusieurs nouveaux modèles au Mobile World Congress de Barcelone, du 27 février au 3 mars prochain. Bien entendu, Internet se fiche du Nokia 6 et c’est le retour de l’invincible 3310 qui fait les gros titres.

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Avec cette annonce, on est tout de suite envahi par la nostalgie des années 2000. Mettre sa capuche et rapper sur 8 Mile, danser sur Britney Spears, s’endormir devant Buffy contre les vampires, mettre des chokers fluos… Ouin, peut-être pas jusque-là.

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Le 3310, c’était surtout le meilleur jeu du monde: le Snake. Fuck Candy Crush, fuck Clash of Clans et surtout fuck le 2048. Le Snake, c’était le jeu d’une génération. Nokia pourrait sortir le téléphone sans la fonction téléphone que je l’achèterai quand même.

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Le 3310, c’est des sonneries en 8-bits, qu’on pouvait même composer soi-même, juste en appuyant sur quelques touches. Des sonneries qui aujourd’hui font beaucoup trop mal à la tête.

C’est pouvoir le faire tomber 3 fois par jour sans avoir la mini crise cardiaque qu’on a avec un Iphone. C’est plus dur que les biceps de Trudeau, plus dur que le rock d’Éric Lapointe, plus dur que le goudron de Montréal – tu me diras, c’est easy. C’était le genre de téléphone qu’il valait mieux ne pas échapper sur ta face quand tu textais allongé sur ton lit, au risque d’une commotion cérébrale.

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On se quitte avec cet exploit sportif de quelqu’un ayant finalement réussi à FINIR le jeu!

Pour lire un autre texte de Fabien Kerneis: «Diplomatie 101 avec Trump : la poignée de mains».

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