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Le Montréal de Niti Marcelle Mueth : une balade aux couleurs de l’automne
URBANIA et Tourisme Montréal s’unissent pour trouver les joyaux de Montréal avec Niti Marcelle Mueth.
Je retrouve l’artiste multidisciplinaire Niti Marcelle Mueth, un London Fog glacé à la main, au Café Saint-Henri du quartier Mile-Ex, un endroit qu’elle chérit pour sa quiétude et son mur verdoyant. Nous échangeons sur quelques sujets, notamment le design, les défis auxquels sont confrontés les artistes et son profond attachement à Montréal.
Sa pratique dans le domaine des arts visuels explore des thèmes tels que l’identité, l’intersectionnalité et les problématiques qui en découlent. Portée par une conviction profonde quant à la capacité de l’art à susciter des interrogations, elle met en lumière les récits de la diversité montréalaise qui incarnent son époque : « Montréal est une influence assez évidente. C’est ma maison, et elle est si riche en différences culturelles que ses identités imprègnent pleinement ma pratique artistique. »
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Culture : Le Livart, 3980, rue Saint-Denis
« Je suis vraiment fan de cette galerie! Ce qui me séduit particulièrement, c’est sa programmation éclectique, qui n’hésite jamais à explorer des horizons plus alternatifs, sans s’égarer ni compromettre le raffinement de sa conservation. Je trouve que Le Livart, qui est situé dans un ancien presbytère, apporte un soutien réel aux artistes montréalais ainsi qu’à la scène émergente, en plus d’organiser des ateliers et des activités pour les enfants.
« C’est vraiment un lieu où tout le monde peut trouver son bonheur. Les vernissages y sont toujours sympas, et les rencontres qu’on peut y faire sont inspirantes. On a l’impression que tout est plus à notre portée, accessible. Sans oublier que la boutique vend mes impressions », ajoute-t-elle en riant.
Sexe, désirs et data, au Centre Phi jusqu’au 31 octobre, 407, rue Saint-Pierre
« J’ai aussi très hâte de voir l’expo Sexe, désirs et data au Centre Phi! », poursuit l’artiste montréalaise.
L’exposition multimédia propose une réflexion sur les liens à tisser entre nos désirs et les nouvelles technologies. À travers une variété d’expressions artistiques, telles que la réalité virtuelle, la vidéo, la sculpture et la performance, on cherche à comprendre comment la technologie actuelle influence notre conception de la sexualité. En utilisant l’art comme moyen d’exploration, l’expo aborde des thèmes tels que la vie privée et les dynamiques de l’intimité à l’ère du numérique.
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Gastronomie : Gia Vin & Grill, 1025, rue Lenoir
« En tant que jeune artiste indépendante, les sorties que je me permets au restaurant sont rares et soigneusement planifiées – et je dois admettre que ma visite au Gia, dans Saint-Henri, m’a jetée à terre. Nous nous sommes vraiment fait plaisir! L’endroit présente une décoration magnifique avec des peintures accrochées sur les murs de briques. L’ambiance est cool, un brin branchée, on se croirait à Brooklyn parce que le restaurant s’est installé dans un ancien garage rénové d’un quartier industriel.
« Il a été ouvert en 2022 par une équipe de jeunes vraiment dynamiques, ouverts aux collaborations et aux événements éphémères. Le menu propose une sélection de grillades et de délicieux petits plats à partager, la carte des vins est riche en surprises et le service offre des conseils impeccables pour bien naviguer entre les découvertes. »
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Bien-être : parc Jarry
« J’y vais tellement souvent! Que ce soit pour me changer les idées ou simplement pour m’évader. C’est l’endroit idéal où se donner rendez-vous, mais aussi où passer du temps en solo. Je m’y rends pour des promenades, des balades à vélo. Lorsque j’y rejoins des amis, j’arrive toujours un peu en avance pour profiter de quelques instants de tranquillité, loin des parfums de barbecue et des haut-parleurs. Mon coin préféré se trouve au cœur du parc, où je dépose ma grande courtepointe et m’imprègne de l’atmosphère paisible.
« L’automne, c’est encore mieux, car j’adore superposer les couches de vêtements et me sentir bien “douillette”. Il y a toujours des activités sportives qui animent le parc, les arbres revêtent leurs plus belles couleurs et il y a cette fragrance particulière dans l’air. Franchement, j’adore! »
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Festival : Festival international du Film Black de Montréal, présenté annuellement à la fin septembre
« Je suis une habituée du festival depuis plusieurs éditions en raison de la qualité des présentations. Les longs métrages qui font connaître ma culture sont une vraie source de plaisir et de fierté, car chacun à leur manière, ils célèbrent l’épanouissement du cinéma noir. Souvent, les personnes de la diversité ne sont pas représentées à l’écran, alors voir des histoires qui reflètent ma propre expérience est vraiment gratifiant.
« Pendant mes études en graphisme, j’étais la seule personne de couleur de mon programme. C’est donc encourageant de constater que nous prenons notre place dans les domaines artistiques. Ce festival joue un rôle clé pour la diaspora afro-descendante de Montréal. Le fait qu’il aborde des sujets et explore des enjeux spécifiques à ces communautés est une réelle source d’inspiration. Grâce à l’art, nous créons un espace propice aux discussions importantes. »
L’automne
« J’ai une véritable affection pour l’automne. C’est une saison qui nous permet de faire la transition en douceur après l’effervescence de l’été. C’est également la période de la rentrée et de son bouillonnement culturel : des concerts, des pièces de théâtre, des expositions, des festivals de cinéma et, bien sûr, de bons moments dans les cafés. Le temps devient plus doux, ce qui nous permet enfin de ressortir nos cotons ouatés préférés. »
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