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Aujourd’hui, je suis allé au parc lire sur une couverte, question de profiter du soleil, mais je n’étais pas capable de me concentrer sur mon livre car je n’en pouvais pu de voir les couples de hipsters de 19 ans se frencher au gros soleil, couchés dans l’herbe, ou se balader main dans la main avec leurs lunettes Ray-Ban vintage pis leur tour de taille de 0.
Peu importe où je regardais, on dirait que tous les lovers de Montréal s’étaient passés le mot et réunis pour danser leur bonheur autour de moi et à deux pouces de ma face comme dans un film de Bollywood. Pas cool.
Je me suis donc dit: «Bin voyons mon Jord, t’es bin tout seul! Rappelle-toi donc pourquoi, d’ailleurs, ça va te remonter le moral…»
Voici donc les 3 raisons que j’ai trouvé qui font qu’à mon avis, on est donc bin tu seul.
1 – Tu dors bien
Dormir à deux, c’est vraiment pas si cool que ça, sans farce. Quand t’es célibataire, c’est fini les nuits d’insomnie à tenter de faire fi de la moissonneuse-batteuse qui dort à tes côtés, bien étendu de tout son long, enroulé dans la couette pendant que tu te gèles les couilles à l’air climatisé, tétanisé à l’idée de déplacer ton bras pour ne pas qu’il bouge et décide de se retourner la face de ton bord et ronfler de plus belle, te soufflant par la même occasion son haleine chaude et humide en pleine tronche. Célibataire, tu dors des 8 heures en ligne, tu as toute la place que tu veux dans le lit et t’as même le luxe de te gâter en pétant sans remord et en gardant la fuze bien prisonnière sous la couverte comme lorsqu’on avait 7 ans et demi et qu’on se trouvait bin wild de faire ça. Bref, tu arrives toujours frais au bureau le lundi, ayant pu te lever toute la fin de semaine sans cadran et sans avoir à te faire casser les oreilles par l’autre qui décide de vider le lave-vaisselle à 8h30 AM, car lui, il a juste besoin de 5 heures de sommeil pour être top shape.
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Mais là j’entends déjà les lovers de ce monde me dire « Oui mais Jordan, quand tu aimes l’autre c’est pas grave ça.. » Ce à quoi je réponds que c’est un argument à deux balles pis que vous m’aurez pas avec les sentiments.
2 -Tu peux engraisser en paix
Ceci est à mon avis un avantage considérable considérant le fait que je ne cesse de prendre du poids depuis les dernières années et que je n’aime rien de plus au monde que de tremper mes puffs aux fruits (cerise noire, c’est les meilleurs) dans un verre de lait 3,25. De plus, qui peut se vanter d’être en couple et de ne pas se sentir cheap à l’idée de se commander une poutine italienne quand l’autre fait sa diète méditerranéenne composée exclusivement de légumes verts et de poisson grillé? J’en connais peu. Autre avantage notable : je suis le seul à réaliser l’ampleur de mon muffin-top pogné au dessus de mes boxers qui arrêtent pas de rouler parce que je m’entête à porter du large. Pas de pression à savoir si l’autre est en train de remarquer les nids de poules que tu as dans la culotte de cheval quand tu te penches ou bien si couché, comme dans mon cas, t’as l’air d’une maman golden retriever qui allaite ses petits. Bref je suis le seul à réaliser que je ne vois pas ma graine et le seul à pouvoir me faire des sucettes dans le gras de bye-bye du bras juste pour le fun.
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Mais là j’entends déjà les lovers de ce monde me dire « Oui mais Jordan, quand tu aimes l’autre c’est pas grave ça.. » Ce à quoi je réponds que c’est un argument à deux balles pis que vous n’aurez pas une cenne de moé.
3-Tu peux te laisser pousser le poil de poche à l’infini
En tant que célibataire et vieille matante aux chats, je me plais parfois à ne pas m’entretenir le poil de pubis et de poche et de le laisser reprendre le contrôle de son habitat naturel. Je spécifie « parfois » car il y a certains moments où, quand la période de reproduction nécessaire à l’équilibre mental du bipède se fait sentir, je me dois de passer le weed-eater dedans question de scorer le soir venu et/ou de pas créer un malaise chez l’autre quand il doit demander à ses voisins du quartier d’organiser une battue afin de retrouver mon phallus perdu dans le bois. Bref, quand je veux frencher, je me trime. Mais en dehors de ça, rien de plus jouissif que le sentiment de perte de contrôle sur son poil pubien, le feeling libertin des hippies des années 60 ou la fierté de l’actrice porno des années 70 qui embrassait sa pilosité naturelle et flashait avec grâce sa pédale de bus dans les pages du Hustler. Moi j’y prends goût et j’adore ça.
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Mais là j’entends les lovers de ce monde me dire « Oui mais Jordan, quand tu aimes l’autre c’est pas grave ça.. » Ce à quoi je réponds que c’est un argument à deux balles pis que vous m’en passerez pas une ma gang de crosseurs.
The Notebook
J.