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La relation qu’entretiennent les Québécois avec la cabane à sucre est à mon avis vraiment étrange et mérite qu’on y réfléchisse un brin. C’est un doux mélange amour-haine comparable à notre relation entre Québec et Montréal, oscillant entre l’excitation d’y aller et le regret d’y être allé.
Encore une fois cette année, je me suis fait avoir; revenant du royaume des sucres, ballonné comme si j’avais mangé les jumelles Dionne frites dans l’huile et devant désespérément me magasiner un chien guide online, perdant graduellement la vue suite à mon nouveau diabète de type 2 post-cabane. Pourquoi donc diantre y vais-je à chaque année sachant pertinemment que je vais me sentir comme si j ’avais fait un cross-country de bouffe dans un buffet chinois, repus et buzzé d’avoir ingurgité 32 litres d’huile de canola, 3 kilos de tire d’érable et ayant rampé jusqu’au char parké dans la gravelle à 32 pieds de la porte en bois rond ?