.jpg)
Nous avons beau être en 2016, aux dernières nouvelles et au désespoir de tous (on l’espère), l’homophobie semble toujours exister.
Je me suis rendue, hier le 9 mai, à la Place Simon-Valois à Montréal pour le “Kiss-in”.
Un concept très simple : embrasser son partenaire (ou son ami de même sexe) ou tout simplement lui faire une accolade pour créer une profusion d’amour!
Une réconfortante vague de solidarité entremêlée d’une lueur d’amertume survolait le parc du quartier Hochelaga-Maisonneuve, en début de soirée. L’événement était organisé par Gai Écoute et le Conseil québécois LGBT pour dénoncer un acte homophobe survenu le 30 avril dernier envers un couple homosexuel. Sébastien et Simon se sont fait tabasser pour s’être tenu la main et s’être embrassés à la sortie d’un bar. Tabassés pour s’être embrassés.
“Il ne faut pas prendre cela pour acquis. Il y a encore beaucoup de travail à faire.” m’a dit Eduardo, un des manifestants visiblement découragés par la situation. “On pensait que cela arrivait ailleurs qu’à Montréal, c’est pénible parce qu’on croyait que tout le monde était plus ouvert d’esprit.”
Avec la présence d’une centaine de personnes réunies pour la cause, une fierté se faisait tout de même ressentir sur les lieux. Pour plusieurs, cet événement était une occasion de s’affirmer en tant que couples homosexuels et de rappeler leur droit de d émontrer des marques d’affection en public.
“Je me sens fière de voir l’appui de tous ces gens qui sont venus en grand nombre, mais je trouve cela triste qu’on ait besoin d’organiser un événement de la sorte.”, m’a mentionné Johanne Audet, accompagnée de sa conjointe et de leur fille d’une dizaine d’années qui m’a annoncé fièrement, sourire aux lèvres, qu’elle avait deux mamans.
Se cacher pour pouvoir aimer ne devrait pas être un recours pour éviter l’homophobie.
Montréal se dit une ville ouverte d’esprit, mais la lutte contre l’homophobie reste, encore aujourd’hui, un travail quotidien pour la communauté LGBT qui y habite.
À propos
À la suite de l’expérience fructueuse des trois premières incarnations de l’École URBANIA, l’UQAM et URBANIA présentent le 4e volet de leur collaboration: le Lab URBANIA.
Le Lab URBANIA est une occasion pour des étudiants et des finissants de l’UQAM d’appliquer leurs connaissances et de tester de nouveaux concepts en journalisme et en production de contenu dans un contexte réel: URBANIA et ses plateformes de diffusion.
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)