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Le hockey vu par les femmes

Un récit féministe pour un sport féministe!

Par
Yara El-Soueidi
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URBANIA et Royale s’unissent pour vous parler de hockey féminin. En tant que partenaire officiel de la LPHF et marque fièrement canadienne, Royale s’engage à célébrer les joueuses pionnières qui ont rendu cette première saison possible.

Je viens d’une famille qui aime le hockey. Je me souviens encore de mon père et de mon jedo (grand-père en arabe) en train de regarder un match du Canadien lors de feu La Soirée du hockey à Radio-Canada. J’aime l’ambiance d’un match : la fierté qu’on ressent en regardant une équipe de chez nous, en voyant les joueurs se donner pleinement.

Mais au cours des dernières années, j’ai complètement décroché du hockey… Jusqu’à l’arrivée de la LPHF, la Ligue professionnelle de hockey féminin! Grâce à la Victoire de Montréal, j’ai renoué avec mon amour du hockey, en plus de redécouvrir le hockey féminin, que je connaissais un peu grâce aux Jeux olympiques.

Avec la LPHF, on apprend que le hockey féminin, c’est des années de résilience, de courage et de passion. C’est l’histoire de femmes pionnières qui ont voulu que leur talent pour le hockey soit reconnu au même titre que celui des hommes, et ce, partout en Amérique du Nord.

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Un succès retentissant, no matter what

Je pourrais parler longtemps des nombreuses victoires de notre équipe féminine aux Jeux olympiques, de nos incroyables joueuses vedettes (looking at you, toute l’équipe de la Victoire de Montréal) et des foules records, mais si le hockey féminin connaît actuellement un tel succès, c’est en grande partie grâce à la LPHF. Jamais je n’aurais cru que le hockey pouvait avoir un tel pouvoir transformateur. Et c’est normal! C’est impressionnant – admirable, même!

De toute cette frénésie est née une œuvre d’art qui en met plein la vue. Commandée par Royale et intitulée The Inaugural Six (Les Six Inaugurales, en l’honneur des six équipes de la LPHF), l’œuvre réalisée par Briony Douglas, une artiste multidisciplinaire de Toronto, est aussi épatante que son inspiration : les joueuses qui pavent la voie de celles de demain. L’énorme sculpture en forme de casque de hockey est non seulement imposante, elle est aussi entièrement composée des bâtons de hockey des joueuses qui se sont affrontées au cours de la première saison de la LPHF – avant que l’équipe de Montréal devienne la Victoire.

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The Inaugural Six a été dévoilée à Toronto, où les passionné.e.s de hockey et d’art ont eu l’occasion unique de découvrir ce chef-d’œuvre de près. Après une inauguration réussie, l’œuvre s’est rendue à Montréal, ornant la Place Bell lors des matchs à domicile de la Victoire de Montréal contre la Charge d’Ottawa et les Sceptres de Toronto les 29 et 30 janvier. Prochaine étape de son parcours : Ottawa, où elle sera mise en vedette au stade TD lors des matchs à domicile de la Charge les 20 et 22 février.

Cette œuvre rayonnante, Commandée par Royale, célèbre un jeu centenaire où les femmes ont leur juste place. Parce qu’un sport aussi authentique et vrai a besoin d’être représenté par une œuvre qui l’est aussi.

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Pour la féministe que je suis, je ne peux pas le nier, tout cet engouement pour des femmes qui gagnent leur vie en se passant la puck sur la glace me parle et m’attire. Ce qui m’amène à vouloir vous raconter la GRANDE histoire du hockey féminin.

Une histoire de famille… canadienne!

La première fois qu’on entend parler de hockey féminin, c’est dans un article de 1891 du Ottawa Citizen! Eh oui, les femmes se passaient la puck et comptaient des buts à Rideau Hall. C’est d’ailleurs là que la première photo de femmes en train de jouer à notre sport national sera prise. Sur cette photo, on peut voir Isobel Stanley, la fille du gouverneur général lord Stanley, soit celui qui a donné son nom à la coupe Stanley.

C’est le début de l’histoire d’amour des Canadiennes avec le hockey. Peut-être serez-vous surpris.e.s d’apprendre que les ligues de hockey féminin existent depuis 1915 – la première ayant été La ligue du hockey des dames de Montréal –, et que la première superstar du hockey féminin s’appelait Albertine Lapensée, une joueuse redoutable des Victorias de Cornwall. En 1927, c’est dans le hockey féminin qu’on voit pour la première fois un.e gardien.ne de but (tous genres confondus) revêtir un masque pour se protéger le visage. L’innovation vient des femmes!

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La popularité du sport chez les femmes connaît toutefois un déclin lorsque celles-ci font leur entrée sur le marché de travail à cause de la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est qu’en 1960 que le hockey féminin reprend de l’essor, à la suite du refus des équipes masculines d’admettre des joueuses dans leurs rangs. Depuis, le hockey féminin ne cesse de croître!

Prêt.e pour la Victoire?

Depuis que je m’intéresse au hockey féminin, je harcèle tout le monde pour convaincre quelqu’un d’aller voir un match avec moi. Je n’ai pas encore eu la chance de voir les joueuses étoiles sur la glace en direct et je sens que ça manque à ma culture. Une de mes amies y est allée la semaine passée et m’a promis qu’on irait ensemble bientôt. Ça adonne bien : j’ai comme un profond besoin de pleurer et de me faire éblouir par le talent des hockeyeuses de notre belle équipe!

Alors, on se voit au prochain match de la Victoire?

***

Assister à un match de la LPHF et encourager une équipe de hockey féminin, c’est aussi assurer l’avenir de jeunes joueuses dans notre sport national. Pour cette raison, Royale est fière d’être le partenaire officiel de la Ligue professionnelle de hockey féminin. Consultez le site de la LPHF et assistez, vous aussi, à un match de hockey féminin.

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