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L’apnée, mais sans les p’tits dauphins et poissons souriants

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Le photographe Félix Renaud avait les deux pieds dans la communauté de l’apnée à Montréal (lui-même pratiquant ce sport) lorsqu’il a proposé à François Leduc, fondateur de l’équipe d’apnée sportive Apneacity de faire des clichés pour son site web.

Loin de représenter l’image traditionnellement associée à ce sport de plongée, avec petits dauphins et poissons souriants sur fond de coucher de soleil, il s’est beaucoup plus inspiré d’un style dark de superhéros.

Portraits de ces vrais aventuriers de la vie moderne.

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François Leduc
“Le plongeon en apnée, comme le dit en anglais le terme ‘free diving’, c’est un feeling de liberté. Quand on est dans l’eau, c’est comme un voyage intérieur. Il y a probablement un lien avec l’expérience d’avoir été dans le ventre de sa mère; l’eau englobe le son, tu te sens en apesanteur et une détente envahit tout ton corps. Comme un interrupteur que tu peux mettre à on/off, quand tu fais de l’apnée le moment s’arrête pis t’es à 100% dedans.”

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Joannie Huberdeau
“L’apnée c’est une libération. Je suis quelqu’un qui bouge beaucoup, un vrai paquet de nerfs! Quand je fais de l’apnée, je réussis à retrouver mon calme.”

Philippe Beauchamp
“Pour moi c’est une façon d’explorer le monde. Un feeling de lâcher-prise total. Pour être apnéiste, il faut s’abandonner complètement à l’expérience. À mes étudiants, j’explique souvent que c’est le seul sport que je connaisse où l’adrénaline va te nuire plus que te permettre de t’améliorer.”

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Tu nages avec des requins, ça te fait pas peur?
“Oui, un peu, mais c’est une peur qui se contrôle. En autant que tu respectes le code de conduite, généralement, t’es correct.”

Marie-Odile Hogue
“Au début, c’était vraiment un sport, pour la forme physique et par la suite, c’est devenu un moyen de m’évader du stress. Quand t’es en apnée, t’as pas le choix d’être connecté(e) à tes sensations. C’est une façon de faire un retour aux sources, un genre de yoga aquatique.”

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Marie-Odile

Bruno Fernandes
“C’est un moyen de comprendre mieux mon corps pour réussir à repousser mes limites sous l’eau.”

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Pour lire une autre entrevue d’Ariane Brien-Legault : “Musique, pique-nique et Zepha”

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