La « vérité » derrière la disparition de la statue de Gilles Villeneuve et autres histoires bizarres

« Wow! j’ai tellement capoté sur la première saison de Chiens écrasés : nouvelles insolites sous la loupe, je pense qu’une deuxième saison serait au panthéon des moments les plus heureux de ma vie! »

Hélas, personne n’a jamais prononcé ces mots, mais grâce à une imagination débordante, quelques menaces et juste un peu d’extorsion, vos valeureux limiers de l’incongru remettent ça avec quatre nouveaux épisodes flambants neufs qui arrivent juste à temps pour être déposés sous le sapin virtuel de la plateforme Ohdio (ho! ho! ho!).

Dans cette nouvelle saison, Barbara-Judith Caron et Hugo Meunier mènent l’enquête pour essayer de faire la lumière sur de nouveaux faits divers ayant fait la manchette au Québec. À noter, dans la phrase précédente, l’importance du mot « essayer ». Le duo conserve toutefois sa rigueur et son professionnalisme, denrées rares à l’aube de 2026 où l’IA est en train d’aspirer nos âmes.

D’ailleurs, ce texte est-il d’eux ou ChatGPT?

Aussi bien vérifier.

« …qui paraissent anodins à première vue, mais qui ont souvent une histoire plus riche ou étrange derrière eux. »

ABSOLUMENT! Bien dit, l’IA!

Pour une seconde fois, nous attirons votre capacité de concentration limitée sur quatre nouveaux épisodes où seront décortiqués l’énigme entourant la disparition d’une cargaison de fromage qui fait squick-squick au Saguenay et celle de la statue de Gilles Villeneuve à Berthierville, le délire viral du désormais légendaire « camion gris » et les vertus (ou pas) du collier pur noisetier.

N’ayant pas froid aux yeux, nos complices ont d’abord abattu les 480 kilomètres les séparant du royaume des bleuets pour tenter de comprendre l’un des plus grands mystères de l’histoire moderne du Saguenay (avec celui expliquant le ratio de dix filles pour un gars) : la disparition de 800 kilos de cheddar Boivin, enfouis dans la baie des Ha! Ha!.

Tout part de ce qui avait l’air d’une bonne idée : expérimenter l’affinage du fromage dans des conditions extrêmes pour en tirer une saveur unique. Le plan de la compagnie Boivin – un fleuron local dont la renommée a largement dépassé les frontières – était donc de faire mûrir des meules de cheddar bien ficelées à des blocs de béton plongés au fond du Fjord.

Puis, à peine a-t-on eu le temps de crier « squick-squick », qu’on a perdu la trace du précieux butin. S’en est suivie une traque sous-marine sans précédent, qui a tenu le Québec (bon, OK, les médias) en haleine durant l’été 2005.

Vol audacieux, coup de pub, fonte des glaces ou puissance du courant? Plusieurs hypothèses ont été avancées, mais, vingt ans plus tard, les réponses se font toujours attendre… Jusqu’à ce qu’on s’en mêle!

Malgré leur indéniable professionnalisme, Barb et Hugo prennent beaucoup de plaisir à faire leur travail. Par ailleurs, un fou rire spontané leur est venu en furetant autour du musée Gilles Villeneuve à Berthierville, où la statue grandeur nature du célèbre pilote automobile s’est volatilisée à la fin octobre 2024.

« C’est là! », s’exclama Barb au bout de vingt minutes, alors qu’elle repère les restes de la statue disparue, soit deux petits pieds en bronze sur un socle camouflé par des bosquets sur le terrain donnant sur la route principale en face du musée.

Après avoir repris leur sang-froid, ils ont voulu comprendre ce qui se cachait derrière cette vision inattendue qui attendait les citoyens de Berthierville le matin de l’Halloween 2024.

Rapidement, la piste du vol a été privilégiée par les policiers qui ont fait des perquisitions et rencontré quelques suspects, en vain.

La statue, créée en 1985 par le sculpteur-mouleur Jules Lasalle au coût de 20 000 $, a sans doute été fondue pour la valeur du métal, soit un maigre 600 $. Peu de profit pour un crime perpétré contre un symbole de fierté nationale, et le geste a été condamné par Mélanie et Jacques Villeneuve, les enfants du pilote. Aujourd’hui, si l’administration du musée tergiverse à remplacer la statue puisqu’il en coûterait près de 100 000 $ pour en commander une nouvelle auprès du même artiste, il y a lieu de se demander si l’affaire est réellement classée.

Alors, toutes les pierres de cette histoire ont-elles été retournées ?

Le 26 novembre 2015, Carlos Leitao, alors ministre des Finances, annonçait le retour à l’équilibre budgétaire. L’événement aurait pu faire grand bruit si seulement il n’avait pas été éclipsé, quelques minutes plus tard, par une longue série d’étranges notifications envoyées par l’application Radio-Canada Infos.

La réaction des utilisateurs oscille entre curiosité et agacement. Il y avait de quoi être perplexe : s’agissait-il d’alertes censées nous prévenir d’un danger imminent ? Étions-nous au bord de la Troisième Guerre mondiale ? Fallait-il nous mettre à l’abri ? S’agissait-il d’un simple « pocket call » ?

Il n’en fallait pas plus pour enflammer les réseaux sociaux de l’époque qui se sont emparés de l’affaire dans un esprit bon enfant. Selon le Journal de Montréal : « À peine quelques minutes plus tard, le mot-clic #CamionGris commençait déjà à circuler, atteignant même la deuxième place des tendances sur Twitter au Canada et la première à Montréal ». Des quidams, des artisans et même Hydro-Québec se mettent alors de la partie. La SRC emboîtera le pas de bonne grâce, choisissant d’en rire plutôt que d’en pleurer.

Mais l’histoire s’arrête-t-elle là ? Sous le tapis sauve-pantalon de la bonne humeur, y aurait-il quelque chose de plus ? Comment les événements se sont-ils réellement déroulés ? Un chat a-t-il malencontreusement marché sur le clavier de l’employé responsable des notifications ? Les 12 « e » du « gregeeeeeeeeeewefwef » pourraient-ils dissimuler un message codé ? Si oui, lequel ? Comment percer le mystère ? Et qu’en est-il du fameux camion gris ? À l’époque, on l’a beaucoup cherché, sans jamais parvenir à le trouver. Et s’il existait vraiment ? Qu’avait-il de si spécial, à quoi servait-il ? Et surtout, qui était derrière le volant ?

À l’aube du 10e anniversaire du mot-clic #CamionGris, nos deux sceptiques se sont demandé si ces messages cachaient une réalité plus sombre. Leurs recherches leur donneront-elles raison ?

La soif de vérité du duo culmine avec un sujet pour le moins polémique.

Tout commence au début des années 2010, alors que le populaire collier en pur noisetier vit des heures difficiles. Censé soulager brûlures d’estomac, migraines ou poussées dentaires, un reportage dévastateur de La Facture mettra au tapis ses prétentions anti-inflammatoires. Suite à cette diffusion, l’accessoire et son ambassadeur, le comédien Marcel Leboeuf, feront l’objet de nombreuses railleries. Pourtant, le bijou résiste au temps et se vend toujours en pharmacie et en ligne. Comment expliquer une telle longévité malgré l’adversité ? Y a-t-il du nouveau dans ce dossier ayant autrefois déchaîné les passions ? Hugo et Barbara ont creusé l’affaire, allant jusqu’à porter ledit collier (bon, en version bracelet) pour en tester les effets. Est-ce que ça fonctionne ? À vous de le découvrir.

Une chose est sûre, c’est que notre valeureux duo est toujours en vie, et dans une forme splendide pour vous présenter cette autre saison riche en rebondissements.

Une fois de plus, il faudrait être un ennemi de la vérité (avec un petit v) pour ne pas écouter ça pendant les Fêtes entre deux partys de famille.

Joyeux Noël !

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Chiens écrasés : nouvelles insolites sous la loupe, à écouter en exclusivité sur Radio-Canada Ohdio !