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La Terre est venue à bout de ses ressources naturelles pour 2019
Vous connaissez l’expression «vivre sur du temps emprunté»? Eh bien c’est un peu ce que l’on se permet avec nos ressources naturelles. Aujourd’hui, l’humanité commence à vivre à crédit. En à peine 8 mois, nous avons utilisé plus que ce dont la nature est capable de renouveler annuellement.
Chaque paille non réutilisable, chaque sac en plastique, chaque burger ingurgité s’accumulent désormais sur notre prêt octroyé par la banque environnementale. Le problème, c’est qu’il se rembourse plus difficilement qu’un prêt sur une voiture.
Si le 29 juillet est la journée où l’ensemble de la planète commence à vivre sur des ressources empruntées, il faut savoir que le Canada est dans cette situation depuis le 18 mars. Ça, ça veut dire qu’après 2 mois et demi en 2019, on mettait déjà le reste du monde en péril. Pas pire égoïste pareil, hein?
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Pour l’info, le pire pays est le Qatar, alors que les habitants ont réussi à tenir un maigre 42 jours avec ce qui leur est permis annuellement.
C’est depuis 1970 que les humains ne parviennent plus à avoir une consommation qui respecte les ressources naturelles accessibles sur une période de 12 mois. Même si la tendance semble montrer que nous ne parviendrons pas à revenir à la normale, des actions peuvent être prises pour au moins faire bouger la date. Parce que selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), si on réduisait de 50% nos GES, on pourrait gagner 93 jours de plus et repousser la date à octobre.
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Beaucoup de ces solutions sont connues, mais un petit reminder ne fait jamais de mal considérant qu’on est le 6e pays le plus consommateur.
Réduire sa consommation de viande
Non, vous n’êtes pas obligés de devenir végane demain matin, si un steak vous fait encore saliver. Par contre, si collectivement on réduisait notre consommation de viande de 50% en basant notre alimentation un peu plus sur les plantes, on pourrait avoir 5 jours de plus de ressources naturelles.
Réduire le gaspillage alimentaire
Un tiers de la nourriture produite est perdue à la maison, dans les champs et ailleurs. Au Canada, on jette 60% de notre nourriture.
Si on apprenait à diversifier notre alimentation, à s’amuser à faire un peu plus de mets «tout ce qui reste» et qu’on arrivait à réduire de 50% notre gaspillage alimentaire, on aurait 11 jours de plus sur notre bilan annuel.
Faire moins d’enfants
Oui, on le sait, c’est une question controversée, comme en témoigne cette capsule de Pour vrai.
Qu’on soit d’accord ou pas, si les familles réduisaient de moitié leur nombre d’enfants, on serait un milliard de moins que les prédictions de 9,7 milliards pour 2050 (et 4 milliards de moins que les prédictions en 2100).
D’ici 2050, on pourrait donc donner 30 jours de plus à la planète pour se renouveler. En plus, ça fait partie du plan de développement durable des Nations unies qui vise à éduquer les femmes et à accroître l’égalité hommes-femmes.
D’autres trucs à plus grande échelle doivent également être mis en place. Les gouvernements ont une grande part à jouer dans la réduction des gaz à effet de serre.
Actuellement, si tout le monde vivait comme les Nord-Américains, il faudrait environ 5 planètes pour subvenir à nos besoins. L’idée, ce n’est pas de changer drastiquement de mode de vie du jour au lendemain, mais de se conscientiser afin d’aider le reste du monde à respirer mieux.
Si vous voulez calculer votre empreinte écologique, vous pouvez le faire ici.