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La petite histoire du déménagement au Québec
URBANIA et Hydro-Québec s’unissent pour vous rappeler de faire votre changement d’adresse avant que votre liste de choses à faire d’ici votre déménagement ne vous sorte par les oreilles.
Quand on vit au Québec, la fête du Canada n’est probablement pas le premier événement qui nous vient en tête lorsqu’on pense au 1er juillet, date officielle de la fin de la plupart des baux et synonyme de déménagement. Des dizaines de milliers de Québécois à travers la province sont déjà dans les boîtes jusqu’au cou en prévision du jour J. Eh oui, c’est le temps de l’année qui évoque la possibilité d’une nouvelle vie, d’une nouvelle déco et d’une impressionnante to-do list.
Pour faire honneur à cette tradition un peu stressante, mais ô combien rassembleuse, voici quelques points tournants et faits divers sur notre journée nationale du déménagement!
Quand le 1er mai était notre 1er juillet
Saviez-vous qu’avant 1974, le jour du déménagement était le 1er mai? En effet, il fut un temps où les baux se terminaient le 30 avril. Mais puisque cette date compliquait la vie de bien des familles qui devaient changer leurs enfants d’école à quelques semaines de la fin des classes, une loi a été votée pour que les baux se terminent le 30 juin. Ce n’est donc ni un hasard ni un adon si tout le monde semble déménager en même temps.
Il faut savoir que cette loi n’oblige pas les propriétaires ou les locataires à faire ou à signer des baux qui se terminent le 30 juin, ce n’était qu’une manière de régler un problème. Au fil du temps, la tendance a évolué. En 2017, Radio-Canada rapportait qu’un déménagement sur cinq se faisait le 1er juillet et que la deuxième date la plus populaire était le 1er juin.
Il fut un temps où les baux se terminaient le 30 avril. Mais puisque cette date compliquait la vie de bien des familles qui devaient changer leurs enfants d’école à quelques semaines de la fin des classes, une loi a été votée pour que les baux se terminent le 30 juin.
Il va sans dire que les coûts supplémentaires causés par l’offre et la demande ainsi que les délais d’installation pour plusieurs services durant cette période ont amené les Québécois à trouver d’autres solutions. On voit donc de plus en plus de locataires céder leur bail de façon prématurée. D’autres s’entendent à l’amiable pour tenter d’éviter les coûts liés au 1er juillet en quittant le logement quelques jours plus tôt.
Quand les déménagements écolos sont apparus
En ville, le 1er juillet rime souvent avec trafic, camions stationnés un peu n’importe comment et augmentation des déchets encombrants sur le bord du trottoir. C’est pourquoi chaque année les solutions écologiques se multiplient : déménageurs à vélo, camions électriques, location de boîtes réutilisables en plastique, etc. On repense le déménagement pour en faire une expérience plus plaisante et moins douloureuse pour nos portefeuilles et pour la planète.
De plus, sur les réseaux sociaux, vous aurez peut-être remarqué un regain d’enthousiasme pour les ventes de garage nouveau genre. Dorénavant, on annonce les vide-dressing sur Facebook et Instagram en plus de tapisser quelques poteaux électriques pour prévenir le quartier.
Eh oui, les ventes de garage n’ont rien perdu de leurs lettres de noblesse! Dans les semaines qui précèdent le déménagement, nombreux seront les Québécois à sortir sur leur balcon dans l’espoir de donner une deuxième vie aux objets dont ils ne veulent plus. Ainsi, on fait d’une pierre deux coups : on recycle et on allège nos boîtes!
Quand internet a changé la game
Kijiji, Craigslist, Facebook Marketplace, Airbnb, au fil des années, Internet a complètement chamboulé la façon dont on trouve un logement. Il fut un temps, pas si lointain, où rien n’égalait les petites annonces du Journal de Montréal ou encore une bonne marche à travers la ville à la recherche des fameuses affiches « à louer ».
Aujourd’hui, il existe 1000 et une façons simples de trouver son nouveau logis. La pandémie l’a d’ailleurs prouvé : on n’a même plus besoin de se déplacer pour visiter.
Aujourd’hui, il existe 1000 et une façons simples de trouver son nouveau logis. La pandémie l’a d’ailleurs prouvé : on n’a même plus besoin de se déplacer pour visiter. Est-ce que la tendance se maintiendra dans le futur? Serait-ce la fin des visites libres et des files d’attente qui ajoutent au stress de la recherche de logement? À suivre!
Quand les changements d’adresse sont devenus simples
Depuis 2004, il est possible de faire son changement d’adresse auprès de sept instances gouvernementales en une seule étape, grâce au Service québécois de changement d’adresse (SQCA). Évidemment, ce site Web ne s’occupe pas d’avertir Hydro ni notre compagnie de télécommunication, mais ça peut éviter que les nouveaux locataires reçoivent nos avis de cotisation d’impôts et nos renouvellements de carte d’assurance maladie pour l’éternité.
Un jour de célébration
Déménager, ça fait ressortir l’esprit de communauté. On s’entraide, on se rassemble (avec des masques et à deux mètres de distance si on est en 2020), bière à la main, pizza en bouche, le corps un peu raqué d’une journée à transporter des meubles. Chaque déménagement est un gros coup à donner qui vient avec son lot de stress et de nostalgie. Mais c’est aussi l’occasion de célébrer doucement les nouveaux départs, les nôtres ou ceux des gens qu’on aime. Parce que, soyons honnêtes, si on s’aide à déménager, c’est probablement parce qu’on s’aime en maudit.
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Vous faites partie des « chanceux » qui déménagent le 1er juillet? Faites votre changement d’adresse en ligne sur le site d’Hydro-Québec, vous pourrez ainsi cocher une case de votre interminable to-do list en un rien de temps! En plus, vous économiserez 25 $. Vous nous remercierez plus tard!