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La petite histoire d’amour de la pomme et du Québec

C’est pas parce que vous en mangez une tous les jours que vous connaissez bien les pommes!

Par
Eliane Bourque
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URBANIA et Pommes Qualité Québec s’unissent pour que vous vous rendiez compte à quel point la pomme, c’est juste le meilleur fruit du monde.

Tout le monde aime les pommes. On en mange à tout moment de la journée, on en voit partout, et en automne, on les célèbre en allant les cueillir directement au verger pour les cuisiner de mille et une façons. Elles nous accompagnent de notre tendre enfance à la vieillesse. C’est un fruit qui ne se démode pas et qui est même censé éloigner les docteurs pour toujours. Mais que sait-on vraiment de nos chères pommes?

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, et malgré tout l’amour qu’on ressent pour notre fruit chouchou, la première pomme n’est pas apparue au Québec. Avant d’être plantés dans nos vergers, les premiers pommiers ont parcouru un long chemin. Natifs d’Asie centrale, ils ont d’abord pris racine en Nouvelle-Écosse au 17e siècle avant de se faufiler jusque dans le jardin des jésuites aménagé sur le mont Royal.

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Pommes du Québec pour toujours

Aujourd’hui, c’est plus de 400 producteurs et productrices passionné.e.s par leur métier qui se chargent de nous fournir en pommes québécoises à l’année. Ici, on ne niaise pas quand il est question de pomiculture. Nos pomiculteurs et pomicultrices produisent des pommes de qualité en respectant des normes environnementales qui figurent parmi les plus élevées au monde. Ce n’est pas rien.

En épicerie, avant d’acheter une pomme, lisez bien les affichettes. Bien que nous en cultivions ici plus d’une dizaine de variétés, dont quatre vendues à l’année, une pomme sur deux offerte sur les étalages provient d’un pays lointain. La pomme verte? Elle est originaire d’Australie et majoritairement produite aux États-Unis : elle ne pousse pas du tout chez nous!

Connaissez-vous votre pomme?

Pour aimer la pomme avec tout le respect qu’elle mérite, mieux vaut en savoir le plus possible à son sujet. Voici donc cinq fun facts la concernant qui vous permettront d’impressionner ta belle-mère au prochain souper de famille – ou, pourquoi pas, votre prochaine date au milieu d’un verger.

1. L’autocueillette est plutôt récente

Sur les 400 et quelques années depuis lesquelles on cultive la pomme au Québec, l’autocueillette reste plutôt jeune. On avait tous envie de s’imaginer nos ancêtres en train de célébrer dans les vergers, mais il n’en est rien. Cette tradition automnale date des années 1970, et elle aurait été popularisée par un manque de main-d’œuvre.

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2. On utilise la confusion sexuelle pour protéger nos pommiers

Quoi? La confusion sexuelle? Vous avez bien lu. Afin de lutter contre les ravages du carpocapse, un insecte qui détruit les pommiers, on entrave sa reproduction en diffusant une phéromone synthétique. Cela sème la confusion chez le mâle, qui n’arrive plus à trouver de femelle pour l’accouplement et finit par mourir de fatigue. Eh ben!

3. Une pomme X-Men

Les pommes que l’on mange aujourd’hui n’ont rien à voir avec les variétés que l’on consommait autrefois. Elles proviennent de sélections faites par l’humain au cours des 200 dernières années, afin d’améliorer la productivité des vergers et le goût des fruits. S’il existe plusieurs milliers de variétés dans le monde, on en retrouve seulement une douzaine en épicerie.

4. La pomme de demain

D’ailleurs, comment on crée ça, une nouvelle variété de pomme? Le processus prendrait plus de 20 ans de soins et d’expertise, puis cinq années supplémentaires avant que le pommier soit rentable pour un producteur. Il faut sélectionner deux types de pommes différents, prélever le pollen chez l’un pour le déposer sur le pistil de l’autre. En théorie, une nouvelle pomme verra le jour l’automne suivant. Mais tout comme dans une famille, les enfants de mêmes parents ne se ressemblent pas toujours. Une sélection manuelle, pépin par pépin, doit alors être faite pour assurer les meilleurs gènes au nouveau croisement.

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5. Une pomme pour chaque recette

Saviez-vous que chaque variété de pommes réagit différemment dans une recette? La McIntosh, par exemple, est idéale pour cuisiner une compote. La Cortland, quant à elle, est plus polvalente et peut être aussi bien mise dans une tarte que dans un beurre. En salade ou pour un tartare, on peut choisir l’Empire, l’Ambrosia ou la Honeycrisp, qui sont juteuses et croquantes. Il y a une pomme pour toutes les occasions!

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Envie d’en savoir plus sur les pommes du Québec et sur le savoir-faire de nos producteurs et productrices d’ici? Ou tout simplement à la recherche d’une petite perle de recette pour agrémenter votre lunch de lundi? C’est par ici!