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La magie en chiffres

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1926

Année durant laquelle le légendaire Harry Houdini s’est « échappé » de la vie humaine, à 52 ans. Les circonstances entourant sa mort restent nébuleuses, mais il est généralement admis qu’elle a résulté des suites de coups de poing reçus au ventre de la part de Jocelyn Gordon Whitehead, un étudiant de l’Université McGill qui voulait tester l’un des tours du magicien servant à montrer toute son « invincibilité ». Houdini — Ehrich Weisz de son vrai nom — aura légué à la culture populaire non seulement une foule de numéros marquants, mais aussi un verbe inventé de son vivant (to houdinize, qui signifie « se libérer »)… et l’inspiration pour une série suspecte de films pornos baptisée Hairy Houdini.

17

Nombre de clubs de magie canadiens répertoriés dans le site web de l’Association canadienne des magiciens au moment d’écrire ces lignes. On en trouve en effet au Québec (Regroupement des magiciens québécois), au Manitoba (Magic Club of Winnipeg), en Ontario (London Magicians Guild), en Colombie-Britannique (Victoria Magic Club)… La magie : une passion pour apparemment plusieurs habitants d’un pays lui-même dirigé par un pas pire illusionniste, qui respecte as we speak97 engagements sur 231 — du moins selon le TrudeauMètre, un site web répertoriant l’ensemble des promesses électorales du Parti libéral du Canada. ON LÂCHE PAS, GANG !

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7

C’est le nombre d’années au cours desquelles le magicien québécois Alain Choquette a présenté, le vendredi soir, ses tours de magie pour les besoins d’Ad Lib (feu le talk-show animé par Jean-Pierre Coallier), soit de 1987 à 1993. Curieux de voir les premières années à la télé de ce blondinet prestidigitateur ? YouTube nous présente deux morceaux d’anthologie, le premier en compagnie de Mitsou et le deuxième avec une Céline Dion pantoise devant, entre autres, un numéro où Choquette réussit à faire lever une cigarette sur une carte à jouer. Mais comment a-t-il juste pu réussir la chose ? ••• Je sais paaaas •••, répondrait probablement la diva de Charlemagne…

JANVIER 1921

Moment où aurait été présenté pour la toute première fois en public le numéro de la femme coupée en deux, au théâtre Finsbury Park Empire de Londres, par un magicien britannique nommé P. T. Selbit (et son assistante, Betty Barker). À l’époque, le tour de magie était complètement nouveau — et même choquant — pour le public encore peu habitué à une telle démonstration. Au fil des années, un certain nombre de trucs ont été dévoilés à son sujet, notamment l’habile recroquevillement de la « victime » dans la boîte pour échapper à la terrifiante scie. Considérant que l’employé type d’URBANIA a de la difficulté à juste embarquer dans une Smart, l’équipe s’avoue très, TRÈS impressionnée devant pareille souplesse.

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44,95 $

Prix, ironiquement, d’une fausse pièce de… 1 $, dénichée sur le site web d’un magasin spécialisé dans la vente d’objets et d’accessoires destinés à la réalisation de numéros de magie. Celui-là — « l’un des plus sous-exploités », déplore le commerçant — consiste à insérer le split coin loonie (la pièce de monnaie en question) dans un billet de banque. Bon, on est d’accord avec vous : c’est LOIN d’être un tour de magie aussi excitant qu’un autre qui consisterait à faire disparaître momentanément le Centre Vidéotron, mettons. Mais hey, il faut bien commencer quelque part, hein ?

133 ANS

Âge des populaires cartes à jouer de marque Bicycle, qui ont vu le jour aux États-Unis en 1885. Encore aujourd’hui, ces jeux de cartes restent les préférés des magiciens pour leurs numéros, étant donné que les cartes en question bénéficient d’une finition air cushion brevetée. Ce que ça signifie concrètement ? Leur surface est remplie de petites cavités, ce qui non seulement rend ces cartes quasi inusables, mais fait aussi (et surtout) circuler de l’air entre elles. Résultat : les magiciens peuvent les faire glisser et les manipuler plus facilement… vous laissant avec un air aussi ébaubi que celui d’une vedette devant Luc Langevin exécutant un tour de cartes mi-laborieux, mi-« ben voyons DONC ! »

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