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La fois où URBANIA a (presque) gagné les Olympiques
URBANIA et L’Expérience olympique canadienne vous invitent à venir vivre quelque chose de carrément surréel.
« Je prends-tu mes running shoes pour jeudi? » Je lève les yeux. C’est Emma, tout sourire, qui n’en peut déjà plus d’attendre tellement elle a hâte d’aller faire une virée olympique avec la gang d’URBANIA. On est lundi. Dans le doute, je réponds par l’affirmative. Pas question de lésiner sur la préparation!
Aller vivre une expérience olympique, c’est sérieux (quand même). C’est pour ça qu’on a rassemblé la crème de la crème de notre équipe. Arianne, Anthéa, Gabrielle, Emma et votre humble serviteur n’ont qu’un but : être repêchés par l’équipe canadienne. Ou, au minimum, devenir les meilleurs amis du monde. Plus réaliste, mais tout aussi excitant.
Jeudi matin arrive. Difficile de travailler quand on sait que dans quelques heures, on va être dans un bobsleigh. « Il nous faut une trame sonore », me dis-je, repoussant mes autres tâches de la journée pour me concentrer sur ce qui compte vraiment : surfer sur des blogues louches à la recherche des meilleures chansons-thèmes olympiques. Un investissement de temps louable.
En route pour la victoire
« Les Olympiques, c’est 50 % physique, 50 % mental. »
15 h 20. On embarque dans le taxi, et notre premier défi se pointe déjà le bout du nez. Il s’agit de… nous-mêmes. « Je me sens un peu stressée, parce que j’ai quand même laissé pas mal de job au bureau pour venir ici », laisse tomber Anthéa. Gabrielle hoche la tête.
C’est Arianne qui nous ramène sur la track : « Les Olympiques, c’est 50 % physique, 50 % mental. » Damn right. Portés par ses mots, on passe de jeunes professionnels stressés à Alex Harvey en mode précompétition. Rien. De. Moins.
Mais Alex reste-t-il calme lorsqu’il arrive sur une piste de ski de fond particulièrement, euh… skiable? Pas nous, en tout cas. Notre zénitude se dissipe dès notre arrivée à l’expérience olympique. Comprenez-nous : ça ressemble à une exposition interactive particulièrement technologique mixée avec une salle de sport!
On est passés assez vite de Alex Harvey en mode précompétition à une gang de jeunes enfants excités. J’ai à peine le temps de jeter un regard autour de moi que j’aperçois Anthéa se lancer sur ce qui s’apparente à… un simulateur d’escrime? Ben oui!
« En garde! En garde! En garde! »
C’est ce que lui lance à répétition la voix de l’arbitre cachée derrière l’écran géant. Dans notre excitation, on a skippé les consignes. Mais on a fini par comprendre qu’il fallait donner des coups d’épée à Étienne Lalonde Turbide, en face.
L’escrime, c’est (vraiment) pas si facile. Notre première séance improvisée se solde par un score de 0/9… mais, à notre défense, on a déjà 9/9 de fun! Et puis malgré le fait qu’on est pas très bons, la vidéo de l’athlète nous encourage à continuer. Merci, Julie Mahoney!
Heureusement, des membres du staff de l’équipe de l’Expérience olympique nous repèrent rapidement, probablement parce qu’on commençait à crier. Parmi eux, la double Olympienne en escrime Sandra Sassine. Ah ben! Ça, ça devrait nous aider.
« T’es gauchère ou droitière? », demande Sandra, sourcil levé. Emma hausse les épaules.
Le truc, selon elle? Faut pas hésiter à avancer la jambe. Enweille par en avant!
Prise 2 : Emma s’avance, le fleuret dans la main gauche. Puis droite. Puis gauche. Puis encore droite. « T’es gauchère ou droitière? », demande Sandra, sourcil levé. Emma hausse les épaules. Si elle pouvait tenir un fleuret dans chaque main, je pense qu’elle le ferait.
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Julie Mahoney, notre accompagnatrice virtuelle, prépare Emma.
On s’améliore! Mais à ce stade-ci, les scores n’importent plus. Les applaudissements, par contre, oui. On a déjà laissé de côté les médailles, optant plutôt pour le trophée de l’amitié. Awwwwww, je sais, je sais.
Mais la performance d’Arianne en ski de bosses brouille les cartes. Fera-t-elle des jaloux? Après que la version animée de Mikaël Kingsbury fut venue lui dire que « l’important, c’est de s’amuser », elle ne s’est pas gênée pour essayer de le battre. Avec succès!
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Arianne en plein backflip.
« T’as fait un meilleur score que la première fois que Mikaël l’a essayé! », s’étonne Sandra. Apparemment, il était trop concentré sur sa technique… Pas nous, de toute évidence.
« Arianne vole le show », remarque Gabrielle. Anthéa lui répond, mi-sérieuse : « On n’aurait pas dû l’emmener… » Est-ce le début de tensions au sein de l’équipe d’étoiles d’URBANIA?
Régler nos différends à 100 km/h
Quoi de mieux pour ressouder l’équipe que de s’embarquer ensemble dans une boîte de fibre de verre qui glisse sur de la glace?
Difficile d’y aller doucement quand la gravité fait office de pédale à gaz.
Emma prend place comme pilote du bobsleigh alors que Gabrielle s’installe à l’arrière. « Vu que j’ai la vie de Gabe entre les mains, je vais y aller doucement », précise-t-elle, toujours avenante et de bonne humeur. Mais difficile d’y aller doucement quand la gravité fait office de pédale à gaz. Et saviez-vous que c’t’affaire-là se pilote avec des cordes?
Emma n’a pas le temps d’en comprendre davantage que déjà le bolide se met à dévaler la pente.
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« Faut aller par en avant. » — Sandra
« Caresse la courbe, caresse la couuuuuuurbe », crie Arianne, consultante improvisée en bobsleigh, alors que le gros traîneau se met à bouger (pour de vrai). Malheureusement, la courbe, même caressée, n’a pas permis au premier duo de se classer pour l’épreuve olympique.
À quand une équipe de lutte?
La course terminée, une autre épreuve attire mon attention. On a la possibilité de se soumettre à des tests physiques pour déterminer le sport qui convient le mieux à ses aptitudes. À 25 ans, mes espoirs de participer aux Olympiques renaissent – et si je n’avais simplement jamais trouvé MON sport?
S’tu moé qu’tu r’gardes? HEIN?
Un ordinateur me prend en charge : il mesure mon corps, me fait sauter et analyse même ma perception visuelle. Premier constat, ma jambe droite est plus grande que la gauche. Un problème que je ne savais même pas que j’avais! Je prends une respiration et me remémore qu’on est tous parfaits comme on est #bodypositivity.
Et si quelqu’un me dit le contraire, je le SLAM. Eh oui, le sport le plus adapté pour moi est la lutte libre, suivie du judo! S’tu moé qu’tu r’gardes? HEIN? Je vais commencer à être baveux dans les bars. (Mais non, c’est pas vrai, j’aime tout le monde.)
D ’ailleurs, je ne suis pas le seul à avoir ce profil-là dans l’équipe. Mais après avoir partagé un bobsleigh ensemble, on est liés pour la vie – impossible de se battre l’un contre l’autre.
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Le regard de la concentration.
À vos marques, prêt, plantez
Alors que je compare mentalement mes 150 livres mouillé à The Rock, Gabrielle et Anthéa s’entraînent aux côtés de l’avatar de Bruny Surin, qui leur explique c’est quoi, le deal, avec un départ au 100 mètres.
Pas-si-simple.
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Vitesse m-a-x-i-m-a-l-e.
« Je n’ai pas assez poussé! Faut que je POUSSE! »
J’arrive sur les lieux après une première tentative dont elles semblent toutes deux déçues. Assoiffé de scoops, je leur demande ce qui se passe. C’est drôle, je me sens un peu comme le journaliste gossant qui dérange les athlètes à l’entraînement. Pas le temps de niaiser quand on suit les leçons de Bruny!
« Je n’ai pas assez poussé! Faut que je POUSSE! », explique Gabrielle, le feu du dépassement de soi dans les yeux. « Il faut que je me lance plus vers le haut », dit pour sa part Anthéa, qui ne veut simplement pas se ramasser la face dans la garnotte.
Le temps de se recueillir
On passe à la phase 2 : après s’être imaginés aux Olympiques pendant un bon 40 minutes, c’est l’heure d’en apprendre un peu plus sur l’histoire des Jeux. Il s’agit d’un moment attendu par plusieurs d’entre nous. Anthéa nous avait d’ailleurs avertis dans le taxi : elle voulait lire TOUS les panneaux explicatifs.
Même moi, qui ne suis pas un fervent lecteur, j’y trouve mon compte. Je peux compter le nombre de calories dont j’ai besoin par jour, et me rendre compte qu’en fait, je n’ai aucune idée de ce que je mange anyway. Je constate aussi que six mètres, le record canadien du saut à la perche, c’est haut en mautadit!
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C’est Hitler qui a amené les Jeux olympiques à la télévision
Des images d’archives nous permettent également de voyager dans le passé, pour le meilleur et pour le pire. Des questions essentielles émergent : pourquoi les coureurs portaient-ils de gros bas longs en 1920?
En tant que personnes sérieuses, nous avons aussi appris des choses sérieuses. Par exemple, que c’est Hitler qui a amené les Jeux olympiques à la télévision. Et que ça a pris une bonne vingtaine d’années avant que les femmes soient admises au village olympique. « Fallait pas déranger les hommes, on sait ben, hein… », ironise Arianne, un peu déprimée.
On va se coucher moins niaiseux, comme on dit.
Faque, on a revécu les Olympiques
Maintenant que nos classes sont faites, on a droit à un bonbon : une projection complètement sautée sur l’expérience olympique. La vraie, là.
Vous savez, dans les musées, il y a toujours une salle vide dans laquelle un vieux documentaire bizarre spin? Oubliez ça! On nous fait entrer dans une salle de projection tellement high tech qu’on a des écrans jusque derrière nous.
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« On doit regarder par en avant ou par en arrière? »
Pendant huit minutes, on revit les meilleurs et pires moments de plus de 200 athlètes canadiens. Réussites, échecs, et toutes les émotions entre les deux. Je n’essayerai pas de mettre en mots une vidéo : faut la voir. C’est kitsch à dire, mais on est ressortis de là en ayant une meilleure compréhension de l’ampleur du rêve olympique.
« On jogge-tu jusqu’au bureau pour compenser? »
Quatre ans. Les jeux ne reviennent que tous les quatre ans pour les athlètes. Une milliseconde, une erreur, et tout s’écroule. On a niaisé pas mal depuis le début de notre expérience olympique, mais à ce moment-ci, on est emplis d’humilité, de respect. On travaille ben juste chez URBANIA. Que connaissons-nous vraiment du dépassement de soi? De la pression? Pas grand-chose.
En sortant, on se demande si on aurait pu le faire. Si on avait pu se rendre aux Jeux olympiques. On blague un peu : « On jogge-tu jusqu’au bureau pour compenser? » Puis, je me souviens de notre objectif de base : être repêchés par l’équipe canadienne ou, au minimum, devenir les meilleurs amis du monde.
J’ai l’impression d’avoir fait un peu des deux. Évidemment, j’exagérais en disant ça. Mais quand est-ce qu’on a l’occasion, entre collègues ou entre amis, de s’immerger dans une toute nouvelle expérience de gang? De décrocher tout en apprenant des nouveaux trucs?
Ouain. Faque, on est revenus en taxi, finalement. On n’est peut-être pas une équipe d’élite, mais on est une équipe pareille.
DONNEZ-MOI UN U, un R, un B, un A, un… Gang? Hey! HEY! PARTEZ PAS SANS MOI!
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