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La fois où j’ai PAS pris mon char

Quand la prudence nous récompense.

Par
Laura Laval
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URBANIA et la SAAQ s’unissent pour vous raconter des histoires de fin de soirée magiques et inattendues!

Parfois, les meilleurs moments d’une soirée sont ceux qu’on vit…à la fin de la soirée!

Voici quelques histoires vraies qui le prouvent bien.

Du Agrikol au parc La Fontaine

Un soir de l’été dernier, j’étais au bar Agrikol avec deux amis. On avait du gros gros fun à danser après un show des Francos. Un troisième ami était dans un autre party et devait nous rejoindre, mais chaque fois qu’il nous appelait pour nous demander où on était et qu’on le lui expliquait, il ne comprenait rien. Je n’arrêtais pas de lui répéter « COIN AMHERST ET ONTARIO!!! », mais il riait en me demandant de répéter encore et encore – environ 12 fois de suite! Le bar a fini par fermer, on a abandonné l’idée qu’il allait nous rejoindre et on a décidé de laisser la voiture stationnée là où elle était et de marcher tous les trois vers la maison. Après quelques minutes, on voit notre ami apparaître au coin de la rue, à pied, tout content de nous avoir trouvés, une bouteille de rhum pleine dans son sac! On est allés s’acheter de la liqueur au dep, on a marché jusqu’au parc La Fontaine et on a continué à jaser jusqu’au lever du soleil. C’était vraiment un beau moment passé à philosopher avec des personnes que j’adore.

– Arianne

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Les amours adolescentes retrouvées

J’avais trop bu, je ne pouvais pas conduire.

J’étais à une réunion d’anciens amis du secondaire, et il y avait là mon premier crush (sur qui j’ai tripé du secondaire 2 à 5). Elle m’a offert de dormir chez elle. On s’est rappelé que le jour où j’avais annoncé à mes parents qu’on sortait enfin en ensemble, elle m’avait appelé pour me dire que ce ne serait pas possible, nous deux. J’avais complètement supprimé ça de ma mémoire. Parce que je m’étais senti humilié. Et cette soirée-là, alors que j’étais ben saoul, elle m’a expliqué pourquoi ça s’était passé comme ça. Elle est d’origine arabe, et à ce moment-là, son père n’aurait jamais toléré qu’elle sorte avec un garçon. Elle voulait donc me préserver d’une relation secrète et compliquée « selon mes attentes de gars blanc ».

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Ça m’a fait beaucoup de bien d’apprendre ça, même tant d’années plus tard. D’un point de vue psychologique, ça m’a permis de régler cette blessure-là.

– Clément

Charlevoix le matin

Lors de l’édition 2019 du festival de musique le Festif!, je suis rentrée à pied du dernier spectacle nocturne auquel j’ai assisté avec quelques amis. En me dirigeant vers le camping où je résidais pour le week-end, j’ai vu le soleil se lever sur Baie-Saint-Paul. Normalement, j’aurais trouvé ces 35 minutes de marche interminables, mais la vue sur les rues de la ville tout endormie en aura valu la peine.

– Gabrielle

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Trouver l’amour au bout de la nuit

La fête d’un de mes amis est le 25 juin, et sa copine lui avait organisé un party. J’ai décidé d’y aller même si tout le monde avait bien bu la soirée d’avant pour la Saint-Jean. J’avais l’intention de boire un seul verre et de retourner chez moi pas trop tard. Étant un amateur de rencontres sociales, ce qui devait arriver arriva : j’ai bu tous les verres qui m’étaient offerts. Je ne pouvais donc pas conduire, et il n’y avait pas de lit pour moi. Je me suis donc assis sur le sofa et je me suis mis à discuter avec une amie. Vous savez, le genre d’amie qu’on a depuis le secondaire. Vous êtes dans la même gang, mais la conversation la plus pertinente que vous ayez jamais eue se résume à « Salut, ça va? ». Cette soirée-là, pourtant, il y a eu une connexion sur ce petit sofa vert. Nous avons parlé toute la nuit, pour finalement nous endormir sur place à 5 h 30 du matin. Depuis ce jour, la magie a opéré. C’est maintenant ma copine, et nous vivons le parfait bonheur. Cette soirée-là, je n’ai pas trouvé la bonne fille, je l’ai découverte!

– Gabriel

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Ces conversations qui nous mènent loin

En rentrant d’un restaurant où j’avais bu quelques coupes de vin qui m’avaient rendue bavarde, je suis entrée en grande discussion avec mon chauffeur de taxi, que j’ai trouvé fort intéressant et aimable. Je travaille comme recherchiste et productrice au contenu pour plusieurs boîtes de production et j’ai tout de suite senti que sa personnalité forte, sa façon de s’exprimer et les histoires qu’il me racontait pendant cette balade en voiture me serviraient un jour. Je lui ai donc demandé s’il était d’accord pour me laisser ses coordonnées, en lui expliquant quel était mon travail, et il a accepté. Un an plus tard, quand on m’a confié le mandat de trouver divers profils pour une capsule Web, j’ai contacté le chauffeur en question. Il se souvenait vaguement de moi, mais a accepté avec plaisir de participer à la capsule et nous a tous fait bien rire.

– Marie-Anne

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Un retour rempli d’histoires

Quand j’ai eu une soirée bien arrosée, je me sens un peu fearless, alors un soir j’ai décidé de marcher du bar où j’étais jusqu’à chez moi. Chez moi, c’était à l’époque dans le coin pas toujours safe de la station de métro Beaudry. Ça a pris environ deux heures (probablement quatre fois le temps normalement nécessaire) parce que je suis allée au dépanneur acheter des chips. Sur le chemin du retour, chaque fois que je croisais un itinérant réveillé, je lui offrais des chips et, en échange, je lui demandais de me raconter une histoire. Je ne me souviens malheureusement d’aucune histoire, mais tout le monde était bien content, moi la première!

– Alex-Anne

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