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La face cachée de Québec avec Carolanne Foucher

La région a encore de quoi nous surprendre!

Présenté par
Destination Québec cité

URBANIA et Destination Québec cité s’unissent pour vous faire (re)découvrir quelques perles de Québec.

Née à la fin janvier 93 à Pointe-aux-Trembles, Carolanne Foucher a connu sur son île le verglas, la tragédie du 11 septembre et la (r)évolution des Polly Pocket.

Partie ensuite à l’autre bout de l’île au Cégep de Saint-Laurent, puis de l’autre côté de la rivière à Lionel-Groulx, et enfin à 249 km de son île natale en passant par la 40, Carolanne a atterri dans la Capitale-Nationale pour suivre une formation au Conservatoire d’art dramatique de Québec.

Si, à son premier automne en 2015, Carolanne pensait ne suivre que sa formation à Québec pour rentrer à Montréal une fois celle-ci terminée, il lui est rapidement devenu évident qu’elle voulait créer à l’endroit qui l’avait formée. Et pour créer, elle a créé!

Malgré tout, le travail l’oblige à se promener entre Montréal et Québec, et quand je lui demande ce qui lui manque quand elle n’est pas à Québec, elle me répond : son trois et demie (qu’elle ne pourrait pas se payer à Montréal), ses ami.e.s, la communauté qu’elle s’est créée, et cette impression que les chantiers culturels sont en train de se bâtir et qu’on peut encore y prendre part. Et de pouvoir tout faire à pied, pratiquement : ça aussi, ça lui manque.

les cartes mentales qu’elle se fait des quartiers qu’elle parcourt à pied sont parsemées de punaises pinées sur des lieux qu’elle affectionne et qui, rassemblées, forment de petites constellations.

Car pour Carolanne, Québec se marche même l’hiver. Elle y passe d’un quartier à l’autre, habillée de quelques couches, sans jamais en revenir du skyline qu’offre la ville sur deux étages. Et les cartes mentales qu’elle se fait des quartiers qu’elle parcourt à pied sont parsemées de punaises pinées sur des lieux qu’elle affectionne et qui, rassemblées, forment de petites constellations.

Et aujourd’hui, Carolanne est excitée à l’idée de partager avec nous ses petites perles à elle, ses endroits qui la font se sentir à la fois chez elle et en voyage.

Le Maëlstrom

Le Maëlstrom est un endroit polymorphe animé du matin jusqu’au début de la nuit. Carolanne y apprécie l’amour du kitsch qu’on porte à Noël, l’aspect queer-friendly et les couvercles de café roses.

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Ses recommandations : chaï au lait d’avoine et le béné à l’avocat.

Elle peut y aller à 9 h le matin pour y prendre un brunch délicieux et plutôt abordable, apporter son ordinateur pour y travailler ses textes, puis, quand la créativité vient à manquer, troquer son cortado ou son matcha pour un cocktail classique pas trop classique. Ses recommandations : chaï au lait d’avoine et le béné à l’avocat.

La Société de loisirs

La Société des loisirs est le paradis des millénariaux pris dans une époque qu’ils n’ont pas vécue.

Enfant de la pandémie, la Société des loisirs (SDL) s’est rapidement taillé une place de choix dans la vie de quartier de Saint-Roch.

La Société des loisirs est le paradis des millénariaux pris dans une époque qu’ils n’ont pas vécue. Trêve de plaisanterie à l’égard de mes aïeuls, la SDL est toute l’année baignée de soleil, « la camisole est recommandée », nous dit Carolanne, propriétaire du compte Instagram à succès Stu Cancel.

« Le personnel est vraiment gentil. On s’y sent bien, jamais imposteur. Ce sont les premiers à avoir offert le pétillant à l’orange (une espèce de spritz café infusé à froid), venu de San Francisco, à la base. Et maintenant, ils ont des sandwichs qui viennent de Franky Johnny, qui sont dans les meilleurs sandwichs de la ville. »

De Valence à Lisa Leblanc en passant par Hubert Lenoir, leurs présentoirs sont remplis d’artistes d’ici, mais aussi d’artistes d’ailleurs, parce qu’en plus, ils prennent les commandes.

On le sait, des cafés cool et branchés, il en pousse pas mal, et en général chacun essaie de se démarquer, d’avoir « son petit truc à lui ». Sauf que la SDL, ce n’est pas qu’un petit truc qu’ils ont, c’est un gros truc, le genre qui prend une pièce entière : une presse à vinyle, la seule au Québec. Ils pressent, depuis quelques années maintenant, des petits et des grands noms de la musique. De Valence à Lisa Leblanc en passant par Hubert Lenoir, leurs présentoirs sont remplis d’artistes d’ici, mais aussi d’artistes d’ailleurs, parce qu’en plus, ils prennent les commandes.

Le Château

C’est immanquable, quand on habite à Québec et qu’on se retrouve à aller dans le Vieux, on se fait une réflexion du genre « je devrais faire le touriste dans ma propre ville plus souvent ». Parce que bien qu’il reste quelques endroits où on peut manger des Queues de castor – l’espèce de dessert québécois qu’aucun.e Québécois.e ne mange jamais –, le Vieux a de plus en plus de commerces millénariaux et branchés. Et parmi eux, il y a ceux du Château Frontenac, où, le temps d’une soirée ou d’un brunch, on peut se laisser prendre au jeu.

parce que oui, on peut vraiment entrer et s’attabler au Château, pas besoin d’y avoir une chambre.

À propos du Sam, Carolanne dit que « la vue est émoji d’étoiles x2 », et des cocktails du 1608, qu’ils sont « surprenamment bons » et que « les quantités sont le fun pour le prix ». Ces deux lieux font partie de l’offre impressionnante de restaurants, bistros et bars qu’on retrouve au Château et qu’elle a pu découvrir avec nous, parce que oui, on peut vraiment entrer et s’attabler au Château, pas besoin d’y avoir une chambre.

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Pointe-aux-Lièvres

« C’est malade, on a un labyrinthe de patin à côté de chez nous – pas une patinoire niaiseuse où tu tournes en rond. Il y a un feu, tu peux t’y réchauffer en patin, tu t’apportes un chaï. C’est une activité vraiment le fun à faire avec des amis, en couple ou même seul.e », nous dit Carolanne en enfilant ses patins.

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Et juste à côté, les enfants glissent, on voit les lumières de Saint-Sauveur, de Limoilou, de Saint-Roch, et à la frontière de ces anciens quartiers ouvriers – devenus des perles –, on glisse, on patine, on se réchauffe assis comme debout, on vit Québec l’hiver comme il se doit. Puis après le patin, on marche à nouveau un petit 15 minutes vers Limoilou, Saint-Roch ou Saint-Sauveur pour prendre un bon repas, un verre ou une boisson chaude. Mais Carolanne suggère de prendre le chemin qui mène à la 3e Avenue pour prendre un chocolat chaud, un sandwich ou une délicieuse pizza de la Boîte à pain.

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