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Katherine Levac: un genre de famille DaraĂźche de lâhumour
Guillaume Lambert est comĂ©dien et scĂ©nariste. Il est de nature angoissĂ©e et il adore entrer dans lâintimitĂ© dâautrui pour se rassurer sur ses propres inquiĂ©tudes. Les verbatim extraordinaires de Guillaume Lambert sont la transcription exacte dâĂ©changes entre Guillaume Lambert et des gens quâil trouve⊠extraordinaires.
Samedi 17 février, 13 heures
Par un beau samedi aprÚs-midi, Guillaume appelle sa délicieuse collÚgue de Like-moi.
KLÂ : Allo?
GLÂ : Miaw miaw.
KL : Gui, ça va?
GLÂ : Ăa va toi?
KLÂ : Tu mâentends bien?
GLÂ : Je tâentends trĂšs bien. Tâes sur haut-parleur, câest tu correct pour toi?
KLÂ : Oui.
GL : Dâaccord. Comment ça se passe ta tournĂ©e? Tâes tu Ă MontrĂ©al?
KL : Je viens de revenir. JâĂ©tais Ă Ottawa toute la semaine. Pis lĂ , je suis back. In Montreal.
GLÂ : Es-tu contente?
KLÂ : Câest le fun, faire des show Ă Ottawa. Mais câest particulier, parce qui faut que je change beaucoup le show, dans le fond.
GLÂ : Ouin! Comment tu fais pour adapter ton show Ă lâOntario?
KL : Ben câest beaucoup dans les rĂ©fĂ©rents. Mettons⊠je vais changer Boisbriand pour Cornwall. Des affaires de mĂȘme.
Ils rient.
KL : Au lieu de dire « vous vous ĂȘtes comme ça les QuĂ©bĂ©cois, moi je suis comme ça », faut que je dise « ey on est comme ça, nous, les Ontariens ».
GL : Des fois catches-tu que tâes en Ontario quand tâes sur la scĂšne en Ontario? Je veux dire⊠à force de refaire le show, catches-tu oĂč tâes pendant que tu le fais?
KL : Ben câest plus que les gens rĂ©agissent pas de la mĂȘme façon.
GL : Moi, je vis ça avec mon film, quand je mâen vais Ă BelĆil ou Ă Trois-RiviĂšres, le public rĂ©agit diffĂ©remment Ă certaines jokes, pis je trouve ça vraiment fascinant.
KL : Moi aussi jâadore ça, en fait.
GL : Le monde, y tâĂ©crive tu, aprĂšs, sur les rĂ©seaux sociaux?
KL : Ouin, ouin. Le monde mâĂ©crit aprĂšs. Le monde y viennent me voir, aprĂšs. Prendre des photos, des affaires de mĂȘme. Mais la relation se poursuit sur les rĂ©seaux sociaux aprĂšs, aussi. Y sont genre « On est allĂ© voir le show, câĂ©tait ben nice ». Yâa des messages tout de suite aprĂšs le show, mais yâa beaucoup de messages le lendemain. Y sont comme « Merci, na na na ». Pis moi, ben jâĂ©cris « Merci ».
GL : Tu réponds-tu à tout le monde?
KL : Non. Des fois, je fais des blitz oĂč je rĂ©ponds Ă plein de monde. Des fois, pendant une semaine je rĂ©ponds Ă personne.
GL : Ah ouin? Pis tu te sens-tu mal mettons? Moi je me sens mal quand je rĂ©ponds pas au monde immĂ©diatement. Jâai lâimpression que jâai une responsabilitĂ©. Pis je deviens angoissĂ©. Pis lĂ , je me dis : « Ok, faut que je fasse une heure par jour de correspondance ».
KL : Au dĂ©but je voulais faire ça. Câest juste quâun moment donnĂ©, tu veux te couper de ça. Tu dis : « ok, lĂ jâai besoin de juste pas parler Ă du monde sur les rĂ©seaux sociaux ».
GL : Pis mettons quand tu finis le show, tu fais quoi? Tu fais juste sortir de scĂšne pis lĂ , tu dis aux autres « Bon ben, on va aller⊠on va aller manger du poulet »? Quâest-ce que tu fais?
Elle rit.
GL : Parce que tsĂ©, tâas rien Ă faire. Tu te dĂ©maquilles-tu? Tu fais-tu juste comme⊠sortir de scĂšne?
KL : Ben, câest ça, je sors de scĂšne. Pis lĂ , je vais dans la loge, tout de suite. Pis lĂ je pense Ă quâest-ce qui vient de se passer. Pis des fois je suis comme⊠« Je pense que telle affaire a mal Ă©té », ou je sais pas trop. Pis lĂ aprĂšs ça mon frĂšre, y vient me rejoindre. YâĂ© sur mon Ă©quipe technique. Pis lĂ y me dit « CâĂ©tait nice »⊠ou y confirme mes soupçons. Si lui me le dit, je le crois. Y me dit pas « Câest bon » quand câest pas bon. Pis je pense Ă quâest-ce qui vient de se passer⊠Pis je me change pour aller aux autographes. TsĂ©. Je me mets un chandail⊠pour « donner lâillusion » au monde que je me suis lavĂ©e.
Guillaume éclate de rire.
KLÂ : Quâest-ce que tu veux que je te dise, je sors pas ben ben de scĂšne toute trempe. Câest pas Le Cirque du soleil, mon affaire.
Guillaume rit toujours.
GLÂ : Est bonne. A fait juste changer de chandail.
(âŠ)
GL : Câest cool, que tu sois en tournĂ©e avec tes frĂšres. Vous ĂȘtes comme la famille DaraĂźche de lâhumour.
KL : Hey le pire câest que câest un peu vrai! Ma mĂšre Ă©tait lĂ cette semaine, parce que jâĂ©tais Ă Ottawa. Ma mĂšre, a joue un peu de guitâ ». Pis a chante, mais pour le fun. Pis lĂ , on niaisait, pis on chantait toute ensemble, pis on se disait « Hey, on est-tu la famille DaraĂźche ».
GL : Ben câest super que tu fasses ça avec ta famille. Vous allez vous en rappeler toute votre vie. « La fois quâon est parti en tournĂ©e avec Kate ».
KL : OUI! Câest pas des jokes, Gui! On se dit : « Hey, on en train de vivre ça, nous autres »!
GL : Ta famille doit capoter de fierté, genre.
KL : Ben⊠ma mĂšre, oui. Ben tu sais câest quoi, une mĂšre.
GL : Ouin. Ben ma mĂšre moi est quand mĂȘme assez froide. Câest une GaspĂ©sienne. Est pas proche de ses Ă©motions. A le feele, tsĂ©, est fiĂšre, je pense. Mais est plus proche de me donner une bine, je te dirais, que de me faire un hug.
KL : Ah! Ok, ok. Moi tu vois, câest mes frĂšres qui sont de mĂȘme. Ben câest bon en mĂȘme temps, parce que tu veux pas ĂȘtre entourĂ© de monde qui capote tout le temps sur toi. Tu comprends.
GLÂ : Exactement. Tâes quelquâun en dehors de la job que tu fais, pis tâas aussi besoin de te tenir avec du monde qui te connaissait avant que toute se passe, pour ĂȘtre juste toi-mĂȘme.
KL : Ah, vraiment. Moi, mes frĂšres y vont me le dire si ça câĂ©tait pas bon, pis si ça câĂ©tait pas drĂŽle.
GLÂ : Ah oui, hein, sont directs de mĂȘme.
KL : Moi aussi je suis de mĂȘme. Ăa fait partie de mes qualitĂ©s SLASH dĂ©fauts en esti. Ăa fait vraiment partie de moi. Mes frĂšres sont vraiment trĂšs trĂšs directs.
GLÂ : Quâest-ce qui font dans vie, tes frĂšres?
KL : Mes frĂšres, y sont musiciens. Mais y rĂ©alisent de la musique aussi. Y font de la musique pour dâautres, souvent. Y sont aussi souvent avec moi en tournĂ©e. Y sont tech. Câest des gars de son, mes frĂšres. Câest des geeks de son, pis de bĂ©belles.
GL : En passant, tâas vraiment une belle voix, jâai vraiment Ă©tĂ© touchĂ© par ta chanson, dans ton show. Vas-tu enregistrer, un moment donnĂ©? As-tu des ambitions de chanteuse?
KL : On lâa enregistrĂ©e, cette toune-lĂ , Ăa existe. Mais jâai vraiment pas cette ambition-lĂ , non non non. Je suis trĂšs limitĂ©e, lĂ -dedans.
GLÂ : Quâest-ce que tâas pas fait, que tu aimerais faire?
KLÂ : Plein dâaffaires, mon dieu.
GL : Ăa a tellement dĂ©marrĂ© vite, pour toi. Tâas tellement faite dâaffaires : tâas un show Ă la tĂ©lĂ©, tâas vendu 75 000 billets pour ton spectacle. As-tu des ambitions Ă lâinternational?
KL : Câest pas vraiment des ambitions, mais jâaimerais ça vivre Ă New York, trois mois. Pis faire des comedy club, genre. Ăa, jâaimerais ça.
GLÂ : Ce serait malade.
KL : Je voudrais pas vivre lĂ -bas, je suis bien ici. Mes ambitions prĂ©sentement sont aussi beaucoup personnelles. Câest-Ă -dire que pendant des annĂ©es je nâai que travaillĂ©. CâĂ©tait super le fun mais, lĂ , pour la premiĂšre fois, on dirait que jâai envie de mâarrĂȘter. Je te dis ça, pis ma tournĂ©e commence. Bonne chance. Mais moi je vois tout le temps Ă long terme, quand mĂȘme. Pis lĂ , pour la premiĂšre fois, je me dis⊠je sais pas⊠« Je peux tu avoir une famille, voyager, faire quekâchose ». Pour Ă©crire, faut vivre aussi.
GL : Oui, un moment donnĂ©, tu te rends compte que tâes tout seul Ă tâimposer un rythme de vie professionnel. Faque tu veux une famille? Tu veux avoir des enfants?
KLÂ : AH BEN OUI.
GL : Moi je le sais pas. Jây pense, mais je le sais pas. Je sais pas encore si je veux des enfants, dans vie, moi. Jâaimerais les avoir, pis quâiâaient dĂ©jĂ 4 ans. Jâaimerais toute sauter la jeune jeune enfance.
KLÂ : AchĂšte-toi un Golden retriever dâabord.
GLÂ : Ouin, tâas raison, câest vraiment utopique mon affaire.
KL : Mais tu penses-tu à ça, avoir une famille?
GL : Je commence Ă y penser. Si je passe par lâadoption, ça va ben me prendre trois-quatre ans. Pis lĂ , je vais avoir 37-38 ans. Comme je pĂšse sur le gaz dans mes projets pis dans ma carriĂšre prĂ©sentement, je commence Ă me dire que je vais peut-ĂȘtre passer Ă cĂŽtĂ© de ce bateau-lĂ . Mais si un jour je joue pu, je pourrais ĂȘtre pĂšre au foyer. Ăcrire de la tĂ©lĂ© chez nous pis ĂȘtre pĂšre au foyer. Mais tsĂ©, jâai de la misĂšre Ă acheter un cochon dâInde. Jâai peur des responsabilitĂ©s, quand mĂȘme. Ce que jâaime, jâai toujours peur que ça meure. Jâai cette relation-lĂ avec mes plantes. Jâai toujours peur quâelles meurent. Je sais pas comment je vivrais avec la responsabilitĂ© dâĂȘtre le pĂšre dâun ĂȘtre humain.
KL : Mais penses-tu aussi quâiâa pas de bon temps? Genre⊠câest ben rare que tu te dis « Je suis en contrĂŽle de toute, je suis prĂȘt Ă voir des enfants ». Ăa arrive jamais ce moment-lĂ . Faut juste que tu fasses les affaires. Faut juste que tu te fasses confiance. « Je suis une bonne personne, je vais croiser mes doigts, et je vais me lancer lĂ -dedans ».
GL : Câest sĂ»r quâiâa pas de mode dâemploi, pis faut juste le faire. Jâaimerais ça avoir le guts.
(âŠ)
GL : Jâaime beaucoup la façon que tu travailles. Tâes trĂšs prĂ©cise. Moi aussi je suis comme ça. Jâaime pas quand ça niaise. Je suis cabotin, mais je suis aussi trĂšs travaillant. Jâaime ça quâon sache notre texte. Jâaime pas quâon improvise. As-tu de la misĂšre avec le lĂącher-prise? Ou au contraire, tu le vois comme une qualitĂ© dans ton travail?
KL : Les deux, je pense. Des fois je me dis : « Si jâĂ©tais pas comme ça, je ferais mĂȘme pas ça aujourdâhui ». Les gens qui mâentourent, y sont de mĂȘme aussi.
GL : Le monde pense quâon est des niaiseux. Mais ce quâon fait, câest hyper travaillĂ©.
KL : Câest certain. Mais dâun autre cĂŽtĂ©, je me dis que je peux pas tout contrĂŽler.
(âŠ)
GLÂ : Quâest-ce qui te tape sur les nerfs?
KL : Le monde qui⊠qui limite les autres. Ăa me fait ben chier.
GL : Tu sens tu la compétition dans ton milieu?
KLÂ : Ben. Oui pis non.
GL : Te sens-tu comme dans un monde Ă part, un peu⊠pour citer lâĂ©mission de 2004?
Ils rient.
KL : Merci. Merci pour ça. Yâa des humoristes plus Ă©tablis qui nous disent : « Je sais pas comment vous faites. Nous, yâavait 5 shows qui roulaient. Vous autres, yâen a 45. Si câest pas plus. » Mais nous, on est arrivĂ©s, pis câĂ©tait comme ça. On a pas rien vĂ©cu dâautre.
GL : Ouin, câest notre rĂ©alitĂ©, faque on a fait avec. CâĂ©tait le contexte.
KL : Mais je peux comprendre que le monde qui font ça depuis 35 ans, lĂ , tout Ă coup, yâa 1000 personnesâŠ
GL : Ben juste moi mettons, je suis sorti de lâĂ©cole en 2006, pis si on pense quâiâa environ 80 finissants par annĂ©e⊠Ăa fait 12 ans⊠Faque yâa plus de 800 comĂ©diens qui sont sortis depuis que je suis sorti.
KLÂ : Câest fou.
GL : Tâas-tu peur quâun moment donnĂ©, ça arrĂȘte?
KL : Euh, non. Jâai plus peur que moi un moment donnĂ©, ça me tente pu. Que moi, je sois tannĂ©e. Pis en mĂȘme temps, câest pas grave, parce que si ça arrive, je ferai autre chose. Tout simplement.
GLÂ : Ce serait quoi, ton plan B?
KL : Ben yâa plein dâaffaires que je veux faire, je voudrais travailler avec les jeunes, je veux travailler en agriculture⊠faque ça, ça me rassure on dirait. TsĂ©, si un moment donnĂ©, on est pu bien dans ce quâon fait, câest pas le bout de la marde, on fera autre chose.
(âŠ)
GL : Hey tu sais que Jennifer Aniston pis Justin Theroux viennent de se séparer?
KLÂ : Ah! Je savais pas!
GL : Ben oui, ça vient de sortir. Ben oui.
KL : Ah, câest plate, ça. Au moins yâa Amy Shumer qui sâest mariĂ©e!
GL : Je sais! As-tu suivi ça? Moi, je suis devenu fou avec ça, jâai toute regardĂ©. JâĂ©tais lĂ Â : « Câest qui son chum ». A sâest gĂątĂ©e, je trouve. A lâa fait ça pas mal « princesse ».
KL : Une belle princesse. Mais jâĂ©tais contente. Les photos, pis toute, ça mâa ben Ă©mue.
GL : Si tu te maries, toi, vas -tu te marier « la grosse affaire » pis toute, suâl top dâla montagne avec des chiens?
KL : Ben des fois jây pense, pis je me dis « Ăa va ĂȘtre le Titanic ». Tu comprends? Ăa va ĂȘtre comme⊠gros. Mais aussi des fois, je suis comme : « Calme-toé ». En fait, jâai aucune idĂ©e. Mais je te mentirais si je te disais « Moi, ça va ĂȘtre petit, pis je mâen crisse ». Ce serait un beau mensonge, ça.
GLÂ : Je commence Ă te sizer. Ăa va ĂȘtre sur le cap de Bonaventure, pis enweille. Les cheveux dans le vent. Le soleil va se coucher. La lumiĂšre va ĂȘtre orange.
KL : Des fois, jây pense, pis je me dis : « Ce serait-tu plus moderne, pis mes cheveux seraient droits ». Ou, ce serait le contraire. Pis lĂ , je me dis aussi « Hey, couche-toé ».
Guillaume rit.
KL : Des fois, je pense à ça.
Katherine sâexclame soudainement.
KL :⊠Je suis sur le top du Mont-Royal, yâa tellement des beaux chiens. Oh my God! Guillaume, yâa des maudits beaux chiens. Ah! Yâen a un lĂ . Un pâtit chien.
GL : Tout ce temps-lĂ , tu marchais sur le mont Royal?!?! Dans ma tĂȘte, tâĂ©tais chez vous pis tu prenais un cafĂ©, je sais pas.
KL : Ben non, câest pas pour rien que je suis comme essoufflĂ©e, un peu.
GL : Ah! Faque câest ça, un samedi typique dans la vie de Katherine Levac? Tu montes le mont Royal pis tu vas voir les chiens!
KL : Ah ouĂ©, ouĂ©, ouĂ©. Quelle belle journĂ©e dans ma vie! Yâen a un devant moi en ce moment. Oh, yâĂ© beau.
GL : Décris-moi le donc.
KL : YâĂ© gros. YâĂ© comme le chien de BĂ©atrice â CĆur de Pirate. Il est Ă©-norme. YâĂ© comme brun roux. FrisĂ©. Un genre de gros caniche. Ce chien-lĂ , je le sens que sa vie vaut plus que la mienne.
Guillaume rit.
GLÂ : Hey, je vais te laisser lĂ -dessus, Kate.
KLÂ : Hey Gui! Câtâait le fun de te parler!
GL : Câtait le fun! Oui! Jâaime ça, parler au tĂ©lĂ©phone!
KL : Ah, moi aussi, jâaime ça jaser au tĂ©lĂ©phone! Le monde y sont mal Ă lâaise asteure quand on les appelle. Moi, jâaime assez ça rĂ©pondre.
GL : Oui! Moi aussi. Je mâennuie de lâĂ©poque oĂč on rĂ©pondait au tĂ©lĂ©phone pis on faisait juste papoter. Hey, jâtâaime, bon samedi!
KL : Bye, Gui! « âTention Ă toi!
GLÂ : Miaw miaw !
KLÂ : Miaw miaw !
Ils raccrochent.
Mot de la fin : Gang, je mâen vais dans le Sud Ă©crire un film. Je vais donc prendre un break des verbatim. Je vous reviendrai tĂŽt ou tard, et merci de me lire.
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