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Ça y est.
L’heure de la modernité a sonné.
Je te l’annonce officiellement : tu peux mettre au recyclage tes vieux dépliants jaunis de menus de restos. C’EST FINI.
Mais rassure-toi!
Cette révolution en matière de livraison de bouffe ne fait pas en sorte que tu devras faire le deuil du contenu des dits dépliants, où se trouvaient ces savoureux club sandwichs ou ces combos “cuisse de poulet/spaghetti”, savamment classés dans la section “repas santé”.
Garde espoir!
Tu pourras continuer à commander ces non moins délectables repas, si ça te dit!
La fin restera la même, mais le moyen, oui, ce moyen changera!
Mais que s’est-il passé pour que l’enthousiasme me gagne tant lorsqu’on évoque les termes “livraison + repas”? J’ai expérimenté le service Just Eat et ma foi, le charme a opéré!
Récit touchant? Par un beau soir de tempête, 3 amis et moi-même étions réunis en terre montréalaise pour discuter de nos vies. Et de celle de Steven Avery. Et de celle de Marie-Mai. On va se le dire, la température désastreuse ne nous invitait point à nous rendre au resto tel que prévu et la sexy lasagne congelée qui s’offrait à nous ne nous turnait pas on, hélas.
Personnellement, je me remettais d’un violent virus et je rêvais de bouillon et de p’tits légumes frais. Maxime lui, avait juste envie de se garrocher sur une décadente pizza alors qu’Amy votait poulet au beurre et autres dérivés exotiques. François ne jurait que par le resto sushis du coin. Il n’aime pas se faire livrer de la bouffe. Il voulait conserver sa formule gagnante. On était un peu confus.
Ce moment de haut désespoir collectif (*dramatisation*) semblait alors tout indiqué pour utiliser les charmants coupons rabais qui m’avaient été offerts gracieusement par URBANIA — veillant toujours à la satisfaction des besoins de base de ses collaborateurs. Ça y est, nous allions tester Just Eat, ce site Internet (aussi dispo sous forme d’application mobile) qui semblait fort prometteur. La légende raconte qu’on y retrouve un répertoire de tous les menus de livraison de restaurants et qu’en quelques clics, on peut faire différentes commandes, dans différents établissements.
“Cliquez, commandez, c’est livré!”, qu’ils clament. Vraiment?!
“Faut le voir pour le croire”, qu’on se disait, tels des petits Yannick Marjot perplexes, mais affamés.
Eh bien, on a vu.
Et ON CROIT.
Le premier choc émotif s’est produit en entrant le code postal pour avoir accès aux différents commerces du secteur associés avec Just Eat : 211 résultats pour le quartier centre-sud. QUEOUA?! 211?
On va se le dire, on est loin, oui très loin du “poulet/pizza/poutine/sushis/indien/chinois” qui semblaient à eux seuls constituer l’univers du take-out. Mes amis et moi avions définitivement besoin de revoir notre perception archaïque de l’univers de la livraison de bouffe et Just Eat nous a fait offert une sacrée leçon.
Bien que sur les 211 restos proposés certains étaient fermés, ne permettaient pas de livrer en temps escompté ou que d’autres n’offraient que la commande à emporter, il nous restait plus d’une centaine d’options en ce mardi soir de tempête, 20h. C’est somme toute glorieux et l’on ne s’imagine pas le party d’offres possibles un soir de fin de semaine, quand Dame Nature n’est pas en acting out.
Pour une commande d’un minimum de 15$ (dépendamment des commerces), on peut recevoir une livraison du petit resto de sushis du coin, on peut commander une abondance de bouffe indienne, et oui, je pouvais l’avoir mon p’tit repas végétarien. Parce que la beauté avec le service, c’est que tu peux avoir accès à plusieurs commerces : certains ultra connus, certains plus émergents.
Découvrir? Expérimenter? Par un service de livraison?
Je vous jure.
Just Eat, c’est comme le Netflix de la livraison de bouffe.
T’as des blockbusters. T’as des films d’auteur.
C’est extrêmement user friendly.
T’as de la variété. T’as du choix.
Beaucoup de choix.
C’est donc clair que comme sur Netflix, si tu ne sais pas trop ce que tu as envie de consommer, tu peux passer approximativement 7 ans à regarder les menus. Cuisine éthiopienne, grecque, française, canadienne, vietnamienne, mexicaine, turque, halal, kascher, sans gluten, végétarienne, végétalienne… name it!
Dans’grand’ville, C’EST POSSIBLE.
Autre charme? On peut payer en ligne. Incluant les pourboires. On peut aussi planifier les livraisons à l’avance. En fait, on vous propose de faire vos commandes à l’avance, question de profiter de votre expérience de façon optimale. À ce moment, il n’y a plus de soucis! Tu reçois ta visite, tu débutes ton p’tit apéro fancy, tu peux te lâcher lousse dans le vin blanc et VOILÀ! Non, tu ne te tromperas pas et tu ne donneras pas par erreur 0,40$ de pourboire à l’être qui a risqu é sa vie en voiture pour te livrer ton dragon bowl par un soir de verglas. Tout est réglé!
Et quant à l’inquiétude de recevoir les repas à 20 437 minutes d’intervalle, n’ayez crainte! Lors de la commande, on détermine l’heure de la livraison. En ce qui nous concerne, les livreurs des différents restaurants sont tous arrivés dans un laps de temps de 7 minutes top chrono. Ils se croisaient dans les escaliers. On a un peu capoté.
On a été convaincus.
On a pu régler nos commandes efficacement en satisfaisant nos pulsions gastronomiques individuelles, on a bien mangé, et oui, on a pu philosopher en toute quiétude sur nos vies (et sur celle de Steven… et sur celle de Marie-Mai aussi).
Pour voir d’autres gens convaincus, c’est ici!
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