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Julien Bernatchez voit clair dans le box-office

Votre weekend cinéma passe au cash.

Par
Julien Bernatchez
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Salut les amis! C’est moi Julien Bernatchez, le gars bizarre qui va souvent à Sous Écoute, qui a eu la pire note à Un souper presque parfait et qui passe tout son temps avec les Pic-Bois. Depuis mon plus jeune âge, j’ai aussi une fascination étrange pour le box-office.

J’aurais dû mettre plus d’effort dans la musique ou le sport, mais y est un peu trop tard, je me reprendrai sur mon fils.

En attendant, j’aime ça analyser les entrées en salle d’un film, prédire combien le prochain Tarantino va récolter, décortiquer les recettes de Menteur ou celles des productions indépendantes qui vont juste jouer 3 jours au Beaubien.

Weird.

Mais si ça vous tente, je vais partager un peu de tout ça avec vous. Je vais y aller d’une approche basée sur l’actualité cinéma, souvent avec la grosse poutine hollywoodienne classique, parce que c’est la plus intéressante à analyser d’un point de vue purement mercantile ($$$). Mais on ne va pas négliger les plus petits joueurs non plus.

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Trêve de préambule, débutons ce beau voyage avec Bad Boys for Life. Ouain je sais, désolé.

Bad Boys for Life – Prédiction : 165 millions

Troisième volet de la célèbre franchise du même nom, mais le premier qui n’est pas réalisé par le turbulent Micheal Bay. Buddy Cop movie coté R (17 ans et plus aux États-Unis), mélangeant action et humour, qui ne sera pas le dernier ou le premier de cette recette plus épuisée que moi après 30 minutes de mini-putt. Bad Boys premier volet remonte à 1995, époque où Will Smith était toujours de la distribution de Fresh Prince of Belair. Le film réalisa un score honorable de 65 millions sur un budget de 19, et surtout développa un léger culte, ce qui, doublé du succès grandissant de ses interprètes, pouvait justifier une suite.

La catastrophe a pris 8 ans à se concrétiser, et le budget a été gonflé à 130 millions. Un Micheal Bay pré-Transformers y démontre ce qui deviendra la bible visuelle de son œuvre, une orgie d’effets bruyants et infantiles, même si certains y voient un méta-cinéma qui sait parfaitement sa valeur et joue avec ses codes. Je dois admettre que l’hypothèse est irrésistible. Hypothèse qui d’ailleurs s’applique aux comédies interchangeables d’Adam Sandler. Qui rit de qui, hein?

Un Micheal Bay pré-Transformers y démontre ce qui deviendra la bible visuelle de son œuvre, une orgie d’effets bruyants et infantiles.

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Pour le troisième et dernier volet (qui ne sera évidemment pas le dernier, c’est jamais le dernier), la réception critique est étonnamment positive, ce qui laissait présager un plus gros succès. C’est pas Bergman, mais ça sait parfaitement ce que le client veut. Pensez Fast and Furious 7. Ou 5, je ne sais plus. Finalement, il dépassera largement les attentes avec une première fin de semaine de 62 millions, le record pour la fin de semaine fériée du MLK, déclassant Ride Along et Ride Along 2 (une autre inévitable future trilogie, on espère).

Résultat, je prédis qu’il fera 165 millions en Amérique, ce qui justifie amplement son budget de 90 millions et un 4e volet. Bad Boys 4 ever? Vous l’aurez appris ici.

Dolittle – Prédiction : 95 millions

Robert Downey Jr vient à peine de revêtir l’armure encore chaude d’Iron Man dans le plus grand succès de tous les temps de l’histoire du cinéma (près de 2,8 milliards mondialement). Tout portait donc à croire que sa prochaine production, sans pouvoir l’accoter, allait au moins pour surfer cette vague de succès. Mais au coût de 175 millions, ça prend beaucoup de têtes (et deux fois plus d’yeux) pour le rentabiliser.

La production troublée s’est étendue sur plusieurs années, gonflant le budget et déféquant un produit chaotique et insipide.

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Troisième adaptation du roman du même nom, la production troublée s’est étendue sur plusieurs années, gonflant le budget et déféquant un produit chaotique et insipide. La catastrophe était à prévoir. Avec sa première fin de semaine de 30 millions, je prédis un box-office nord-américain de 95 millions, et un film qui, à défaut d’être rentable dans la prochaine décennie, connaîtra un peu plus de succès sur Netflix. Le bon Robert a quand même fait 2 ans de prison, il s’en remettra soyez sans crainte.

The Gentleman – Prédiction premier weekend : 14 millions

The Gentleman est un retour aux sources pour Guy Ritchie dans le style qui nous l’a fait découvrir avec Lock stock and two smocking barrels et Snatch, le film de gangsters sous-Tarantino-ultra-violence-personnages-colorés-qui-jasent-de-rien-pour-nous-faire-rire.

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Possiblement en réponse à ses échecs récents comme The Man From U.N.C.L.E (budget 75 millions, box-office mondial de 104 millions) ou King Arthur: Legend of the Sword (budget 175 millions, box-office mondial 148 millions, un des plus gros flops de tous les temps!). Bon, il a aussi fait le remake d’Aladdin qui a récolté plus d’un milliard, mais disons que c’est plus le facteur nostalgie et la machine indestructible de Disney qui explique ce résultat que le talent du réal.

Probablement trop britannique pour les Américains, trop léger pour les élitistes, le film est voué à un succès modeste.

Probablement trop britannique pour les Américains, trop léger pour les élitistes, le film est voué à un succès modeste, probablement à la hauteur de son budget qui l’est autant. J’y vais avec une prédiction d’une première fin de semaine de 14 millions, et un box-office total de 32 millions.

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La semaine prochaine, on verra si j’avais raison ou pas. Ça vous donne le temps de faire vos propres prédictions.

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