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Jean-Michel Cauvin, artiste vélomane

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Coin Villeneuve et Saint-Urbain, Cycles C&L fournit le Mile End en bicyclettes de bon goût, faites sur mesure. Pour leur fabriquant, un vélo est une véritable œuvre d’art.

Vous êtes une boutique de vélo, pourtant, je ne vois aucun vélo à vendre.
C’est parce qu’ici, on ne vend aucun vélo déjà fait, on ne fait que du sur mesure. Quand les gens viennent ici, ils sont un peu déstabilisés, parce qu’ils ne voient que des pièces ou des vélos en réparation. C’est moi qui leur demande ce qu’ils veulent faire avec leur vélo. Ensuite, on leur en bâtit un.

Quels sont les choix qui s’offrent aux clients?
Il y en a des milliers! Ils peuvent opter pour un cadre usagé, un Marinoni vintage ou un Bassi, que nous avons dessiné. Ensuite ils choisissent les roues, les pneus, le guidon, les poignées, etc.

C’est quoi l’avantage des vélos faits sur mesure?
Ça nous permet de détailler toutes les pièces au client, et de cette façon, de démystifier le vélo. Le client comprend qu’est-ce qui coûte quoi, et peut choisir ses pièces en fonction de ses priorités.

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Qu’est-ce qui distingue vos vélos?
On fait des vélos à l’ancienne, parce qu’on aime le look vintage, mais en même temps, on aime la légèreté que procure la technologie moderne. C’est pourquoi mon collègue Jean-Daniel et moi avons dessiné les cadres de vélos Bassi, qui ont une esthétique des années 70, mais le poids d’un vélo moderne.

De la modernité, vous semblez avoir délaissé l’option «vitesses». Pourquoi?
On voulait faire des vélos de ville, et la grande mode, ce sont les fixies, les vélos sans dérailleur. On aime ça parce que c’est le vélo complètement épuré. C’est à la fois esthétique et fonctionnel. Mais on ne fait pas que des fixies. On fait de tout, sauf des vélos de montagne, parce qu’on n’a pas l’espace.

Pourquoi ces vélos sont-ils devenus si populaires dans les dernières années?
C’est un amalgame d’effets de mode. Il y a les puristes, qui roulent en vélo de piste sans freins en ville. Personnellement, je trouve ça fou.

Chacune de vos constructions fait l’objet d’un récit sur votre page Facebook. C’est de la poésie cycliste?
C’est pour mettre en valeur le côté artistique de chaque vélo, mais aussi parce qu’un vélo, c’est très personnel, c’est votre monture. Ça raconte l’histoire de nos clients et de leur passion pour le vélo.

En chiffre

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35 000 : Nombre de vélos que Giuseppe Marinoni a fabriqué depuis qu’il a installé son atelier à Montréal en 1974. L’homme de 75 ans fabrique et peint toujours à la main des centaines de vélos chaque année.

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