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Pourtant, j’en avais acheté tout un stock chez Costco y’a pas si longtemps, en même temps que mes livres pour l’hiver.
Sauf depuis jeudi.
Je n’entrerai pas dans le débat à propos du texte de Pascal ni de la réponse des huit filles, publiée le lendemain. Beaucoup de gens l’ont déjà fait.
Trop? Peut-être.
tentacularité
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Et après toute cette lecture, chers amis, je ne peux que soumettre un triste constat: je n’en ressors pas particulièrement édifié.
C’est une des vérités de La Palice de la modération web (ou de la « gestion de communauté »): il y a beaucoup, beaucoup de commentaires inutiles. Ou gênants. Ou juste insensés. Mais il faut que quelqu’un les lise. Comme le dit Doug Stamper dans House of Cards, [spoiler alert de la saison 2] « pour que des hommes puissent profiter du jardin, certains d’entre nous doivent bien arracher les mauvaises herbes ».
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Certes, il faut que quelqu’un les lise — et entendons-nous bien, j’adore mon travail — mais il faut aussi que quelqu’un les écrive, ces commentaires. Et c’est une des choses qui me fascine de l’humain moderne: ce besoin de se prononcer, de débattre, de s’ostiner, sur des questions où, visiblement, personne ne changera d’avis. J’ai assisté, tout ce week-end, à une véritable guerre de tranchées verbale. J’ai lu des âneries terribles de part et d’autre du débat, et je veux bien manger mon t-shirt si on me montre une seule personne qui a changé d’avis sur le féminisme au cours des cinq derniers jours.
s’exprimer
Et moi, j’ai tout lu ça. Là, par contre, je n’ai plus de popcorn.