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Vous vous rappelez du scandale Maxime Bernier? Pas celui des Jos Louis de Vachon, celui des miches de Julie Couillard. Le Beauceron fraîchement nommé ministre des Affaires qui lui étaient étrangères s’était non seulement affiché au bras de cette plantureuse jeune femme qui fréquentait avant lui des gens aux activités plus louches que celles d’un politicien, mais il avait par-dessus le marché oublié des documents classés confidentiels sur le comptoir de sa cuisine.
On n’a jamais vraiment su ce qui c’était passé sur le comptoir de cuisine lors de cette nuit torride où le ministre berné enlevait sa chemise alors que des documents classés secret défense sortaient de la leur.
Au moins, à cette époque-là, on rigolait encore. Les conservateurs étaient aussi maladroits qu’un troupeau d’éléphants dans un magasin de jeu de quilles, ou un truc dans le genre. Ils alignaient les gaffes les unes après les autres. Mais ça n’avait finalement pas d’autres conséquences que de coûter quelques millions de dollars aux canadiens et d’énerver Stephen Harper qui n’en gardait pas moins sa mise bien en plis.
Les conservateurs étaient hyper minoritaires d’un océan à l’autre. S’ils essayaient de dépouiller le Canada, ils le faisaient timidement et, finalement, de façon plutôt gauche (je sais, ça peut paraître paradoxal pour des conservateurs).
Mais, depuis un an, c’est tambour battant et à pleine vapeur que les conservateurs saccagent le plus meilleur pays au monde sans se soucier des conséquences sur la société qui l’anime, les citoyens qui l’habitent et l’environnement qui le caractérise.
Ces dernières semaines, pour ne pas dire ces derniers mois, nous n’avons pas beaucoup eu l’occasion de nous en inquiéter. Préoccupés par le printemps qui soulevait le Québec d’un nouvel espoir, nous n’avons pas vu l’hiver qui commençait à envahir le Canada.
Maintenant que la poussière printanière est retombée, que Pauline Marois, toute minoritaire qu’elle est, est devenue la première femme Première Ministre du Québec et que son gouvernement a réussi à régler ce qui pourrissait le climat social depuis plusieurs mois, nous pouvons à nouveau tourner le regard vers le Canada.
Et ce que nous voyons est pire que ce que nous appréhendions.
Juste la semaine dernière, Stephen Harper et ses troupes sont partis en guerre pour empêcher le Québec de mettre la main sur le précieux registre des armes à feu, un député conservateur a réanimé le débat contre l’avortement et le gouvernement Harper au complet a pris les grands moyens pour discréditer les positions pro-environnementales du NPD.
Maniant le mensonge, l’autoritarisme et l’arrogance avec obsession, les conservateurs qui ont oublié qu’à part dans la Beauce de Maxime Bernier et par là-bas, ils n’avaient pas la faveur des Québécois, s’évertuent chaque jour à faire un peu plus le contraire de ce que nous souhaitons.
Est-ce que Julie Couillard pourrait inviter Stephen Harper à se détendre un peu, qu’on se remette à rigoler?