J’suis fan d’Émile Bilodeau.
Peut-être pas un méga fan, mais je l’aime autant qu’on puisse aimer un artiste qui n’a qu’un seul album à son actif.
Ma chanson préférée et, semble-t-il, la chanson préférée de tout son auditoire, c’est Ça va, une balade parlant du mal de vivre. Ce sujet me touche, tout comme le langage simple et imagé qu’utilise Émile pour l’aborder. Pour tout dire, ça me rappelle beaucoup Dédé Fortin, un autre artiste que j’aimais particulière et qui souffrait, lui aussi, d’un spleen assez « important » (si vous me permettez l’euphémisme).
Chaque fois que j’ai une chanson préférée, j’essaie de ne pas regarder le clip : ça ruine toujours un peu l’image mentale que j’ai de la chanson, donc mon appréciation aussi. À part peut-être Cochise, d’Audioslave. Ça, c’était sua’ coche en esti.
Toujours est-il que mes angoisses audiovisuelles n’ont pas empêché Émile de tourner un clip pour Ça va et ça ne m’a pas empêché non plus de le regarder.
Pis… je suis pas sûr si j’ai haï ça. Par contre, j’ai des questions…
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Bah j’ai quand même trouvé le clip divertissant. Émile Bilodeau y incarne le gars pourchassé par ses démons (du moins, j’imagine que c’est ce que la madame représente) avec l’honnêteté et l’énergie d’un gars qui a déjà vécu ça. Je dois avouer avoir trouvé ça triste de le voir brûler sa demeure avec autant de conviction après avoir passé la moitié du clip à la bâtir. Sérieux, chapeau Émile. C’est un clip un peu foufou, mais entièrement à la hauteur de ta magnifique chanson.