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J’ai perdu mon pucelage dans une buanderie

4 août 2009, je me décide finalement à demander à mon coloc les indications pour se rendre à la buanderie la plus proche.

Par
Frédéric Giroux
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Demandez moi pas pourquoi mais je suis nerveux, et l’idée de laver et sécher mes vêtements ailleurs que dans le confort ultime de la salle à lavage m’intimide au point que j’ai attendu un mois avant de finalement me décider.

Quoi?!? T’as mis les mêmes sous-vêtements pendant un mois? Non, et c’est probablement là que la situation devient la plus drôle. À chaque semaine je faisais une halte bobettes au American Apparel rue St-Denis pour faire le plein de propreté pour mon ami d’en bas.
Revenons donc à l’opération Buanderie où j’ai rapidement compris que la règle de trois s’applique tout aussi bien au ridicule.
1- La buanderie est à un jet de pierre de chez moi, même pas un bloc.
2- Je suis gêné de demander du savon à lessive à la gentille madame grecque qui gère la place.
3- Je sens le regard pesant d’un type costaud et suspicieux qui se demande probablement ce que je fais avec autant de dessous masculins aux couleurs de l’arc-en-ciel.
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Finalement, c’est pas si pire que ça sortir de chez soi pour aller laver plus blanc que blanc, et j’ai même échangé un sourire avec Daniel Pinard qui passait par là.