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J’ai passé la semaine à travailler à l’extérieur de chez moi et ce fut magnifique!

Être loin de mon canapé a un effet (presque) inattendu sur ma productivité.

Par
Pierre-Luc Racine
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La semaine dernière, je me suis imposé un confinement inversé. Après avoir passé les derniers mois à travailler à partir de chez moi, je me suis empêché de bûcher de la maison. Si je voulais avancer un projet, je devais sortir et affronter les éléments de mère Nature!

D’ailleurs, parlant de cette femme sans pitié: travailler au grand vent, ce n’est pas pour moi.

Au parc Lafontaine, des chenilles me sont tombées dessus comme des paparazzis sur une vedette d’Hollywood.

Sur mon balcon, je peux me concentrer, mais dans un parc, non. Au parc Lafontaine, des chenilles me sont tombées dessus comme des paparazzis sur une vedette d’Hollywood. Et j’aurais préféré les flashs des caméras à leur corps tout poilu… Les conditions extérieures sont trop dérangeantes. Le vent change sans cesse de direction et de force. Lorsque j’essaie de réfléchir, mon cerveau finit par porter son attention sur le mouvement incessant des nuages, des feuilles, voire du gazon, et ça me sort de ma bulle.

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Dorénavant, quand je dis travailler «à l’extérieur», ça veut dire «à l’extérieur de chez moi… mais à l’intérieur!»

La vie normale reprend son cours

Alors que le taux de vaccination ne cesse de croître et que tout rouvre graduellement, on retrouve un avant-goût du monde d’avant. Pour ma part, j’ai récupéré mes sièges préférés au café et à la taverne près de chez moi.

Pas que je visite des sites louches… mais être entouré d’inconnus m’empêche de perdre mon temps sur Facebook.

Je remarque que je niaise moins sur internet lorsque je suis ailleurs. On dirait que le temps que j’ai investi à ramasser toutes mes affaires et à m’y rendre me met en mode travail. Aussi, je glande moins sur internet en général parce que je suis en public. Pas que je visite des sites louches… mais être entouré d’inconnus m’empêche de perdre mon temps sur Facebook. Si je me suis déplacé si loin, ce n’est pas pour faire défiler mon fil d’actualités sans intérêt.

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On va se le dire, nos cerveaux sécrètent une proportion démesurée d’endorphines sur les réseaux sociaux pour le véritable plaisir qu’on en retire.

Loin de chez moi, loin de ma télévision

Être assis dans mon café préféré à ne pas scroller incessamment mes médias sociaux, ça rend mes pauses moins longues. Je ne me ramasse pas dans le fameux cycle «juste un autre petit 5 minutes» d’un jeu vidéo ou d’une émission de télévision comme je peux le faire chez moi.

Bon, ça m’est arrivé que mes voisins de table s’enflamment dans une discussion, mais me déplacer dans l’établissement est vraiment simple. Comme je n’ai que le strict minimum, je n’ai qu’à me rebrancher ailleurs.

La semaine dernière, je me suis posé trois questions. J’ai regardé ma montre et c’est maintenant l’heure d’y répondre!

1- Est-ce viable?

Tout ça produit une hausse fulgurante de productivité! Une fois sorti de chez moi, je ne suis pas là pour niaiser!

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Par contre, j’ai dû tricher à certains moments. Certaines opérations doivent être faites chez moi, comme lorsque j’ai pris les photos du jeu de Tock.

J’aurais eu l’air d’un méchant weirdo à traîner cette grosse planche dans un café et faire des selfies avec elle devant tout le monde. C’est vraiment chouette comme jeu, mais il y a des limites à tout!

2- Combien ça m’a couté?

Ayant de la bouffe préparée avec amour par des cuisiniers en face de moi, je me ramasse souvent à mettre un 7$ dans de la pizza ou des burgers.

Au café, je commande normalement un grand thé au prix de 3,10$. À la taverne, une canette de Coke est 4$ avant pourboire. C’est significativement plus cher que chez moi et ces petites dépenses s’accumulent rapidement. Là où ça fesse plus fort, c’est lors des repas. Si j’ai faim chez moi, je peux ouvrir une armoire pour prendre une barre tendre ou me faire un valeureux sandwich, mais ayant de la bouffe préparée avec amour par des cuisiniers en face de moi, je me ramasse souvent à mettre un 7$ dans de la pizza ou des burgers.

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Bon, certains me diraient que je pourrais aller chercher des collations à l’épicerie et je répondrais ceci: bla-bla-bla! Je ne vous écoute pas nananère.

3- Est-ce que je vais garder cette habitude?

Absolument. Cette semaine fut sans doute le défi le plus facile que j’ai eu à faire pour Quatre95: je n’avais qu’à revivre comme dans l’ère pré-COVID!

Je vais tenter de sortir le plus rapidement possible de chez moi afin de m’activer avant que je tombe à l’endroit où je deviens coincé comme une souris dans une trappe: mon divan.

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