Logo

J’ai créé ça avec mes taxes

Pis c'est bien correct.

Par
Garry Gid
Publicité

URBANIA et la Ville de Montréal sont fiers de s’associer pour célébrer des idées citoyennes payées avec nos (et vos) taxes.

J’aime ma ville, je ne le cache à personne.

Ces dernières années, j’ai pris l’habitude de lever les yeux quand je me promène dans ses rues. Pour briser la routine, mais aussi pour redécouvrir la métropole dans laquelle j’ai grandi.

J’ai toujours été un fier défenseur de l’implication citoyenne POSITIVE au municipal. Et notre île est le parfait exemple de la réussite d’une telle implication! Lorsque les citoyens s’impliquent, proposent des projets et lèvent la main pour créer du changement, c’est là que la politique municipale permet de réaliser de grandes choses.

Vouloir changer les choses, c’est de famille. Ma grand-mère s’est insurgée dans les années 70 sur la vitesse à laquelle roulaient les véhicules sur l’avenue du Bois-de-Boulogne dans Ahuntsic (au détriment des petits bambins qui ne voulaient qu’aller à l’école). Avec la municipalité, elle et d’autres ont donc fait installer une pancarte d’arrêt. (Le plus drôle, c’est que 40 ans plus tard, ma mère s’est fait coller une amende salée pour avoir brûlé ce stop! Mais je m’égare.)

Publicité

Ce que je tente de vous expliquer, c’est que vous pouvez contribuer à réaliser de beaux projets avec vos taxes. Comme ça, lorsque vous ferez visiter la ville à vos amis de l’extérieur, vous pourrez leur dire fièrement : « Regarde, ça, ce beau projet-là, ce sont mes taxes qui l’ont payé! »

En voici quelques exemples.

Le verdissement des villes, ç’a été prouvé, contribue au bien-être de leur population. Ça combat les îlots de chaleur, crée des environnements de ressourcement pour les habitants du quartier et réintègre de la biodiversité en milieu urbain.

Dans le cadre du budget participatif de la Ville de Montréal, un des projets qui a été retenu, proposé et choisi par les citoyens, est la création de 15 mini-forêts dans la métropole. Ce projet est simple : ajouter plus de 6 500 m2 de forêt dans cinq arrondissements. Sa réalisation, au coût de 1,5 million de dollars, a commencé en 2022 et s’échelonnera jusqu’en 2024 pour reverdir (à petite échelle, quand même) les quartiers de Montréal-Nord, de Verdun, de Rosemont–La Petite-Patrie, de Pierrefonds-Roxboro et d’Outremont.

Publicité

On est loin, ici, de l’image du politicien qui plante sa pelle dans la terre de façon chorégraphiée en souriant aux caméras – c’est une initiative citoyenne.

Pour avoir moi-même grandi à côté d’un petit boisé dans Ahuntsic, je sais que c’est dans de tels lieux qu’on peut s’échapper des bourdonnements de la métropole en s’imaginant être dans La Forteresse suspendue…

C’est dans l’air du temps de produire ses propres légumes. Au Québec, c’est un peu un retour aux sources. Mais l’agriculture urbaine ne date pas d’hier. De nombreux Montréalais peuvent d’ailleurs se vanter d’avoir le pouce vert.

Je me souviens encore de ces étés passés à entretenir le jardin dans notre cour arrière, avec ma mère. Des premiers éclats de joie lorsqu’on pouvait enfin déguster nos premières tomates cerises. Les petites coupures aux mollets causées par les plants de framboisiers. La guerre sans fin avec les écureuils pour qu’ils arrêtent de manger nos concombres.

Bien entendu, ce ne sont pas tous les résidents de l’île qui ont le privilège d’avoir une cour. C’est pour ça que sont nés les jardins communautaires.

Publicité

Et dans la première édition du budget participatif, une quinzaine d’idées citoyennes regroupées ont créé un projet d’aménagement de nouveaux espaces favorisant l’agriculture urbaine dans des lieux publics. C’est un projet qui va voir le jour dans plus de cinq arrondissements de la métropole. Son objectif est de créer des espaces écologiques comportant des arbres à fruits et où pourront aussi être cultivées des plantes indigènes.

Je me vois déjà en train de lire mon petit livre en dessous d’un pommier… recevoir un fruit sur la tête… et inventer la loi de la gravitation universelle.

Étant un grand adepte de vélo, j’aime toujours emprunter la piste cyclable qui passe par la plage de Verdun pour me rendre au parc de l’Aqueduc, à LaSalle. On se croirait presque dans le Maine! La brise du fleuve, la verdure environnante et les petits couples de retraités faisant leur promenade me charment à tout coup.

Publicité

Et si je vous disais qu’il existe un autre point d’arrêt dans le secteur? Et qu’il est encore plus beau? Et qu’il deviendra bientôt ENCORE PLUS BEAU qu’il ne l’est déjà grâce au budget participatif? Je parle du Quai34, à Lachine, où des travaux seront amorcés à l’été 2024, en vue de rendre l’espace tranquille et propice à la détente. Le lieu n’est pas si mal pour l’instant, mais mettons qu’il avait besoin d’amour.

Vous pourrez y admirer le fleuve à perte de vue, à côté d’un phare qui vous rappellera les nombreux phares historiques des côtes gaspésiennes.

Je ne sais pas si je vous ai convaincu de vous impliquer dans votre municipalité, mais sachez que ce sont des petites idées locales qui, rassemblées, peuvent redéfinir une société au grand complet. J’y crois profondément.

Publicité

Pour en savoir plus sur le budget participatif de la Ville de Montréal, c’est juste ici.