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J’ai budgeté 100 $ en publicité Instagram et voici tous mes résultats!

De vrais chiffres et des screenshots!

Par
Pierre-Luc Racine
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La semaine passée, j’ai décidé d’investir dans des publicités Instagram afin de montrer mes publications à des inconnu.e.s pour qu’ils et elles cliquent sur mon compte et s’y abonnent par la suite. Est-ce que ça a marché? Je dévoile TOUT!

Argent

J’ai lancé une campagne publicitaire sur le Ads Manager de Facebook, là où on peut personnaliser chaque détail. Côté budget, on peut attribuer un montant quotidien ou un montant global à notre publipostage. J’ai dit à Facebook de se lâcher lousse en lui permettant d’aller creuser jusqu’à 100 $ dans mes poches.

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En regardant un tutoriel YouTube, j’ai trouvé comment cibler un public qui ressemble au mien. La logique dicte que des gens similaires à mes abonné.e.s aimeront mes publications. Espérons que ce soit le cas!

J’ai décidé d’envoyer plusieurs bouteilles à la mer avec ces 100 $ afin de ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier. J’ai donc créé quatre annonces différentes.

Batch 1, Batch 2, Batch 3 et Batch – Opinion contenaient toutes un carrousel de trois gags dans mon format habituel. Batch – Opinion contenait trois blagues à saveur engagée. Je voulais voir si ça allait résonner davantage avec les gens ou si, au contraire, ça rebuterait un public qui ne pense pas comme moi.

Me voilà avec 49 nouveaux et nouvelles abonné.e.es! Hourra! À moi le monde!

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Malheureusement, je ne le saurai jamais. Facebook a des règles très spécifiques en ce qui concerne les publicités à teneur politique. Ce que j’aurais pu faire par contre, c’est de promouvoir des jokes sociales qui ne contiennent aucun namedrop. C’est à noter pour une prochaine fois!

Résultat

Me voilà avec 49 nouveaux et nouvelles abonné.e.s! Hourra! À moi le monde!

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Environ un quart du budget a été utilisé. Ça, c’est vraiment curieux. J’ai tenté de trouver une explication, en vain. Visiblement, je ne maitrise vraiment pas le marketing numérique encore!

Vingt mordeurs et mordeuses d’hameçon sur 2 379 personnes, c’est un pourcentage peu élevé. Ça donne 0,8 %. Ouch!

Selon les résultats, 20 personnes auraient cliqué sur mon profil après avoir été exposées à une des trois publicités approuvées. Mine de rien, afin de trouver 20 personnes intéressées, Instagram a dû présenter mes publicités 3 054 fois à 2 379 personnes.

Mes études en mathématiques et le principe des tiroirs m’ont aidé à calculer que 675 personnes ont vu mes publicités plus d’une fois. Ces gens doivent être tannés de voir ma face!

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Vingt mordeurs et mordeuses d’hameçon sur 2 379 personnes, c’est un pourcentage peu élevé. Ça donne 0,8 %. Ouch! Je vais devoir appeler le 911 parce que j’ai une grave blessure à l’égo!

Je me demande quel est le taux de succès habituel de ce genre de campagne. Peut-être que j’obtiendrais de meilleurs résultats en essayant différents formats et différents espaces publicitaires. Tout ceci est extrêmement demandant en temps parce que je dois apprendre plein de concepts en plus de me familiariser avec une interface pas très intuitive.

Autant que ç’a été simple de me faire un site web, autant que je me suis cassé le becyk durant des heures pour mettre sur pied cette initiative. Mon becyk est tellement cassé que personne ne voudrait le voler… du jamais vu!

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En divisant l’argent dépensé par les 20 curieux et curieuses, on remarque que ça m’a coûté 1,37 $ par usager qui est venu visiter mon profil.

Techniquement, j’aurais pu utiliser le mot « curieuses » étant donné qu’elles étaient majoritairement des femmes. Facebook m’offre aussi ce graphique en fonction des publications boostées. C’est clairement Batch 2 qui a eu le plus de succès en récoltant plus de la moitié des clics :

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Mes jokes de ce carrousel semblent avoir rejoint un public féminin. Si vous vous demandez quelles étaient ces fameuses blagues, ça parlait de gens insignifiants, de photos et de cat lady!

Analyse

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Tout d’abord, je dois dire que je suis pas mal content d’avoir autant de nouveaux et nouvelles abonné.e.s en si peu de temps. En général, une augmentation de 49 personnes n’est pas aussi rapide.

Par contre, je dois préciser que les publicités seules n’ont pas été la source de cette augmentation. Durant cette période, j’ai publié une mini-anecdote qui est arrivée le jour même en reel. Comme c’était une histoire reliée à mon ethnicité, quelques personnes l’ont partagée, et ça explique le pic d’abonnement qu’on peut voir sur le graphique.

Il y a maintenant 2 379 personnes de plus qui connaissent mon existence.

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Aussi, on peut voir une fin de vague avant le début de mon expérience parce que j’ai fait deux reels qui ont bien marché. Dans les deux, j’ai appelé la Maison de la Bible pour savoir si Jésus se ferait vacciner et comment serait le dernier repas avec les mesures actuelles. Peut-être que ces deux publications ont été envoyées en privé dans les jours qui ont suivi.

Même si j’ai eu 49 personnes qui se sont rajoutées à ma tribu virtuelle, ça ne veut pas dire que les 20 qui ont cliqué sur mon profil se sont abonnées. Probablement que certaines n’ont pas été convaincues par mes dernières publications et sont parties voguer vers d’autres comptes. Tant pis pour ces gens-là, ils manquent aussi mes photos de gym!

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Par contre, certain.e.s spécialistes du marketing pourraient dire que j’ai quand même investi dans mon brand awareness, c’est-à-dire qu’il y a maintenant 2 379 personnes de plus qui connaissent mon existence. Je ne serai plus un total inconnu la prochaine fois que je me présenterai à elles. Il y a quand même une valeur à tout ça!

Maintenant, est-ce qu’un.e nouvel.le abonné.e vaut 1,37 $? Si oui, ça me coûterait 9 037 $ pour obtenir les 6 600 abonné.e.s qui me manquent pour atteindre mon objectif de 10 000. Si j’avais ce montant de lousse, je ne sais pas si je l’investirais dans des publicités Instagram. Rendu là, je l’investirais dans ma carrière en louant des salles et en me produisant comme je le fais en ce moment.

Parfois, c’est important de se rappeler que les médias sociaux sont un moyen et non une fin. Bien que travailler sur ma vitrine virtuelle ne fait pas de tort, mon autopromo ne devrait pas passer devant mes vrais objectifs de carrière.

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Donc voilà, j’ai eu une petite poussée le fun cette semaine. Si jamais ça vous tente de vous rajouter au nombre, venez vous abonner par ici!