.jpg)
Ses gâteaux mettent en vedette des animaux de la jungle, des fleurs ou des joueurs de hockey. Elle appelle ça du design sucré.
Comment vous êtes-vous lancée dans le design pâtissier?
Je suis pâtissière de métier, mais des gâteaux comme ça, c’est ma fille qui m’a incitée à en faire. L’an passé, je lui ai fait un gâteau trois étages sur le thème de Némo. J’ai mis ça sur Facebook et les gens m’en ont demandé. Là, ma fille a deux ans et demie et elle a déjà passé sa commande pour son anniversaire : un gâteau de princesse. Ça va être très rose et très brillant!
À part votre fille, qui vous commande des gâteaux?
Comme je ne suis pas une entreprise, c’est du bouche à oreille. J’en fais pour les mariages et les fêtes d’enfants. C’est comme si maintenant, on reproduisait l’importance du gâteau de mariage, mais pour les fêtes d’enfant.
Est-ce que c’est beaucoup de calories?
Bien sûr! Du dessert, c’est des calories. Mais je prends juste des super ingrédients : du chocolat noir, de la crème, des œufs frais. Il n’y a pas de gras hydrogéné et tout ça.
Qu’est-ce qui est le plus difficile dans le design de gâteau?
Il y a des contraintes : je ne peux pas nécessairement mettre de la crème fouettée, faut que ça se tienne. Surtout que les gens achètent ça pour le show : ils veulent pouvoir exposer ça toute la journée. L’été, il faut que ça se tienne même à 42 degrés Celsius!
Est-ce que les gens ont de la difficulté à manger vos œuvres?
Oui, ça leur fait mal de détruire ça, mais je les convaincs de les manger parce que dans deux semaines, il ne sera plus beau, et en plus, il est bon!
Comment on coupe ça, un gâteau comme ça?
Ça dépend de la forme. Quand les gens viennent le chercher, je leur montre où sont les séparations.
Quel est le gâteau le plus fou que vous ayez fait?
Un gâteau en forme de stade olympique. C’était mon plus gros défi technique : je me suis demandée comment l’architecte s’y était pris pour que le mat tienne sur le stade. C’était tout un casse tête! J’ai fait un prototype pas mangeable, parce que tu ne peux pas faire ça deux semaines à l’avance, un gâteau. La veille, j’ai pas dormi! C’était stressant parce que c’était pour un mariage, fallait pas que ça casse. Mais la réaction des gens a valu le coup.