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Histoires de boîtes de nuit

Par
Léa Martin
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Famous, donc je suis

Vous devez commencer à savoir que, dans le monde des clubs et de ses mille artifices, plusieurs personnes sont payées pour faire le party — ou plutôt pour faire une apparition. Grâce à des entreprises comme RBS Celebrity Booking, il est possible de « booker » des artistes, des mannequins, des sportifs et j’en passe.

Mais si Kim Kardashian se pointe à votre sweet sixteen, dites-vous qu’elle n’est pas là pour faire le party. L’organisation d’une apparition comme celle-là peut prendre des semaines, et le tout vient avec de multiples conditions. Si l’invitée dit qu’elle va prendre 10 selfies avec des gens présents au party, il n’y en aura pas un de plus.

À une échelle plus humaine, des vedettes de téléréalités comme Occupation double (OD) font souvent des apparitions dans des bars du Québec. Mais comme dans n’importe quel domaine, le surmenage guette. Maude, d’OD Grèce, a récemment indiqué à ses followers qu’elle souffrait d’un burnout après avoir accepté trop de contrats de party… On ne se surmène pas tous de la même façon.

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« Tsé, je fais vraiment plus vieille que mon âge ! »

Dans toutes les écoles secondaires, il y avait un p’tit bum qui vendait des fausses cartes permettant de rentrer dans les clubs. « Je connais quelqu’un qui fait ça vraiment legit pour 60 $ », qu’il disait. On peut donc s’imaginer la déception de la jeune personne se faisant confisquer, à l’entrée du Café Campus, sa carte qui lui a coûté un mois d’argent de poche.

Mais le truc ultime, c’est de connaître une personne plus vieille qui vous donne son ancienne carte. Et ça marchait particulièrement bien à l’époque où les permis de conduire et les « cartes soleil » n’avaient pas de photo. Mais en passer une petite vite au portier peut coûter cher au club… Vendre de l’alcool à un mineur est en effet passible d’une amende variant de 175 à 425 $. Et ça peut monter jusqu’à 2 800 $ en cas de récidive, en plus d’entraîner la suspension du permis d’alcool. Ça casse pas pire un party, ça !

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Party kids !

Pour empêcher les jeunes de faire les bums dans les rues ou de détruire le bungalow de leurs parents avec un open house, il existait, à une époque pas si lointaine, des clubs pour mineurs sans alcool. Des boîtes de nuit qui ressemblaient à des danses de gymnase sur les stéroïdes. La plus hot dans les années 80-90, c’était le 13e ciel. Sublime.

Plus tard, en 2011, une sorte de vague de nostalgie des clubs pour ados est apparue, et c’est là qu’est né le B4 (before être majeur; la pognez-vous ?), à Laval.

Aujourd’hui, pourquoi ne voit-on plus de discothèques pour ados ? Eh bien, semble-t-il qu’on s’est rendu compte que les ados n’ont pas une cenne, et qu’ils ont beaucoup moins de fun à faire le party quand ils sont sous la supervision d’adultes.

3 h du matin : à table !

Vous pensiez danser sur vos tounes préférées avec vos amis et « frencher » le Bradley Cooper de la place. Pourtant, vous vous retrouvez dans un club trop plein aux effluves de vodka cheap, avec beaucoup trop de douchebags au mètre carré. Ne reste plus que votre snack de fin de soirée pour vous remonter le moral.

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Bonne nouvelle : la bouffe grasse ne peut qu’aider ! Elle créera un fond dans l’estomac pour digérer tout ça, mais le mieux, c’est de manger avant plutôt qu’après. De leur côté, les génies de Harvard vous conseillent de rester hydraté, de manger une toast et de boire un peu de jus pour remettre en place le taux de sucre dans votre sang en prévision du lendemain (de veille).

Ainsi donc, faire la queue pour un Big Mac ou une poutine dans un resto 24 heures, c’est presque naturel et « bon » pour la santé ! Après, il y a toujours le bon vieux grilled-cheese de fin de soirée qu’on mange avec ses chums à la maison en essayant de ne pas faire partir l’alarme de feu.