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Haïti mon amour

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La saison des flocons et sa poésie perce enfin la grisaille automnale de Montréal. Mais je rêve d’autre chose.

Haïti est encore au devant de l’actualité pour ses malheurs. Voici plutôt quelques unes de ses richesses vues de mon appareil photo. Un regard presque nostalgique sur la beauté des gens, de la nature et de la fête.

L’immense parc de Martissant de Port-au-Prince, d’une quinzaine d’hectares, sera officiellement ouvert dans quelques mois. D’ici là, le superbe mémorial aux victime du séisme de 2010 qui y a été inauguré au début de l’année arbore fleurs, plantes et pierres dans un parcours des plus apaisants.


Les processions religieuses sont souvent festives. En face du palais, une église protestante a organisé ce printemps un défilé qui m’a fait bien danser.

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La deuxième ville du pays, Cap-Haïtien, vue du toit de l’appartement d’un ami à flanc de colline au lever du jour. La ville possède aussi un superbe quartier historique.



Le carnaval de Jacmel, qui se tient une semaine avant tous les autres, rameute des milliers de personnes toute la journée et la nuit. La première photo a été prise sur le haut du char allégorique d’un des plus célèbres groupes haïtiens, Jakout Mizik, lors du défilé de nuit. Comme la plupart des autres chars, c’est un 18 roues rempli d’immenses haut-parleurs. Ci-bas, les lanceurs de corde, une tradition commémorant l’esclavage, amusent le public durant toute la parade en après-midi. Le mélange de rhum, de charbon et de mélasse que l’on s’enduit sur le corps tache facilement les vêtements. Cette dame le sait très bien.

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La plage de la baie de Jacmel, de l’autre côté de la rivière, s’étend sur quelques kilomètres.

Débarqué fin juillet, je suis resté à Montréal plus longtemps que prévu. Je retourne dans mon (autre) chez moi dans quelques jours.

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